La peste au Languedoc

Sauvegarde du 26/07/2007 23:25:41
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kamharley a écrit:

A la porte Sud Ouest du Puy, celle qui donne sur la route de Mende, les soldats, médecins et volontaire avaient érigé un petit campement. On y trouvait bon nombre de tente, de quoi faire du feu, etc... Une palissade de bois entourait le camp, empêchant toute sortie autre que par la porte gardée par des soldats. Un petit bureau de fortune avait été aménagé pour les médecins et gardes en charge de la quaranataine.
En effet l'ouvrage était destinné à recevoir et abriter tous les arrivants au Puy, comme stipulé dans le décret médical d'urgence. Ainsi tout personne arrivant au Puy sera gardé en observations trois jours durant puis pourra de nouveau circuler librement et entrer en ville. Marchands, vagabonds, nobles, personne n'y coupait et était logé à la même enseigne. On ne plaisante pas avec la peste. Les repas était assurés par le service d'ordre et des pains fournis par le comté. Un petit stock de thériarque et de bandes était prêt à usage si jamais la peste venait à se déclarer parmi les gens en quarantaine. On avait essayé de rendre le séjour le moins désagréable possible.
Kam afficha à l'entrée du camp le décret médical en question ainsi que quelques précautions quotidiennes.

La peste au Languedoc Peste_10

Citation :: Quelques précautions peuvent... et doivent être prise !
- Evitez tout contact avec les rats, les malades...
- Laissez un feu en permanence chez vous afin de repousser les puces.
- Faites bouillir toute viande avant de consommer.
Nos herboristes et apothicaire travaillent sans relâche à l'élaboration d'une thériaque pour combattre ce mal et leurs recherches sont bien avancées. Il est important que tout le monde se plie aux règles pour éviter une catastrophe sanitaire telle que celle qui a emporté la moitié des François il y'a un siècle... Au besoin l'ost saura faire appliquer les mesures...

Le camp était fin prêt à recevoir les voyageurs, comme dans les autres villes du Languedoc.

[hrp] Ceci s'inscrit dans un rp de peste au niveau comtal. Ce n'est pas un délire mégaloman de Kam^^. Toutes les villes de Languedoc sont censé avoir un topic de ce type. Ce rp au niveau comtal vise à concerner le plus de monde possible. Ainsi, si vous avez des idées de rp en rapport, n'hésitez pas, faites vous plaisir:
exemple: vous vous créez une compte forum d'un noble qui refuserai d'être placé avec des gueux, une marchand récalcitrant qui voudrai forcer le passage, un cas de peste qui se déclare, une charette mortuaire.... bref amusez vous, n'hésitez pas à concrêtiser vos idée et à vous lancer!
N'hésitez pas non plus à tenir compte de la peste dans vos post rp sur d'autre topic. Plus on sera nombreux à en tenir compte, plus l'effet sera réussi! On aura une belle ambiance sombre; inquietante, moyen âgeuse quoi !! :wink: [hrp]

sir_hugo a écrit:: Sir_hugo était présent dans le camp de quarantaine en tant que soldat. Le campement se trouvait au Sud Ouest du Puy en direction de Mende. Il avait vu l'affiche que Kam avait mis. Il fallait respécté ces règles, car la peste était très dangeureuse ! Il n'en revenait toujours pas, la peste au Puy !Lui restait vigilant, et conseillé a tout le monde de l'être aussi. Il était donc dans ce campement pour faire régner l'ordre et faire apliquer les règles du decret. Il s'approcha de Kam et lui dit :
Hey, si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, je suis là !

aeris8de.... a écrit:: aeris8 lut l'affichage de messire Kam.....
Elle se dit qu'il n'y avait pas de hasard dans la vie et que sa venue au Puy prenait peut être son sens..
En effet sa connaissance des simples acquise auprès de sa nourrice pourrai peut être aider ses ami(e)s du Puy..
ohé messire Kam,si je puis vous être utile en quoi que ce soit n'hésitez pas ....
j'ai en réserve pas mal de mélilot et de saule blanc qui feront le régal des rats(mélangés à du blé)et qui les meneront vers une mort certaine..
je rajoute que la présence d'Iris (ma chienne) en devient plus précieuse car ses crocs s'affinent chaque jour au contact de ses sales bestioles...
en espérant contribuer à la lutte...
aeris8

kamharley a écrit:: Kam arriva à la quarantaine accompagné de Carlina11, Franson et Jehan son compagnon. Le soldat Hugo montait déjà la garde, prêt à faire son devoir et rendre service du mieux qu'il pouvait. Kam le salua, vérifia que tu allais bien ici puis inscrit dans ses registres les noms et dates d'arrivée des trois voyageurs. Il vit alors Aeris s'approcher et proposer ses services.
Une recette pour exterminer cette foutue vermine? En voilà une sacrée bonne nouvelle!! Je vous remercie vivement pour votre trouvaille!! Si celle ci fait ses preuves, je la communiquerai à mes confrères dans les autres villes du Languedoc. Pour l'instant, nous sommes encore pas trop mal préservés des rats. Il y'en a quelques uns qui sortent, mais on est encore loin de Nîmes... Il parait que là bas ils sortent par centaines pour aller crever dans la rue. Croyez vous ça? J'espère que votre arme nous permettra d'éviter une telle invasion!
Kam guida ensuite les voyageurs à une tente encore innocupée.
Bien, vous êtes ici chez vous... Des couvertures sont à votre disposition, il y'a deux ou trois feux de camp répartis ça et là, des grand baquets d'eau sont régulièrement apporté pour ceux qui désirent se laver ou simplement nettoyer leurs vêtements, c'est parait il un bon moyen de prévenir de la peste... On change naturellement l'eau après chaque usage. On peut d'ailleurs faire bouillir de l'eau sur demande pour y tremper les vêtements.
Sinon, pour la nourriture, le comté a mis à notre disposition des stocks de farine et de pains, vous serez donc nourris sans problème. Nous éspérons pouvoir obtenir des produits frais comme des légumes ou fruits sous peu, ce serait dommage de provoquer en plus une épidémie de scorbut. N'ayez donc crainte de ce côté, nous serons bientôt ravitaillé. Je possède moi même une taverne, j'essairai d'amener un peu de bière de temps à autre!
Maintenant, je dois encore vous poser quelques questions avant vous laisser vous reposer de votre voyage. J'aimerai savoir d'où vous venez et si vous avez entendu parler de cas de peste à l'extérieur du Languedoc. Il faudrai aussi me dire si vous présenter une fièvre étrange, convulsions, ganglions noirs sous les aisselles, ventre, cou et autres symptômes étranges.

Tufsy a écrit:: Tufsy se présenta la tête basse à la quarantaine :
"messire Kamharley, je crois que j'ai fait une énorme bêtise ! Je vois que ma soeur Carlina est déjà là... Je suis revenue de voyage en même temps qu'elle et il semble qu'il soit malheureusement préférable que je subisse moi aussi cette quarantaine..."
Tufsy avait les larmes aux yeux en prononçant ces mots mais elle savait le bien fondé de son geste et elle ne voulait pas que Carlina subisse cette épreuve seule...
"Carli, ma soeur chérie, moi qui me demandais où tu était passée !"
Tufsy rentra dans le bâtiment et prit sa soeur dans ses bras.

Thworn a écrit:: Tom arriva pres de Kam et dit :
Heureux de te revoir mon ami, si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là! Je peut monter la garde si ça te va
Puis Tom sourit et attendit patiemment la reponse de son ami, qui etait fort occupé

franou a écrit:: Franou arriva au campement de mise en quarantaine avec Jehan, ils s'installèrent de suite sous l'abri réservé à cet effet. Ils prirent chacun une couverture puis possession d'un lit en y déposant leurs baluchons. Ils avaient écouté attentivement le sieur Kamharlay et le suivirent à chaque étape où il leur expliqua le fonctionnement du campement. Elle serrait fort le petit Ozie dans ses bras, ayant crainte qu'il ne s'en aille gambader partout, elle avait peur pour lui aussi elle n'avait pas envie qu'il contracte la maladie. Puis le médecin leur posa toutes sortes de questions et ils tentèrent d'y répondre du mieux qu'ils le pouvaient.
Nous venons de Genéve et sommes arrivés par le Dauphiné, n'avons pas entendu parler de cas de pestes ailleurs Docteur. Moi personnellement je n'ai ni fièvre ni douleur ni tache ou que ce soit. Pas de convulsions non plus. Je me sens en pleine forme. Franou se retourna vers Jehan. Et toi mon Amour?

Jehan de Bretagne a écrit:: Jehan était impressionné tout de même par ce masque de papier en forme conique que portait le médecin, une chose l'amusait cependant c'était du à son accent ou avait il du mal à prononcer Franou ? Il donnait un nouveau nom à sa fiancée à chaque fois.
La question de Fran le tira de ses pensées :
- Heu... non du tout tout va bien dit il en souriant
Le chemin avait été long, la nuit agitée et peu confortable, la tension due aux événements n'avait pas arranger les choses, malgré le peu de sommeil, Fran avait les yeux marqués mais restait rependissante malgré tout et cela ajoutait encore un petit quelques chose à son charme ; Il souriat tout simplement d'être la heureux, peu importe les tracas de ces premières journées une nouvelle vie s'ouvrait à eux.
Le petit Ozie semblant vouloir s'éloigner il le prit vivement dans les bras puis enlaça Franou tendrement. Regardant le médecin de noir vétu, la peste pensa t'il quel drole d'époque vivont nous quel fléau touche notre terre...

carlina11 a écrit:: Carlina11 entra sous la tente qui lui était réservée et se trouva soulagée ....en effet , comme le lui avait dit le docteut Kamharley , les lieux n'étaient ni insalubres ni repoussants ! Elle déposa son maigre baluchon sur le lit de fortune qui lui était alloué et resta un moment songeuse....
Bon il faut que je me secoue! Tout d'abord , un brin de toilette ne me ferait pas de mal , ensuite un peu de lessive pour laver mes vêtements ! Je me sentirais bien mieux dans du linge frais et propre ..car après tout ne dit on pas un esprit sain dans un corps sain !
Soudain Carlina11 vit que quelqu'un entrait dans la tente , elle leva les yeux et .....resta bouche bée de surprise mélée de joie!
Tufsy! Mais que fais tu ici ? ne me dis pas que toi aussi ....tu es mise en quarantaine???
Carlina11 courut vers sa chère soeur qu'elle devinait aussi émue qu'elle et la serra dans ses bras .
Comme je m'en veux ! Te mettre dans cette situation ! Te faire voyager pour venir me rejoindre à Moulins était déjà suffisant ! Voilà maintenant que je te mets dans une situation plus que délicate !
Mais en disant cela elle regardait Tufsy qui lui souriait , et le soulagement d'être à ses côtés dans cette mise en quarantaine prit le dessus ...d'un regard complice elles partirent toutes deux d'un rire inextinguible....
Vraiment Tufsy , il faut qu'on soit réunies pour que l'incroyable et les situations étranges se présentent à nous ! La peste , la quarantaine!!!!!! C'est abracadabrant!!!
Carlina séchait ses larmes et celles de Tufsy par le rire
Puis reprenant son sérieux :
Voilà une situation des plus délicates , je n'étais pas au courant mais la peste sévit et s'étend rapidement ! La grande faucheuse n'a de cesse de faire tomber les gens comme des mouches ! Les jeunes , enfants , vieillards , riches ou pauvres ...personne n'est épargné!
Carlina s'assit un moment puis regarda Tufsy ....
Tout va bien pour nous pour le moment et ensemble nous sommes plus fortes ...après toutes les épreuves que nous avons traversées , celle ci sera une histoire de plus à se remémorer dans quelques années !
En attendant , ne restons pas inactives , je suggère une bonne toilette et un lessivage conscienscieux de notre linge
Attend , ne bouge pas d'ici , je reviens , je vais voir si je peux nous trouver un baquet d'eau et de quoi laver nos vêtements![
Carlina fit son plus joli sourire à sa soeur et prestement sorti en quête de quelqu'un qui pourrait l'aider ....

kamharley a écrit:: Kam avait noté les précieuses informations de Franou et Jehan, et pu confirmer après examen qu'ils semblaient en bonne santé. De plus il n'avaient pas entendu parler de peste sur le chemin, signe que l'épidémie n'avait pas encore échapé à leur contrôle, et était pour l'insant confinée en Languedoc. Pourvu que ça dure... Il sembla cependant surpris que les voyageurs n'aie pas été mis au courant avant d'arriver au Puy du fléau qui ravageait le comté. N'avait on pas encore prévenu les duchés frontaliers? Il en parlerai d'urgence au conseil comtal, il fallait absolument avertir les voisins du danger redoutable qui les menaçait.
Et bien je vous remercie pour ces renseignements, j'en prend bonne note et je vous laisse prendre enfin ce repos bien mérité.
Kam nota l'air amusé du sieur Jehan lorsqu'il buta de nouveau sur le nom de Franou. Il faisait un mélange systématique entre gensou du puy, et Fransou de l'AAP... Au moins ses boufouillages avaient le mérite de détendre un peu l'atmosphère. Il nota que Franou serrait un petit chien blanc contre elle et ajouta
Vous avez grandement raison de garder cet animal à vos côtés, c'est plus sûr. On a déjà découvert quelques rats au Puy hélas, et il sembleraient bien que cette infâme vermine ne soit pas une simple coïncidence avec la peste... Ne laissez pas trainer votre petit chien, ce serai domage qu'il vienne à se frotter de trop prêt aux rats... N'hésitez pas non plus à le laver. Aller courage!! Si vous avez le moindre problème ou besoin de quoique ce soit, adressez vous à moi ou aux soldats qui gardent la quarantaine.
Le médecin s'éloigna en leur adressant un salut de la main, se voulant rassurant, puis alla enregistrer la dame qui s'était présentée aux portes.
Bienvenue Dame Tufsy, enfin si je puis m'exprimer ainsi... J'avoue être agréablement surpris de vous voir vous présenter directement ici. Vous me facilitez grandement la tâche! J'ai expliqué le fonctionnement du camp à votre soeur qui pourra vous guider. Je ne vais pas vous importuner plus longtemps et vais vous laisser profiter de vos retrouvailles.
Si vous avez besoin de moi, vous vous adressez aux gardes à l'entrée. Bon courage!
Il s'empressa de noter les infos dans ses registres et de laisser un peu d'intimité aux deux soeurs. On avait besoin de lui ailleurs.

Tufsy a écrit:: Tufsy se présenta la tête basse à la quarantaine :
"messire Kamharley, je crois que j'ai fait une énorme bêtise ! Je vois que ma soeur Carlina est déjà là... Je suis revenue de voyage en même temps qu'elle et il semble qu'il soit malheureusement préférable que je subisse moi aussi cette quarantaine..."
Tufsy avait les larmes aux yeux en prononçant ces mots mais elle savait le bien fondé de son geste et elle ne voulait pas que Carlina subisse cette épreuve seule...
"Carli, ma soeur chérie, moi qui me demandais où tu était passée !"
Tufsy rentra dans le bâtiment et prit sa soeur dans ses bras.

Thworn a écrit:: Tom arriva pres de Kam et dit :
Heureux de te revoir mon ami, si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là! Je peut monter la garde si ça te va
Puis Tom sourit et attendit patiemment la reponse de son ami, qui etait fort occupé

franou a écrit:: Franou arriva au campement de mise en quarantaine avec Jehan, ils s'installèrent de suite sous l'abri réservé à cet effet. Ils prirent chacun une couverture puis possession d'un lit en y déposant leurs baluchons. Ils avaient écouté attentivement le sieur Kamharlay et le suivirent à chaque étape où il leur expliqua le fonctionnement du campement. Elle serrait fort le petit Ozie dans ses bras, ayant crainte qu'il ne s'en aille gambader partout, elle avait peur pour lui aussi elle n'avait pas envie qu'il contracte la maladie. Puis le médecin leur posa toutes sortes de questions et ils tentèrent d'y répondre du mieux qu'ils le pouvaient.
Nous venons de Genéve et sommes arrivés par le Dauphiné, n'avons pas entendu parler de cas de pestes ailleurs Docteur. Moi personnellement je n'ai ni fièvre ni douleur ni tache ou que ce soit. Pas de convulsions non plus. Je me sens en pleine forme. Franou se retourna vers Jehan. Et toi mon Amour?

Jehan de Bretagne a écrit:: Jehan était impressionné tout de même par ce masque de papier en forme conique que portait le médecin, une chose l'amusait cependant c'était du à son accent ou avait il du mal à prononcer Franou ? Il donnait un nouveau nom à sa fiancée à chaque fois.
La question de Fran le tira de ses pensées :
- Heu... non du tout tout va bien dit il en souriant
Le chemin avait été long, la nuit agitée et peu confortable, la tension due aux événements n'avait pas arranger les choses, malgré le peu de sommeil, Fran avait les yeux marqués mais restait rependissante malgré tout et cela ajoutait encore un petit quelques chose à son charme ; Il souriat tout simplement d'être la heureux, peu importe les tracas de ces premières journées une nouvelle vie s'ouvrait à eux.
Le petit Ozie semblant vouloir s'éloigner il le prit vivement dans les bras puis enlaça Franou tendrement. Regardant le médecin de noir vétu, la peste pensa t'il quel drole d'époque vivont nous quel fléau touche notre terre...

carlina11 a écrit:: Carlina11 entra sous la tente qui lui était réservée et se trouva soulagée ....en effet , comme le lui avait dit le docteut Kamharley , les lieux n'étaient ni insalubres ni repoussants ! Elle déposa son maigre baluchon sur le lit de fortune qui lui était alloué et resta un moment songeuse....
Bon il faut que je me secoue! Tout d'abord , un brin de toilette ne me ferait pas de mal , ensuite un peu de lessive pour laver mes vêtements ! Je me sentirais bien mieux dans du linge frais et propre ..car après tout ne dit on pas un esprit sain dans un corps sain !
Soudain Carlina11 vit que quelqu'un entrait dans la tente , elle leva les yeux et .....resta bouche bée de surprise mélée de joie!
Tufsy! Mais que fais tu ici ? ne me dis pas que toi aussi ....tu es mise en quarantaine???
Carlina11 courut vers sa chère soeur qu'elle devinait aussi émue qu'elle et la serra dans ses bras .
Comme je m'en veux ! Te mettre dans cette situation ! Te faire voyager pour venir me rejoindre à Moulins était déjà suffisant ! Voilà maintenant que je te mets dans une situation plus que délicate !
Mais en disant cela elle regardait Tufsy qui lui souriait , et le soulagement d'être à ses côtés dans cette mise en quarantaine prit le dessus ...d'un regard complice elles partirent toutes deux d'un rire inextinguible....
Vraiment Tufsy , il faut qu'on soit réunies pour que l'incroyable et les situations étranges se présentent à nous ! La peste , la quarantaine!!!!!! C'est abracadabrant!!!
Carlina séchait ses larmes et celles de Tufsy par le rire
Puis reprenant son sérieux :
Voilà une situation des plus délicates , je n'étais pas au courant mais la peste sévit et s'étend rapidement ! La grande faucheuse n'a de cesse de faire tomber les gens comme des mouches ! Les jeunes , enfants , vieillards , riches ou pauvres ...personne n'est épargné!
Carlina s'assit un moment puis regarda Tufsy ....
Tout va bien pour nous pour le moment et ensemble nous sommes plus fortes ...après toutes les épreuves que nous avons traversées , celle ci sera une histoire de plus à se remémorer dans quelques années !
En attendant , ne restons pas inactives , je suggère une bonne toilette et un lessivage conscienscieux de notre linge
Attend , ne bouge pas d'ici , je reviens , je vais voir si je peux nous trouver un baquet d'eau et de quoi laver nos vêtements![
Carlina fit son plus joli sourire à sa soeur et prestement sorti en quête de quelqu'un qui pourrait l'aider ....

kamharley a écrit:: Kam avait noté les précieuses informations de Franou et Jehan, et pu confirmer après examen qu'ils semblaient en bonne santé. De plus il n'avaient pas entendu parler de peste sur le chemin, signe que l'épidémie n'avait pas encore échapé à leur contrôle, et était pour l'insant confinée en Languedoc. Pourvu que ça dure... Il sembla cependant surpris que les voyageurs n'aie pas été mis au courant avant d'arriver au Puy du fléau qui ravageait le comté. N'avait on pas encore prévenu les duchés frontaliers? Il en parlerai d'urgence au conseil comtal, il fallait absolument avertir les voisins du danger redoutable qui les menaçait.
Et bien je vous remercie pour ces renseignements, j'en prend bonne note et je vous laisse prendre enfin ce repos bien mérité.
Kam nota l'air amusé du sieur Jehan lorsqu'il buta de nouveau sur le nom de Franou. Il faisait un mélange systématique entre gensou du puy, et Fransou de l'AAP... Au moins ses boufouillages avaient le mérite de détendre un peu l'atmosphère. Il nota que Franou serrait un petit chien blanc contre elle et ajouta
Vous avez grandement raison de garder cet animal à vos côtés, c'est plus sûr. On a déjà découvert quelques rats au Puy hélas, et il sembleraient bien que cette infâme vermine ne soit pas une simple coïncidence avec la peste... Ne laissez pas trainer votre petit chien, ce serai domage qu'il vienne à se frotter de trop prêt aux rats... N'hésitez pas non plus à le laver. Aller courage!! Si vous avez le moindre problème ou besoin de quoique ce soit, adressez vous à moi ou aux soldats qui gardent la quarantaine.
Le médecin s'éloigna en leur adressant un salut de la main, se voulant rassurant, puis alla enregistrer la dame qui s'était présentée aux portes.
Bienvenue Dame Tufsy, enfin si je puis m'exprimer ainsi... J'avoue être agréablement surpris de vous voir vous présenter directement ici. Vous me facilitez grandement la tâche! J'ai expliqué le fonctionnement du camp à votre soeur qui pourra vous guider. Je ne vais pas vous importuner plus longtemps et vais vous laisser profiter de vos retrouvailles.
Si vous avez besoin de moi, vous vous adressez aux gardes à l'entrée. Bon courage!
Il s'empressa de noter les infos dans ses registres et de laisser un peu d'intimité aux deux soeurs. On avait besoin de lui ailleurs.

tufsy* a écrit:: Tufsy se dit que ce médecin avait l'air d'un homme très bien, après tout ces temps de malheurs allaient sûrement révéler de grands hommes (et femmes !).
Elle pensa à Carlina et elle, de toute façon, rien ne pouvait les atteindre tant qu'elles étaient ensemble et la maladie et la mort pouvaient bien attendre ler tour...
Et voyant Carlina revenir avec un baquet d'eau et du savon :
Tu reste toujours aussi pragmatique, tu as raison ! Faisons un brin de toilette et installons-nous !
Sur ces mots elle s'approcha du baquet et ne put s'empêcher d'arroser sa soeur en riant...
Allez très chère au bain !!
Après malgré l'ombre oppressante de cette affreuse maladie, la vie continue....

franou a écrit:: Franou avait sourit aux propos du médecin, ce n'était pas la première fois qu'on la prenait pour Fransou. Apparemment ce Fransou était un homme et elle pensait qu'elle était loin d'avoir les mêmes atouts que ce messire.
Jehan tenait à présent Ozie dans ses bras, ils craignaient tout deux de le voir courir apres un rat porteur de la maladie apparemment. Au début Franou n'était pas trop effrayé par cette mise en quarantaine mais à la longue cela commençait à devenir une sorte de prison et elle commençait à mal le vivre. Mais elle n'était pas du genre à s'appitoyer sur son sort et elle se leva bien décidé à continuer à vivre comme si de rien était. Elle ne voulut pas montrer son inquiètude à Jan et se mit à sourire comme elle le faisait toujours pour ne pas qu'il s'inquiète.

bentich a écrit:: Ben arriva tot ce matin, il venait de prenre son tour de garde et alla remplacer Tom qui avait bien besoin de repos.
Voila Tom je suis la, je prends le relais, je reste ici et je ferai des rondes dans la ville de temps en temps, si hugo est toujours d'accord de rester ici, avec moi,
Se tournant vers Hugo, la nuit je ferai des rondes plus approfondie ne ville, profite du sommeil des pauvres gens ici pour te reposer,
Au fait Kam, comment ca se passe ici, pas trop de malades, on a de la chance j'espere

kamharley a écrit:: Kam avait rassemblé son stock de thériaque, ses bandes, et tout le matériel nécessaire à lutter contre la peste. Le chariot était plein à craquer et les soldats chargé de son escorte l'attendait. Le petit convoi arriva à hauteur de la quarantaine. Kam se dirigea vers les gardes où Ben avait pris la relève.
Ah quelle bonne surprise de trouver en faction Ben! Je vois que l'ost est toujours prête à faire son devoir. Merci beaucoup d'être opérationnel de si bon matin.
Bon tu ne le sais probablement pas, mais j'a iété contacté cette nuit par le maréchal Julios et je pars sur le champ pour Nîmes. Il n'y a plus personne là bas pour assurer le service médical et comme c'est le premier foyer de peste, c'est une catastrophe.
C'est ce bon vieux Strauss qui me remplacera avec Bouzi ici. C'est un vieil ami Teuton, un grand médecin, mon mentor en fait. J'ai beaucoup appris de lui et je lui fait entièrement confiance. Considérez le comme moi! C'est lui qui prendra la relève à la quarantaine.
Aller courage Ben, et à bientôt! Prend soin de toi et de ta famille surtout.
Il pénétra ensuite dans l'enceinte de la quarantaine pour aller libérer les voyageurs arrivés 3 jours plus tôt. Ils avaient putôt bien supporté le deux premiers jours, mais le troisième avait grandement entamé leur patience. La lassitude et la morosité se lisait sur leur visage et il était grand temps de les laisser sortir. Il fit rassembler Franou, Jehan, Carlina et Tufsy afin de les examiner une dernière fois.
Mesdames et Messire Jehan, je ne vais pas vous faire un grand discour, étant bien conscient que tout ce qui vous importe désormais est de sortir et retrouver vos proches. Le dernier examen montre que vous semblez en parfaite santé, voici donc les laissez-passer qui vous permettront de circuler sans encombre au Puy. Ils sont valables jusqu'à ce que vous sortiez de la ville, auquel cas vous serez de nouveau soumis à la quarantaine. Merci encore pour votre bonne volonté, et bonne chance!
Kam distribua alors les parchemins, puis remonta dans la carriole qui l'attendait. Ils prirent alors la route de Mende, à allure soutenue, pressés d'arriver à Nîmes. Le médecin se retourna pour voir sa belle cité du Puy encore endormie, dans les brumes matinale, là où il laissai ses être les plus chers. Une larme coula. Il devait revenir pour eux.
Franou:
Jehan: https://2img.net/r/ihimizer/img395/8094/certificatdequarantainede8.gif
Carlina: https://2img.net/r/ihimizer/img297/4199/certificatdequarantainewc0.gif
Tufsy: https://2img.net/r/ihimizer/img297/4320/certificatdequarantainefx4.gif

bouzimir a écrit:: bouzi qui avait appris que Kam allait partir poir Nimes vint e saluer et le rassurer...
salut Patron, je te souhaite un bon voyage, je sais que les nimois auraont de la chance de t avoir , je resterais biensur au cabinet faire ce que je peux et aiderais le nouveau doc...en esperant qui soit aussi sympa que toi sur mes manieres de faire...

bon je vais finir avec Miss Anna
bonne route ...

franou a écrit:: A l'arrivée du médecin, Franou eut le coeur qui se mit à battre plus fort. C'était aujourd'hui qu'ils sauraient s'ils sortaient de quarantaine ou pas. Alors elle écouta attentivement messire Kamharley puis se laissa ausculter une dernière fois.
Elle repensa à ses trois jours passés ici même dans ce campement, les uns et les autres attendant patiemment et priant pour qu'aucun symptômes n'apparaissent. Pourtant le soleil avait égayé ses journées fort heureusement d'ailleurs et ils avaient passé le temps comme ils le pouvaient à flâner autour des divers aménagements créer pour cette malheureuse occasion. La patience commençait à prendre raison de certains mais chacun essayait de raisonner l'autre.
La bonne nouvelle tomba enfin et un certificat leur fut donner afin de pouvoir circuler librement dans la ville. Ils étaient assurés dorénavant ne pas avoir contracté la maladie ni en être le porteur ce qui était plutôt rassurant. Ils furent tous deux heureux et un large sourire envahit le visage de Jehan et Franou. Ils prirent le morceau de parchemin qu'ils gardèrent précautionneusement et se dirigèrent vers la sortie. Ils n'oublirent pourtant pas de saluer le médecin qui avait su si bien s'occuper d'eux, n'hésitant pas à leur donner de quoi se restaurer et même un peu de bière de sa cuvée personnel pour qu'ils conservent leur bonne humeur. Franou s'adressa au médecin.
Merci Docteur pour votre gentillesse et votre dévouement.
J'ai entendu que vous partiez pour Nîmes.
Prenez soin de vous et qu'Aristote vous garde.

tufsy* a écrit:: Tufsy reçut son certificat des mains du docteur Kamharley et elle dût se retenir de ne pas sauter de joie
ça y est Carli, enfin nous sommes libres d'aller et venir à notre guise. Laisse moi t'inviter dés ce soir dans une des tavernes de la ville pour fêter cela.... Cela vaut pour vous aussi Dame Franou et Sieur Jehan si l'idée vous plaît !
Sur ces mots elle se dirigea vers la tente pour récupérer ses maigres affaires avec Carlina quand elle croisa Bouzimir
Ma chère, voilà un emploi bien moins agréable que de tailler des braies.... Je vous souhaite beaucoup de courage !
Une fois ses possessions et celles de Carlina rassemblées, elle s'apprétait à quitter le camp quand elle vit que Ben était en faction à l'entrée, elle lui adressa un signe de la main (ne voulant pas le déranger pendant son tour de garde) et leva le certificat établi quelques instants plus tôt par le Docteur pour lui indiquer que tout était en ordre et avec un dernier sourire d'encouragement pour son ami, elle tourna résolument le dos à ce camp qui avait abrité ses pires angoisses pendant les trois jours précédents.
Elle se mit en marche vers la ville d'un pas déterminé, bien décidée à oublier et à faire oublier à sa soeur cet intermède désagréable.....

carlina11 a écrit:: carlina regardait son certificat avec un sourire lumineux!

Ah Tufsy comme me voilà soulagée !!! Je commencais à avoir véritablement peur de ce terrible fléau ... je n'aurais pas supporté qu'il t'arrache à moi ..ni moi à cette vie que je compte à présent commencer ! Mais quel soulagement de nous savoir saines et sauves et ..libres !!!!A ces mots Carlina ne put s'empêcher de tournoyer aurtour de sa soeur d'un air guilleret....
Zut et saperlipopette , je vois que le docteur est déjà parti ....dur métier que le sien mais oh combien nécessaire ! Je souhaite que sa science soit utile là où il ira et que sa famille n'aura pas à manquer trop cruellement de son absence!
carlina souriait mais au fond de son coeur l'angoisse la tenaillait ...elle espérait que la peste parviendrait pas à s'étendre davantage et souhaitait de tout coeur que le fléau serait enraillé ....
Allons y Tufsy , récupérons nos affaires et courons chez toi ,un peu de liberté et une bonne bière seront les bienvenus!

nuitcristaline a écrit:: Nuit, tout essoufflée, arriva pour dire encore une fois au revoir à son bien aimé, qui se rendait à Nimes. Mais qu'elle ne fût pas sa déception, lorsqu'elle aperçu seulement, un nuage de poussières au loin. Ses larmes ne cessaient de couler. Il partait tout droit, sous la lame de la grande faucheuse.
Elle s’effondra au sol en pleur. Dans sa tête se bousculaient toutes les images de leur vie commune. Jamais elle ne pourrait surmonter sa peine, s'il lui arrivait malheur et si celà était le cas, elle se rendrait aussi à Nimes pour mourir auprés de lui. Elle se releva, regarda toujours dans la direction de Mende, et murmura:
Qu' Aristote te protège mon amour.... Je t'aime.
Reviens nous vite. Sans toi ma vie n'aura plus raison d'être...

bentich a écrit:: Ben qui etait venu voir si poir Hugo tout allait bien, entendit quelques instant aprs le depart de Kam vers Nimes quelqu'un pleurer a chaude larmes au dehors, il sortit et vit Nuit complement effondree,, il comprit de suite et se dirigea vers elle
Bonjour Nuit, je me doute de se qui se passe, mais soit sur que nous prirons tous Aristote pour que rien n'arrive a Kam,
Il la releva, et l'invita a prendre une tisane, dans la tente a l'entree du camps
Vient ma chere, entre ici, et non fera le maximum pour etre present a tes cotes durant ces durs moments, et connaissant Kam comme je le connais, il serait très prudent, tu veux boire une tisane, cela te rechauffera, et assied toi

nuitcristaline a écrit:: Ben vint auprés de Nuit pour la soutenir dans cette rude épreuve.
Il la ramena à l'entrée du camp.
Il voulût lui offrir une tisane, mais elle lui refusa !!!
sachant très bien qu'elle ne pourrait rien avaler....
Ses larmes ne cessaient de couler. Rien ni personne ne pourrait la consoler.

waldorick a écrit:: Walrorick qui vient d'arriver cette nuit avec Xavtheone, son compagnon, entre dans le campement de quarantaine... elle repère un homme qui semble être le responsable du camp et s'approche de lui...
-Bonjour, je me présente à vous comme le veut la loi, je me nomme Waldorick d'Avalon, je viens d'arriver de Polignac avec mon fiancé Xavtheone de Normandie, nous voyageons avec nos chevaux et une mule, ...jusqu'à présent, nous sommes tous en excellente santé et n'avons rencontré aucun cas de maladie suspecte sur notre chemin... mais nous comprenons vos mesures d'urgence et nous y plierons avec bonne volonté !
de plus, il faut que vous sachiez que là d'où je viens, je suis considérée comme herboriste et guérisseuse, et donc , si mes connaissances peuvent vous être d'une quelconque utilité, c'est avec plaisir que je me propose de vous aider... nous ne transportons aucune denrée et aucun autre animal avec nous que nos chevaux et ma mule, qui elle, imbibée d'alcool de noix du matin au soir, elle complètement désinfectée de l'intérieur...!
Waldorick ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire moqueur en pensant à Raphaëlle, la mule qui lui coute une fortune en notes de tavernes....

bentich a écrit:: Ben aprés s'etre occupe de Nuit entendir du bruit au dehors et il appercut les deux quidams qui ce matin etait arrive
Bien le bonjour chere dame Waldorick ar a vous aussi messire Xavtheone, je vous prie de rentrer, le medecon de garde du campement, vous recevra des que possible, vous trouverez de quoi vous reposer et vous restaurer l'interieur, vos animaux peuvent etre mit dans l'enclos reserve a cet effet, qui se touve a quelques pas sur votre droite,mn collegue ou moi-meme allons nus en occupe, prenez vore necessaire acev vous. Quand à vos qualités d'herboriste je crois que notre medecin sera ravi que vous puissiez peut etre l'aider
Et excusez encore cette formalité, mais on n'est jamais trop prudent
Je vous remercie de votre collaboration

Ben s'effaca et laissa entrer les deux nouveaux arrivants

sir_hugo a écrit:: Sir_hugo était toujours en poste devant les portes de campement. Il vit arriver Arrivé ben et le salua. Il lui dit :
- Je suis toujours en poste ici, si tu as besoin d'aide, pour quoi que ce soit, tu m'appelle! Et je viendrai de suite !
Sir_hugo attendit la réponse de ben, tout en veillant aux nouveaux arrivants.

Luther Strauss a écrit:: Strauss arriva en courant à la quarantaine. Le bon vieux Doc teutonnique fatigué de son voyage pour venir ici remplacer kam, s'était assoupi et voilà seulement qu'on était venu le reveiller. Des voyageurs venaient de se présenter à la quarantaine. Il avait aussitôt bondit, et s'était rué au camp, prenant à peine le temps d'enfiler son beau couvre chef rouge...
L'allemand massif, quoiqu'un peu rondelet salua rapidement Ben et Hugo, les remerciant d'avoir accueillit les voyageurs. Puis il se présenta à ceux ci.
Ach! Mes amis, bienvenue au Puy! Pardonnez mon retard, ch'espère ne pas fffous avoir fait attendre. Appelez moi Strauss, je remplace le médecin Kamharley qui s'est rendu à Nîmes d'urgence. Avant tout , permettez moi de vous remercier pour votre bonne volonté!
Je vais vous conduire à votre tente.
Il franchirent alors l'enceinte et pénetrèrent dans le petit camp où se mêlaient quelques personnes, attendant devant un feu que le temps passe, jouant au quarte, écrivant des missive etc... Au fond un riche marchand furibond d'avoir été enfermé ici avec les autres ne décolèrait pas. Il avait fallu appeler la garde en renfort pour l'obliger à effectuer sa quarantaine comme tout le monde.
Strauss mena le couple jusqu'à une tente encore innocupée.
Voilà, vous êtes chez vous! Il y a des feu de camps à votre disposition, dispersé ça et là, des baquets d'eau bouillante pour laver vos vêtements, des repas sont délivrés chaque jours, et nous avons même un peu de bière fournie par l'Antre du pirate, la taverne du docteur Kamharley. Si vous souhaitez avertir des gens de votre arrivée, écrire des messages ou que sais je, n'hésitez pas à vous adresser aux gardes. Si jamais vous remarquez sur vous, ou sur une autre personne des ganglion noirs au niveau du coup, aisselle, abdomen, des fortes fièvres, des convulsion, isolez la personne et faîtes moi prévenir immédiatement.
Nous avons de la thériaque pour faire face, et je vous assure que je ne laissera pas tomber les personne qui se trouvent ici. Foi de Strauss! Comptez sur moi.
Il mis à jour les registres de quarantaine, inscrivant le couple, leur provenance et toutes les infos qu'ils avaient pu donner. En entendant que la dame waldorick était herboriste il s'arrêta d'écrire et relava la tête surpris. Il lissa sa grosse moustache et reprit la parole.

Vraiment Frau Waldorick? Herboriste et guerisseuse? Voilà une sacrée bonne nouvelle! Ou souhaitez vous vous rendre? Une ville particulière du Languedoc ou bien continuez vous votre route vers le soleil et l'Argaon? Votre aide sera la bienvenue! Les médecins de ce comté sont débordés! Moi même je viens de Franckfurt! C'est vous dire! Héhéhé ! A propos de Franckfurt, vous me parlez de votre bourriquot pleine de bière pour prévenir de l'infection? Voilà une mesure qui me plait! Je pense qu'il serait sage que nous en usions également, au nom de la médecine! Je vous ferai amener une bonne bière tout à l'heure afin de trinquer à notre victoire sur la peste!

bentich a écrit:: Salut Doc, et bonne chance,
Se tournant vers hugoH
Pas de probleme mon ami, mais je vais voir si on pourrait pas te remplacer, ta chere Eleonor, va commencer a la trouver mauvaise si tu passe tes journees et tes nuits ici
Ben lui tendit de quoi se nourir, une miche de pain et quelque morceau de viande sechee, et une houtre pleinde de biere
Bon la biere, tu nous la planque faudrait pas qu'on la vide aujourdhui, bon je vais faire mon rapport et continuer ma ronde dans notre village

waldorick a écrit:: Waldorick sourit en entendant les propos du dr Strauss, elle le trouve déjà sympathique et pendant que Xav range leurs affaires dans la tente de fortune qui leur a été désignée, elle s'approche de lui pour lui confirmer sa proposition d'aide et lui faire part de quelques unes de ses idées concernant ce fléau.... Elle lui tend la main pour le saluer et d'un petit signe de tête lui fait comprendre qu'elle aimerait lui parler de ses observations ...
-permettez-moi, cher Docteur Strauss de vous soumettre quelques propositions qui me tournent dans la tête depuis quelques temps déjà...
bien-sûr, je ne suis qu'une modeste herboriste et je n'ai pas vos connaissances en medecine humaine mais j'observe depuis mon plus jeune âge les mystères de la nature et j'ai depuis longtemps le gout des herbes et de leurs vertus.... Aussi j'ai cru remarquer sur des cadâvres d'animaux morts étrangement des marques de minuscules morsures et aussi qu'ils étaient infestés de puces...je me trompe peut-être mais je pense que ces dites puces pourraient aussi être responsables de cette maladie ... contre les cas déclarés de peste, je suis impuissante mais contre les puces, j'ai une solution préventive toute simple, peu onéreuse, voir même gratuite, que je pratique depuis longtemps sur les animaux de compagnie qu'on m'apporte.... je suis pratiquement certaine que l'on pourrait s'en servir en prévention à défaut de guérison...
Waldorick fouille son sac à médecines douces et en sort un flacon empli d'un liquide verdâtre, elle l'ouvre et fait sentir son contenu au bon docteur..... elle sourit devant son air étonné...
- oui, cher ami, c'est bien ce à quoi vous pensez, de l'essence de menthe !
-A Angoulême, ou je tenais l'Antre de la Louve, on m'apportait des chiens, des chats, des poules même parfois qui souffraient tous de la même chose ... ils étaient bourrés de puces.... et dans ce cas, un seul remède et radical, les frotter avec des feuilles de menthe fraiche, ces minuscules bestioles en détestent l'odeur, on peut aussi déposer quelques feuilles dans les endroits où vivent et dorment les animaux infestés...
....alors je me suis dit que pourquoi pas avec les hommes .... se frotter de menthe chaque matin, que ce soit des feuilles fraiches que l'on trouve partout, déjà en cette saison ou avec de l'alcool de cette herbe, voire même pourquoi pas en boire en tisane... ça ne peut pas nous faire de mal, j'en donne quelque fois à ma mule, sous forme alcoolisée, cela va sans dire, et elle n'a jamais souffert de rien d'autre que de delirium tremens , les soirs d'abus ! ... autre chose encore , j'ai toujours brulé moi aussi les rats et autres rongeurs trouvés mort en faisant bien attention de ne pas y toucher de manière directe... je pense que seul le feu est à même de détruire ce mal quand il est présent dans une charogne...
Waldorick regarde le medecin a l'air songeur et se demande ce qu'il va en conclure ....
-bien entendu, je m'en remet à vos ordres, c'est vous le spécialiste, juste parfois, en additionnant les connaissances diverses on avance plus vite dans les cas d'urgence ...... et je ne voudrais en aucun cas empieter sur votre domaine qui me passionne également mais pour lequel il me faudra encore quelques années d'études.... pour ce qui est de nos projets, nous voulons continuer vers le sud, notre destination de départ est Béziers mais pour cette semaine, je reste à vos côtés... prête à vous aider...
Waldorick se tait à présent, elle a soif, elle regarde Xav qui l'appelle et prend congé momentanément du savant allemand ....
-bien, je vais vous laisser réfléchir à tout ça... je suis un peu fatiguée après cette nuit de route, Xav m'attend, il est un peu inquiet à l'idée que je m'expose pour vous aider mais bon... c'est ma vocation de soigner quand je le peux , donc n'hésitez pas .....

Anais-Nailine a écrit:: Anais-Nailine, qui avait décidé de déménager et par là de voyager, se retrouva devant le camp de quarantaine, légèrement surprise.
-Bonjour à vous. Je viens d'arriver au Puy, et j'ai eu le désagrément d'apprendre qu'il y a une épidémie de peste ici. Je viens donc me conformer à la quarantaine.

Luther Strauss a écrit:: Le compagnon de la Dame Waldorick commençait à installer leurs affaires tandis que l'herboriste fit signe à Strauss d'approcher. Celui ci termina d'écrire quelque chose sur un registre et fut tout ouïe. Souriant il l'écouta. Elle lui raconta ce qu'ele avait observé et ce qu'elle en avait conclut, et surtout lui annonça avoir peut être une méthode de prévention.
Alors ces satannées puces pourraient être le lien entre le fléau animal et le fléau qui frappe les hommes? Ma foi, voilà qui expliquerai l'efficacité ,relative certes, des fumigations que nous effectuons, ça doit repousser les puces... Et vous auriez une méthode pour nous prévenir de la morsure de cette engence de la créature sans nom?? Créfieu, ce serait une sacrée bonne nouvelle!
Elle sorti alors un petit flacon de son sac, dont le liquid présentait une couleur verdâtre, non sans rappeler le désinfectant émeraude de Kam. Il huma alors le fiole, emplissant ses poumons d'un fort arôme de menthe... Strauss releva la tête étonné, ce qui déclencha un sourire de l'herboriste, et appela des explications.
ALors comme ça vous avez remarqué que cette forte odeur repoussait les puces? Morbleu c'est une découverte capitale dont j'ignorai tout! Et on pourrai l'appliquer aux hommes...
Il paru réfléchir un instant, le regard perdu dans le vide, lissant sa fière moustache... puis ses yeux s'éclairèrent.
Ach, Ja, ça se tient tout à fait! C'est le même principe que certains utilisent, à savoir s'enduire les vêtements d'huile, ou les frotter contres des chèvres, mais en plus agréable, et put être plus efficace. Si seulement ça pouvait fonctionner! Et vous croyez qu'on pourrait brûler de la menthe pour essayer de faire une fumée protectrice? Oualala je crois que vous venez d'ajouter une arme maitresse à notre arsenal! Je vais prévenir par pigeon Kamharley sur le champ!
Ah au fait, votre humilité vous fait honneur, mais ne vous rabaissez pas chère consoeur! Ce sont les faits et pas les titres qui font la valuer des gens... Sinon, je Kam m'a averti qu'à Béziers, quelques cas de pestes isolés sont apparu. Là bas aussi vous serez utile! En tout cas merci pour votre aide inestimable! Reposez vous de votre voyage maintenant, je ne veux pas abuser.
Strauss était tout exxité à l'idée des nombreuses possibilités qu'offraient cette technique et comptait avertir Kam sur le champ. Il avait par ailleurs remarqué que le compagnon de l'herboriste semblait lui faire signe. Il se retira, adressant un salut amical de la main et alla enregistrer la nouvelle venue.
Frau Anais-Nailine? Bienvenue au Puy! Je suis Strauss, le remplçant du médecin Kamharley. Je vous remercie de tout coeur de vous êtres présentée à la quarantaine et épsère que celel ci se passera au mieux. Vous avez de la chance, il reste encore quelques tentes innocupées. Vosu avez à votre disposition feu de camp, baquets d'eau bouillante, pigeons, et bien évidement des repas... Si vous remarquez quelques chose d'anormal, une personne aux symptômes étranges, bubons noirs, fièvres, convulsions, délires... faites vite prévenir la garde. Nous pouvons tenter quelques chose poru soigner le malheureux. Ca marche des fois...
Aller courage!
Strauss mit à jour le registre puis fila envoyer un message à Kam

waldorick a écrit:: Waldorick se lève et réveille Xav, c'est l'aube du troisième jour de leur quarantaine... comme tous les matins, elle prépare de la tisane à la menthe pour commencer la journée....deux précautions valant mieux qu'une, elle en froisse quelques feuilles sèchées et les met dans les poches de leurs vêtements.... le reste, Xav le parsemera sur le sol de la tente avant la prochaine nuit.... la dernière dans le camp, elle l'espère...
Et comme tous les matins, depuis qu'ils sont là, elle propose son breuvage aux autres "pensionnaires", certains rechignent encore mais finissent par se laisser tenter... ça sent bon, c'est chaud et c'est gratuit....!
Passé ce rituel matinal, ils s'en vont dans l'enclos pour s'occuper de leurs chevaux et de la mule qui commence à la trouver raide de ne pouvoir gouter aux spécialités alcoolisées du terroir.... Rapha tire la tronche qu'elle a déjà naturellement longue et Waldorick, bonne pâte, vide dans son picotin, une fiole d'ADN pour adoucir son courroux ...
Vivement qu'ils obtiennent cette fameuse permission de sortir du camp.... ce serait quand même bien qu'ils puissent visiter un peu la région avant de reprendre la route....
Elle aimerait aussi recevoir des nouvelles du dr Kam, savoir ce qu'il en pense et ce qu'elle pourrait faire pour les gens de Béziers, qui parait-il, commencent à être touchés par le fléau...

Luther Strauss a écrit:: L'allemand opulent traversa le camp prestement, brandissant toutes sortes de parchemins... Il cherchait des yeux la tente de Waldorick mais le vieil homme distrait avait oublié où est ce qu'il l'avait logée... Quand enfin il trouva son chemin, il vint se présenter à elle tout essouflé.
Ach Frau Waldorick... pardonnez mon retard, j'espère ne pas vous avoir trop fait attendre. Je viens de recevoir la réponse de Kam. Il est emballé par votre idée de prévention par la menthe et en parle d'ailleurs avec les médecins disponibles. Apparement nul ne conteste! Kam semblait vraiment content! D'ailleurs il m'a envoyé vos certificats de quarantaine, ainsi qu'un laissez-passer qui vous évitera la quarantaines sur la route de Béziers, et ailleurs si besoin, tant que c'est dans le cadre de votre métier d'herboriste.
Apparement, il y aurai au moins deux cas de peste à Béziers, votre présence soulagera probablement l'équipe déjà en place. Nous sommes très reconnaissants de l'aide que vous souhaitez apporter au Languedoc, et votre geste ne sera pas oublié, croyez moi.
Voici vos certificats et laissez-passer, j'espère que votre séjour dans le camp n'a pas été trop désagréable, et j'espère surtout que le fléau vous épargnera vous et votre compagnon! C'est un honneur d'avoir fait votre connaissance Madame.
Je vous souhaite un franc succès là où le vent vous portera!

Strauss fendit son visage d'un large sourire en tendit les deux certificats, ainsi que le précieux laissez-passer. Il salua chaleureusement le couple puis alla délivrer un certificat la dame qui s'était présenté en même temps qu'eux.

pour waldorick: https://2img.net/r/ihimizer/img406/5719/certificatdequarantainejj0.gif
pour son compagnon: https://2img.net/r/ihimizer/img153/4624/certificatdequarantaineyp1.gif
pour Anais-Nailine: https://2img.net/r/ihimizer/img266/2334/certificatdequarantainexn1.gif

et le laissez passer de Waldo et son Xav:

Anais-Nailine a écrit:: Anais-Nailine jeta un coup d'oeil au certificat et sourit.
-Je vous remercie de me le remettre ainsi, Docteur. Je vous souhaite donc bon courage avec cette épidémie.

Luther Strauss a écrit:: Strauss rendit son sourire à la jeune femme et lui répondit d'une voix bienveillante.
Prenez soin de vous! Bon séjour! Et en cas de problème, je suis à votre service.

waldorick a écrit:: Waldorick rattrappe le dr Strauss pour lui faire ses salutations....
- merci beaucoup pour le laissez-passer que vous nous avez délivré, j'en ferai bon usage, ne vous en faites pas .... nous nous arrêterons à Alais ou à Nisme et je verrai déjà ce que je peux faire là-bas .... puis nous rejoindrons Béziers ou je me mettrai au service du médecin résidant .... si j'en ai le temps, je vous tiendrai au courant de l'évolution de ce fléau ....
Xav arrive derrière Waldorick, serre la main de l'allemand et s'en va chercher les montures déjà harnachées ... Waldorick le rejoint ....

Playsance a écrit:: Le soldat la menait toujours vers le camp de quarantaine, mais après qu'elle lui eut fait un sourire enjoleur, et eut montré par mégarde une des deux excroissances qu'elle cachait sous son corsage, il avait ralenti le rythme et relaché sa poigne.
Dis mon joli, tu fais souvent des nuits de garde au camp? Ca paye bien, soldat dans l'Ost? La solde est versée bientôt? Viens me voir, dès que tes bourses sont pleines!
Il avait sourit goguenard, et l'avait fait entrer dans le camp. Il la laissa sur place avec pour instruction d'attendre le doc. Soit.. elle savait attendre les hommes...

nuitcristaline a écrit:: Sachant Luther Strauss débordé entre les certificats de quarantaine, les laissez-passer, osculter etc...
Nuit arriva pour lui donner un coup de main, profitant que sa première patiente dort au cabinet médical.
Elle voulait aussi voir le remplaçant de son homme, pour qu'il lui initie sa connaissance en plantes.
Nuit fît le tour du camp, voir si personne ne manquait de rien et vit une jeune femme, qui essayait
de séduire un de ces soldat. Nuit arriva tout sourire en s'adressant à la jeune femme.
Bonjour, Je suis Nuitcristaline, élève médecin du puy, je vais m'occuper de vous. Suivez moi...
Je vais vous poser quelques questions et vous examiner.
La jeune femme la suivit dans une des tentes, à l'abri de tout regard, de façon à être tranquille
pendant l'entretien. Elle lui demanda son nom et l'inscrivit dans ses registres ainsi que son nom et date
d'arrivée de la voyageuse.
D'ou venez vous ? Aviez vous déjà entendu parler de cas de peste à l'extérieur du Languedoc ?
Souffrez vous d'une fièvre étrange ? De convulsions ? De ganglions noirs sous les aisselles ?
Au ventre ? Au cou ? Ou autres symptômes étranges.
Déshabillez vous je vous prie que je vérifie !!!

Calixte a écrit:: L'évêque arriva à l'entrée de l'espace de quarantaine. Il voulait venir saluer et rassurer les personnes qui attendaient là en espérant ne pas être contaminé. Il attendit là un instant qu'un médecin lui donne les consignes sanitaires afin de ne pas être contaminé lui aussi.

nuitcristaline a écrit:: Le temps que la jeune femme se déshabille, Nuit vit à travers la toile de tente couleur écrue,
grace à la lumière du jour, une silhouette. Elle sortit et reconnue l'évèque. Elle se dirigea vers lui.
Monseigneur, que faîtes vous par ici ? Ce n'est pas très prudent de venir au camp de quarantaine.
Nous espèrons bien combattre ce terrible fléau. Suivez moi, je vais vous donnez une protection pour vous préserver.
Il vous suffit de porter ce masque avec un long bec pointu dans lequel vous respirerez des fumigations sensées tuer les miasmes.

Elle s'arrêta, regarda l'évèque et le questionna:
Dîtes moi Monseigneur ! êtes vous en bonne santé ? N'avez vous pas ressenti quelques symptômes étranges?
Veuillez me pardonner de vous poser tant de questions ! mais ... pour le bien de tous, je me dois de le faire.

Calixte a écrit:: Je me sens très bien. Je suis plein d'enthousiasme d'être en votre cité. J'attend cela depuis longtemps. Je suis au meilleur de ma forme pour prier pour vous et avec vous !

Playsance a écrit:: Playsance avait suivi l'élève, un peu dépitée qu'on ne lui attribue qu'une éleve. mais puisque l'élève lui demandait de se déshabiller, et bien, ça pourrait devenir amusant.
Mon nom est Playsance, je viens de Bretagne, j'ai fui les conflits.. J'dois dire que c'est ben bon pour les affaires, question soldat en manque, mais faut avoir envie de passer entre les volées d'arbalètes! Là, puis moi, c'est le soleil, qui me plait.. Je suis arriv....
Mais l'élève sortait déjà, alors que PLaysance n'en était qu'à oter encore ses poulaines.
Ah, ben la pt'tite mère, où elle va?
La p'tite mère, elle interpellait dehors un curé, un concurrent en robe, un de ceux qui aimait bien aussi attirer à lui les chairs fraiches, droit sorties des monastères... pfff, gacheur de clientèle!
Playsance ôta prestement sa robe, resta en chemise de dessous, dont elle se dégagea du haut, et nue jusqu'à la taille, les manches tombant le long des hanches, elle sortit pour rejoindre l'élève infirmière et son intelocuteur en bure.
Ahh, mon père, vous tombez bien, j'ai grand besoin de prier, à mon tour, et surtout pour le salut de mon corps!! Mettrez vous votre enthousiasme à mon service? En échange j'offrirai mes services pour mettre en branle votre enthousiasme! Plus honnête comme partage, y'a pas! On tope??

Calixte a écrit:: Le jeune évêque remarqua l'attitude déplacée de la jeune femme qu'il repoussa avec ces mots :
Mon enfant, un peu de tenue ! Faites preuve de plus de Foi et de moins de luxure ! Ne connaissez-vous point les Enseignements d'Aristote et de Christos ? Votre attitude est déplacée envers l'homme d'Eglise que je suis !
Ensuite il se mit à réciter des prières dont celle-ci :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Ainsi soit-il.

nuitcristaline a écrit:: Nuit dialoguait avec l'évèque, lorsque tout à coup elle vit la jeune femme sortir de la tente à moitié nue.
Ni une ni deux, par respect envers Monseigneur Nolivos, elle détacha sa cape blanche pour en recouvrir sa patiente, de façon à cacher son torse nu. Décidemment Nuit, n'avait pas de chance avec lui !!! Chaque fois qu'ils se rencontraient, un petit incident survenait.
Excusez là Monseigneur !
Puis se retournant vers la femme de petite vertu qui commençait à faire des allusions malsaines:
Allons voyons, n'importunez pas cet homme d'église ! avec ces choses-là.... svp !
L'évèque la sermonna, puis récita une prière pour tenter de la ramener dans le droit chemin.
Une fois celle ci terminée, Nuit prit la jeune femme par le bras et la ramena dans la tente pour l'osculter.
Finissez de vous dévêtir, je vous prie, et venez vous allonger sur ce lit, que je puisse vous examiner.
Nuit eut un début de fou rire en repensant à la scène qui venait de se produire...

Playsance a écrit:: Playsance se laissa emmener par Nuitcristaline en riant!
Mais qu'est ce qu'il a, le curé? Il dit déjà la messe? Laissez moi avec lui, la belle, je sais m'agenouiller mieux que quiconque!! Je l'offusque, peut etre, le curé?? Je ne suis pas une créature d'Aristote, peut etre?? Depuis quand les ouailles importunent les hommes d'église? Ah mais si les hommes portent la robe, je vous le dit, il est temps que les femmes enlèvent la leur! C'est pour pas confondre!! Ainsi soit il!!!
Elle hurla les trois dernières phrases alors qu'elle entrait dans la tente, tournant la tête vers l'homme d'église pour qu'il entende bien.
Puis Playsance revint à celle qui allait l'examiner, posa la cape surs le lit d'examen, où elle tomba comme un suaire prêt à être chiffonné.
Alors.. que je me déhabille.. Oui!
D'un mouvement de hanches, un geste de la main, et la jupe se déploya autour de ses jambes, tombant comme une feuille morte à ses pieds. Plaisance se laissa regarder, fixant par en dessous la jolie infirmière.
Il faut palper, tâter et inspecter de près? Rappelle ton curé, s'il aime que les activités saines, le jardinage, je lui propose de toucher le persil! Et chuis bonne fille, il paye pas, le curé!! Pour les curés, je fais la botte gratuite! Et sinon, pour etre sure que chuis pas malade, vas y toi, tâte, palpe et inspecte!
Playsance s'allongea complaisemment sur le lit ,un bras sous la tête, attendant qu'on l'examine.

Calixte a écrit:: Je me sens très bien. Je suis plein d'enthousiasme d'être en votre cité. J'attend cela depuis longtemps. Je suis au meilleur de ma forme pour prier pour vous et avec vous !

Playsance a écrit:: Playsance avait suivi l'élève, un peu dépitée qu'on ne lui attribue qu'une éleve. mais puisque l'élève lui demandait de se déshabiller, et bien, ça pourrait devenir amusant.
Mon nom est Playsance, je viens de Bretagne, j'ai fui les conflits.. J'dois dire que c'est ben bon pour les affaires, question soldat en manque, mais faut avoir envie de passer entre les volées d'arbalètes! Là, puis moi, c'est le soleil, qui me plait.. Je suis arriv....
Mais l'élève sortait déjà, alors que PLaysance n'en était qu'à oter encore ses poulaines.
Ah, ben la pt'tite mère, où elle va?
La p'tite mère, elle interpellait dehors un curé, un concurrent en robe, un de ceux qui aimait bien aussi attirer à lui les chairs fraiches, droit sorties des monastères... pfff, gacheur de clientèle!
Playsance ôta prestement sa robe, resta en chemise de dessous, dont elle se dégagea du haut, et nue jusqu'à la taille, les manches tombant le long des hanches, elle sortit pour rejoindre l'élève infirmière et son intelocuteur en bure.
Ahh, mon père, vous tombez bien, j'ai grand besoin de prier, à mon tour, et surtout pour le salut de mon corps!! Mettrez vous votre enthousiasme à mon service? En échange j'offrirai mes services pour mettre en branle votre enthousiasme! Plus honnête comme partage, y'a pas! On tope??

Calixte a écrit:: Le jeune évêque remarqua l'attitude déplacée de la jeune femme qu'il repoussa avec ces mots :
Mon enfant, un peu de tenue ! Faites preuve de plus de Foi et de moins de luxure ! Ne connaissez-vous point les Enseignements d'Aristote et de Christos ? Votre attitude est déplacée envers l'homme d'Eglise que je suis !
Ensuite il se mit à réciter des prières dont celle-ci :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Ainsi soit-il.

nuitcristaline a écrit:: Nuit dialoguait avec l'évèque, lorsque tout à coup elle vit la jeune femme sortir de la tente à moitié nue.
Ni une ni deux, par respect envers Monseigneur Nolivos, elle détacha sa cape blanche pour en recouvrir sa patiente, de façon à cacher son torse nu. Décidemment Nuit, n'avait pas de chance avec lui !!! Chaque fois qu'ils se rencontraient, un petit incident survenait.
Excusez là Monseigneur !
Puis se retournant vers la femme de petite vertu qui commençait à faire des allusions malsaines:
Allons voyons, n'importunez pas cet homme d'église ! avec ces choses-là.... svp !
L'évèque la sermonna, puis récita une prière pour tenter de la ramener dans le droit chemin.
Une fois celle ci terminée, Nuit prit la jeune femme par le bras et la ramena dans la tente pour l'osculter.
Finissez de vous dévêtir, je vous prie, et venez vous allonger sur ce lit, que je puisse vous examiner.
Nuit eut un début de fou rire en repensant à la scène qui venait de se produire...

Playsance a écrit:: Playsance se laissa emmener par Nuitcristaline en riant!
Mais qu'est ce qu'il a, le curé? Il dit déjà la messe? Laissez moi avec lui, la belle, je sais m'agenouiller mieux que quiconque!! Je l'offusque, peut etre, le curé?? Je ne suis pas une créature d'Aristote, peut etre?? Depuis quand les ouailles importunent les hommes d'église? Ah mais si les hommes portent la robe, je vous le dit, il est temps que les femmes enlèvent la leur! C'est pour pas confondre!! Ainsi soit il!!!
Elle hurla les trois dernières phrases alors qu'elle entrait dans la tente, tournant la tête vers l'homme d'église pour qu'il entende bien.
Puis Playsance revint à celle qui allait l'examiner, posa la cape surs le lit d'examen, où elle tomba comme un suaire prêt à être chiffonné.
Alors.. que je me déhabille.. Oui!
D'un mouvement de hanches, un geste de la main, et la jupe se déploya autour de ses jambes, tombant comme une feuille morte à ses pieds. Plaisance se laissa regarder, fixant par en dessous la jolie infirmière.
Il faut palper, tâter et inspecter de près? Rappelle ton curé, s'il aime que les activités saines, le jardinage, je lui propose de toucher le persil! Et chuis bonne fille, il paye pas, le curé!! Pour les curés, je fais la botte gratuite! Et sinon, pour etre sure que chuis pas malade, vas y toi, tâte, palpe et inspecte!
Playsance s'allongea complaisemment sur le lit ,un bras sous la tête, attendant qu'on l'examine.

TockeLeFrogeron a écrit:: Tocke arriva dans l abri du médecin, il constata avec joie que monseigneur Nolivos était présent, 11 fit révérence en le voyant, monseigneur heureux de vous voir ici,
Voyant Nuitcristaline raccompagner une dame à demie nue.
Et bien comme vous le voyer il y a beaucoup de travail à faire. Beaucoup ignorent encore la voie à suivre.
Quand nuit revint tocke lui demanda l habit pour se protéger ce fléau. Certes, cet accoutrement était blizzard, mais il faut bien ce protéger.
As-tu vu des cas récament cher dame ? Ha !! non je devine ce que tu penses, j ai pas besoin d ètre ausculté. Je suis en pleine santé.
Tocke revêtit l habit.

Calixte a écrit:: Calixte fut surpris par cette rencontre. Il était en Languedoc, terre réputée pour ses hérésies, il ne pensait faire la rencontre de fille de mauvaise vie. Regardant ses braies il se dit que la femme divaguait quand elle parlait d'homme en robe. La luxure ne mène à rien de bon se disait-il en lui-même alors qu'il s'éloignait en priant pour la pauvre fille qui était loin de la voie d'Aristote.

nuitcristaline a écrit:: Sa patiente fut très coopérative. Elle s'allongea et Nuit commença l'oscultation.
Tout en la palpant elle réitera ses questions:
D'ou venez vous ? Aviez vous déjà entendu parler de cas de peste à l'extérieur du Languedoc ?
Souffrez vous d'une fièvre étrange ? De convulsions ? De ganglions noirs sous les aisselles ?
Au ventre ? Au cou ? Ou autres symptômes étranges.
En attendant ses réponses, elle la palpa .... Pas de ganglions enflammés siégeant à l'aine ou au creux de l'aisselle.
Elle examine ses bras ils ne sont pas couverts de bubons, sa gorge et son visage n'ont pas de pustules purulentes
Ses yeux ne sont pas embués de fièvre .
Elle eut un léger sourire, sa patiente n'avait aucun signe clinique de peste

Vous pouvez vous rhabiller ! vous êtes en parfaite santé. Nous allons vous gardez trois jours, je suis désolée pour vous ! mais les ordres sont les ordres. Je vais vous emmener dans une tente, ou vous aurez tout ce qu'il vous faut, pour vous laver, faire votre lessive, ainsi que de la nourriture. Ah oui j'oubliais !!! il est préférable de faire abstinence en ce moment.
Elle l'accompagna, et la laissa devant sa tente, puis repartit en ricarnant.
Elle vit son ami Tocke avec l'évéque, elle lui ramena un masque, pour se protéger, puis il se renseigna sur l'évolution de la peste dans leur village.
Nuit le rassura de suite, en affirmant, qu'il n'y avait aucun cas pour le moment. Elle eut un sourire lorsqu'il la devança, en lui disant qu'il n'avait pas besoin d'être osculter... L'évèque lui ! était outré du comportement de la jeune femme....

Lamedril a écrit:: À l'apparition de la peste, Lamedril avait pris toute sa famille et s était réfugié dans un campement Tres retiré. Loing de tout ils se croyaient tous en sécurité. Les premiers mois se passèrent sans encombre. Un matin Friris son jeune fils ramena un manant qui semblait épuisé. Il était couvert de la tête au pied et son visage était dissimulé sous un capuchon. Comme tout bon Languedociens Lamedril invita l homme à sa table et lui proposa de petites besognes en échange d un gîte et de nourriture. Le lendemain l'homme toujours soigneusement couvert , il sortie de la petite grange très tôt et partie avec Lamedirl couper du bois en forêt.La journée se passa sans encombre, malgré quelque signe fatigue de l étranger, ils finirent la journée sans encombre. Au retour Lamedrill proposa à l'homme de se reposer quelques jours avant de reprendre le travail. L'étranger accepta par un signe de tête.
Le lendemain, l homme ne sortit pas de la journée. À la vue de son absence, Mulia la femme de Lamedirll alla lui porter sa nourriture.
En entrant dans la petite grange une main salle, couvert de plaies et de chair en putréfaction l aggripa.
L homme à genoux en simple braie était couvert de taches et de plaie qui dégageaient une odeur terrible. Elle réussit à de dégagée et fuit. L'étranger ayant plus de force , s écroula sans vie sur la terre battue. Immédiatement Mulia courut au ruisseau ce lavée. Elle ne dit pas mots de cette histoire à personne, il dit simplement à Lamedril que l homme ne semblait pas bien. Sûr ces dires il alla jeter un oeil rapide avant de réaliser selon c'est faible connaissance que l homme avait la dite peste. Aussitôt il fit brûler la petite grange. Croyant cette histoire régler, la vie se poursuivra quelque temps, jusqu'au jour où des taches apparut sur sa femme, sa fille, et c'est 2 fils. Lamedril a été le dernier atteint par cette étrange et méconnue maladie. Sa femme mourut en premier suivit de ces enfants. Accabler par le désespoir,
Il prit la route ver la ville du Puy où il avait des médecins. La route était longue et dur, chaque pas était de plus en plus difficile. Arrivé enfin au campement d accueil, il était à bout de force il s écroula devant la tente principale.

nuitcristaline a écrit:: Nuit était au camp, donnant pour certains des laisser passer , pour d'autres , quelques soins.
Une fois sa visite terminée, elle s'apprétait à repartir chez elle. Il était tard. La nuit était tombée depuis longtemps. Torche en main, elle se dirigeait vers la sortie. Une masse noire attira son attention. Elle se précipita, lorsqu'elle vît un homme épuisé à terre.
Elle appela des soldats. Les stoppant net ! Au moment ou ils voulurent soulever ce corps.
Miséricorde !!! ne le touchez pas. attendez moi ! je vais vous chercher des masques, et toi tu vas me chercher des gants. On se retrouve ici et on s'équipe avant de faire quoi que ce soi.
Nuit revint avec les masques et le soldat avec des gants. Ils s'équipèrent tous.
Bon !! on est tous protégés ? vous avez bien attachés vos masques ? mit vos gants ?
Alors emmenez le moi sous la tente que je l'examine et restez prés de moi je vous prie ! on ne sait jamais si j'ai besoin de vous.
Ils déposèrent le malade sous la tente indiqué. Nuit lui demanda s'il l'entendait , car elle voulait avoir des renseignements à son sujet. Elle attendit ...

Lamedril a écrit:: Après quelques minutes Lamegril ouvrit les yeux, il entendait une voix de femme lui parler, mais il avait trop peut de force pour parler, il essaya de lever le bras, mais il était trop lourd. Il laissa l infirmière faire c'est examen et juger d elle-même son états.

nuitcristaline a écrit:: Nuit savait diagnostiquer le mal, mais était incapable d'en déterminer l'origine. Tous les efforts que faisaient les médecins, étaient fait pour limiter la contagion. Avant d'agir, elle eut une pensée pour ses enfants, son Kam, Tocke, qu'elle aurait aimé avoir prés d'elle pour prier.
Avec précaution, elle le déshabilla, ne le laissant qu'en braie. L'examina pendant un bon moment sur tout le corps, à priori rien. Elle sentait des gouttes de sueur perler sur son front malgré le masque. Elle demanda aux gardes, de ne laisser pénétrer aucun étranger, sans lui avoir fait jurer sur les évangiles, qu'il ne venait pas d'un lieu infecté. elle demanda qu'on lui ramène au plus vite du genièvre, des branches de pin, de genêts, de frêne de façon à les faire brûler.
Ainsi les fumées dégagées par la combustion de divers produits, produiraient une grande efficacité contre les "miasmes".
Nuit ne pouvait rien faire de plus. Elle prit ses vêtements et sans chercher à comprendre, demanda à ce qu'on les brûle par précaution. Il lui fallait attendre son reveil, pour en savoir plus...

Lamedril a écrit:: Après l examen, Lamedril perdit à nouveau connaissance. Il reprit conscience au bout de quelques heures. L infermère était joujou là.
Il dit faiblement: merci cette fumée me fait du plus grand bien. Il avait peine a gardé les yeux ouverts il réussisais a resté éveillé. Tranquillement il sentait la vie quitté son corps.

nuitcristaline a écrit:: Profitant d'un moment de lucidité, Nuit en profita pour le questionner.
Dites moi ! d'ou venez vous ?
Qu'avez vous fait pour être si faible ?
Avez vous des maux de tête ?
Comment vous appelez vous ?
Depuis quand êtes vous malade ?
Elle attendit ses réponses avec impatience

Lamedril a écrit:: Lamedril Prit difficilement la parole.

Je me nomme Lamedril, j ai quitté Nîmes à l'apparition de la peste pour me réfugier dans un campement familial retiré, mais mon fils a amené un matin un voyageur qui à donner cette malédiction a ma famille et a moi. 2 jours plus tard l homme était mort, le corps couvert de tâches. À partir de là tout c'est enchaîné. Malade à mon tour j est décidé d aller cherché aide ici.
Sur ce il perdit encore concience

nuitcristaline a écrit:: Nuit se glaça à entendre parler cet homme, qui avait pour espoir qu'on le sauve.
Pourquoi ici, surtout en ce moment je suis seule à me battre contre ce fléau pensa t'elle.
Elle reverifia le corps de l'homme, elle ne voyait aucune trace de charbon. elle regarda sous ses aisselles et là en bougeant ses poils, elle vit deux taches noires. Nuit eut les larmes aux yeux.
Elle se recula, voyant l'homme inconscient et se mit à prier Aristote, pour préserver ses enfants surtout et l'épargner s'il jugeait qu'il était trop tôt.
Elle sortit de la tente et se mit à pleurer. Ce qu'elle redoutait tant, était arrivé.
La peste était entrée au Puy

Jeïna a écrit:: Jeïna arriva suite à l'appel à la rescousse de Nuit...
Toujours volontaire pour aider les autres, elle avait aussitôt enfiler le masque, demanda des gants aux soldats en entrant et, en les enfilant, la rejoignit.
Elle avait entendu l'état d'alerte...
Nuit, que puis-je faire ?
Elle vit alors le premier malade, mourrant... il semblait souffrir...
Ils devaient absolument régler cette situation... les guérir...
Décidée, elle était prête à tout pour les aider... Elle attendait les consignes...

nuitcristaline a écrit:: ah ! te voilà Jeïna !! Merci dêtre venue si rapidement.
Je voudrais que tu demandes aux soldats de faire un grand feu car il va mourir d'ici peu et il faut le bruler lui murmura t'elle.
Qu'il continue aussi à mettre du genièvre, des branches de pin, de genêts, de frêne, pour que les fumées dégagées par la combustion de divers produits, produisent une grande efficacité contre les "miasmes".
.
Qu'ils en fassent un gros stock. Annonce leur que la peste est ici.
Ah oui fais ramener aussi des bassines d'eau on va en avoir besoin.
Mais avant je vais te montrer à quoi nous reconnaissons qu'un homme est atteint de la peste.
Elle releva le bras de ce pauvre homme, écarta ses poils situés sous les aisselles et lui montra les deux taches noires.
Tu vois ça s'appelle des bulbons ou plus grossièrement du charbon vu sa couleur.
Elle regarda Jeïna repartir donner des ordres aux soldats.

Jeïna a écrit:: Jeïna hocha la tête, écoutant attentivement Nuit, prenant cette histoire très au sérieux.
Elle partit parler aux soldats, transmettant les consignes qu'ils s'empressèrent d'exécuter.
Elle priait intérieurement pour que la peste ne se répande pas... Un miracle...
Lorsque les soldats eurent allumés le feu, elle partit chercher une bassine d'eau et revint auprès de Nuit, toujours penchée sur le malade... presque mort...

sultan a écrit:: Sultan arriva bientot au camp des pesteux. Lorsqu'il avait demandé en caserne des volontaires pour aller bruler un corps surement contagieux d'un pauvre type atteint de la peste, il y avait eu foule de personne. Si bien que le lieutenant se retrouvait tout seul a faire cette tache.
Dehors, il avait amasser un tas de bois, recueillis un peu partout dans le village, afin de bruler et de tenter d'elminer la maladie.
En rentrant dans le camp, il se fit interpeller par l'un des soldats qu'il avait mit de garde a cette endroit.
Lieutenant! faites gaffe! personne n'en ressort vivant de cette entre du diable ! mettez un masque !!
C'est ainsi que sultan du mettre un masque afin d'aller chercher des habits a bruler. Voyant nuitcristaline.
C'est sa que l'on doit bruler?
montrant un homme mourrant de la tete
Et lui.............. on doit aussi le bruler?

Lamedril a écrit:: Lamedril livra combat, jusqu'au denier souffle de vie. Mais son combat était perdu d avance. Vers les petites heures du matin il rendit son dernier souffle dans un gémissement qui marqua toute les personnes qu'il entendit.

Guillaumew a écrit:: La nuit était Tres avancé, Le groupe avançait en silence, seul les pleures de la jeune fille, et les roues de la charrette brisant le silence nocturne. Au Loing on apercevait enfin la lueur des flambeaux de la ville. Quel soulagement de voir enfin ces lueurs.
Et bien je crois que notre route s achève enfin.
En s'appuyant lourdement sur son bâton de marche a chaque pas, il avança de même que le groupe est l entrer du campement. Le chargement sombre de la charrette commençait à peser lourd et l odeur fort désagréable.
Peut d activité régnait dans le campement. Le garde assoupit à l entrée se réveilla en sursaut à l'approche du groupe.
HALTE LA !! VOYAGEUR. !!!!!!!!!!! sur c'est mot les soldats s approchèrent de Guillaume.
Ne vous approchez pas soldat. Nous sommes accablés par la maladie, et à moins que l idée du trépas vous dit rester loing. Allez chercher la responsable du campement.

nuitcristaline a écrit:: Le lieutenant arriva à son tour vers Nuit et demanda ce qu'il y avait à détruire par le feu. Elle lui répondit avec deception :
Prend ce pauvre homme nommé Lameril, qui venait de Nimes, ou il fut atteint de la peste.
Il venait de parcourir tout ce chemin, avec l'espoir qu'on puisse le sauver. Hélas !!! ma mission a échoué.
J'aimerai que Tocke soit là, pour qu'il ait une prière avant d'être bruler.
Je vais demander à un garde, d'aller me chercher notre curé !
Et surtout aprés avoir tout brulé, jette tes gants au feu, par prudence.
A peine remise de cette émotion, qu'elle vit un soldat arriver, lui demandant de le suivre au poste, pour un autre cas de peste. Nuit leva les yeux au ciel, priant aristote que celà cesse et de la protèger à nouveau de ce fléau.... Elle quitta la tente, laissant Jeïna avec le Lieutenant.
Elle regarda le soldat qui venait de l'avertir de rester là ! auprés de Sultan, pour pouvoir l'aider à transporter le corps jusqu'au bucher, avec gants et masque, pour se protèger. Puis regarda Jeïna et lui donna pour consigne, de retirer les draps et tout ce qui avait été en contact avec le défunt et de les bruler.
Elle arriva au poste et vit un homme se tenant debout, muni d'un baton de marche à la main.
Bonsoir Messire. Que puis je pour vous ?

Guillaumew a écrit:: Bonjour, je me présente Guillaumew , voici ma fille et son fils, la petite qui pleures derrière , nous l avons trouver sur le bords de la route. Cest parents ont été tuer par des brigand. Notre venu est due a ceci.
Sur cest dires Guillaume retira son capuchon. Une grosse tache charbon lui couvrait la joue.
Voila les raison de notre venues, nous ne savont pas quoi faire face a cette maladie. Alors nous sommes venue nous déclarés.;

Jeïna a écrit:: Il était mort... L'homme venu de Nîmes, malade, était mort sous ses yeux... Elle n'avait encore jamais vu un homme mourir ainsi, et cela lui fit un coup au coeur... Elle fit une prière pour le salut de son âme...
Puis Jeïna attrapa les draps, couvertures, tout ce que le malade avait touché avant de succomber... Elle le mit également au feu, et changea de gants avant de brûler les anciens.
A travers la porte, elle entendit que de nouveaux malades étaient arrivés...

sultan a écrit:: Saleté de maladie.
sultan prit l'homme avec l'aide du soldat et l'enmena au feu, il brula le corps en meme temps que les habits, tout en esperant qu'il n'aurais pas a repeter ce geste encore indefiniment. Bruler des corps, meme si les personnes sont mortes, sa vous fait remonter le coeur en un rien de temps.
Saleté de maladie.
En retournant prés du post de garde, sultan espera que les medecins trouveraient un remede.

TockeLeFrogeron a écrit:: Tocke se dirigea tranquillement vers le campement de quarantaine. Il remarqua une colonne de fumé à l'extérieur de la ville.

Pardonnez leur seigneur!!.
Tocke hâta le pas ver les lieus. Arrivé à la porte, il croisa sultant.

Bonjour Sultan, j'imagine que tu y es pour quelque chose, il regarda en même temps la colonne de fumé.
Tu aurais pu attendre que j'arrive du moins, sur un ton de déception. J'aimerais du moins être là, avant que vous les mettiez dans le bûcher.
Sur c'est mots Tocke salut le lieutenant de la caserne et reprit la direction du bûcher. Arriver sur place , la chaleur était intense. Tocke ferma les yeux.

Seigneur, accompagne cet homme qui a souffert de la maladie, que le soleil, éclair sont chemin et son âme. Donne lui la paix et la sérénité après le martyre qu il a subit.
Protège tes fidèles de ce fléau. Je mets ma vie entre tes mains, pour apporter ta parole au souffrant et épaulé les médecins.

Amen!
Tocke resta un long moment à regarder le brasier.

nuitcristaline a écrit:: L''homme présenta sa fille, son petit fils, une petite fille ne lui appartenant pas et lui même.
Guillaumew, soulèva sa capuche une fois les présentations faîtes. Découvrant sa tête, Nuit vit avec effroi, un bubon sur sa joue. De suite, elle les fit entrer, pour leur porter aussitôt secours.
Elle les dirigea, sous la tente médicale. Première inquiètude, voir les enfants. Elle commença par la petite fille. Celà n'étonnait plus Nuit, d'entendre la petite pleurer, la pauvre avait une forte fièvre. Elle était prête à tout pour la sauver. Elle demanda au lieutenant, d'emmener les autres personnes dans une autre tente, de la laisser seule avec la petite et de la déranger sous aucun pretexte.
Elle déshabilla ce petit corps. Compta les bubons. La pauvre gamine en avait trois. Elle appela un soldat, lui demandant de bien s'équiper, de lui trouver un bon morceau de bois pas trop épais, de venir vers la gamine, lui mettre le baton dans la bouche et surtout de bien la tenir. Elle savait la gamine perdue ! Donc Nuit décida de jouer le tout pour le tout.

Elle pratiqua une incision sur chaque bubon qui se situait sur l’aine , pour faire sortir le pus et en extraire les mauvaises humeurs. La petite hurlait de douleur. Nuit avait le coeur déchiré à l'entendre. Mais il ne fallait pas qu'elle se déconcentre. La petite souffrant de trop, s'évanouie. Celà à permis à Nuit de mieux travailler par la suite. Elle incisa enfin le dernier.
Elle prit des emplâtres, fait à base de :
Cristaux de Fer, Sang de salmandre, graisse animale.
Cette pommade permettra d'augmenter la vitesse de cicatrisation des incisions.
C'était d 'usage courant, de fabriquer cet emplâtre, vu que c'etait l'une des premières préparations qu'ils apprenaient en cours de medecine.
Elle lui étala doucement et fit un bandage par dessus. Voilà elle avait fait tout ce qui était en son pouvoir, pour la sauver. Il n'y avait plus qu'à attendre. Elle aurait aimé l'embrasser la caliner, aprés ce qu'elle venait de subir, mais elle ne pouvait pas mettre sa vie en danger non plus!
Elle sortit rapidement vers l'exterieur, retira son masque et se mit à pleurer. .. Même les enfants n'étaient pas épargnés. Elle pestait. Tout en réajustant son masque, elle alla voir Tocke, et lui demanda, d'aller vers la petite et de lui faire une prière, pour qu'aristote veille sur elle. Puis se dirigea vers Guillaumew et le questionna:
Avez vous un rat, un chien , chat, lapin ou autres animaux ?
Si oui ? A t'il des puces ? Car d''aprés nos recherches, la peste serait due aux piqûres de puces...

Guillaumew a écrit:: Nous n avons aucun animal… mais il y a 2 semaines avant de rencontrer la jeune fille, nous avions monté campement sur le bord du fleuve en amont du puy. Une nuit un rat est entré dans ma tente et ma mordue, à la suite de ça tout c'est enchaîner rapidement. Donc je ne sais ci c'est la morsure ou les puces qui cause ce mal. Que Le Tres haut nous vienne en aide.
Sûr c'est mot, il éclata en sanglots.

Aseandra a écrit:: Elle ouvrit les yeux, lentement, puis les referma... Elle devait s'être évanouie, elle ne se souvenait pas vraiment. Elle se souvenait seulement qu'une dame, qui avait pourtant l'air gentille, l'avait accompagné sous une tente, et ensuite ce n'était que douleur... La méchante bonne femme lui avait fait mal ! Elle avait percé les inflammations qu'elle avait sur le corps, et cela avait fait mal, très mal ! La pauvre Aseandra avait hurlée de douleur et était finalement sombrer dans l'inconscience, ce qui était peut-être mieux pour elle...
Finalement, elle ré-ouvrit les yeux. Elle regarda tranquillement où elle se trouvait. Il ne semblait pas y avoir personne. Elle se trouvait toujours sous la tente, étendue et souffrant le martyre... Elle ignorait ce que lui avait fait la méchante sorcière, mais elle allait lui en garder rancoeur... Mais quelle idée aussi ! Elle n'avait pourtant rien fait ! Elle ne devait pas avoir de coeur pour blesser une enfant à l'air si angélique...
Profitant du calme, Aseandra referma les yeux et se remémora les derniers jours...
Ses parents et elle avaient quitté la maison il y avait un peu plus de deux semaines. La peste se déclarait un peu partout, et ils n'avaient malheureusement pas été épargné. Ils avaient alors ramassé quelques objets de valeurs, de la nourriture ainsi que des vêtements, et avaient quitté le domicile familiale, espérant trouvé un endroit ou la maladie n'avait pas encore frappée et où ils pourraient recevoir des soins... Malheureusement, ses parents avaient commencé à se sentir très faibles quelques jours plus tard. Ils avaient donc arrêté leur charrette sur le bord du chemin, tentant de reprendre des forces... Mais des brigands rodaient sur les routes...
Un soir, alors que c'est parents dormaient, elle avait entendu des gens approcher à pas feutrés. Elle s'était silencieusement levé et s'était caché dans un buisson, regardant qui étaient les inconnus...
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les brigands passèrent à l'attaque. C'est avec une mine terrifié qu'elle les regarda tuer ses parents et voler tout ce qu'ils possédaient, avant de repartir sans un bruits... Elle était resté là jusqu'au matin, n'osant sortir de sa cachette...
Un bruit la tira de ses pensées. Il y avait des gens à l'exterieur qui discutait... Et qui sait, peut-être que la méchante dame allait revenir pour lui faire mal ! À cette idée, Aseandra se leva rapidement, grimaçant de douleur, retrouva ses vêtements et entreprit de se rhabiller... Elle commençait à ne pas apprécier les gens du coin... Pour commencer, la mort de ses parents, ensuite cette sorcière... Elle n'allait pas se laisser faire ainsi... C'était hors de question...
C'est donc un peu révoltée, souffrante, et apeurée; qu'elle se glissa doucement près de l'entrer, écoutant si quelqu'un venait... Elle refusait de rester dans cet endroit une seconde de plus. De toute façon, elle n'avait plus rien a perdre... Et elle se demandait bien ce qu'ils avaient fait de la charrette et de ses parents... Elle se devait d'aller jeter un petit coup d'oeil...

Jeïna a écrit:: Jeïna, qui porte toujours son masque et ses gants de protection (^^), avait entendu la petite hurler quand Nuit lui avait administré les soins... Et il y en avait d'autres encore...
Elle remarqua alors la petite fille, réveillée, qui passait la tête par l'entrebaillement de la porte.
Tu devrais retourner t'allonger...
Elle raccompagna la petite jusqu'au lit, qui semblait avoir peur d'elle... peut-être parce que dans son costume, elle ressemblait à Nuit, ainsi masquée...
Jeïna aurait voulu lui sourire, mais cela ne se serait pas vu... et elle ne voulait pas prendre de risques...
Elle hocha la tête et s'en alla, fermant la porte derrière elle. Elle se dirigea vers le sortie, retira son costume et décida de s'accorder une pause... Fréquenter des malades et des mourants lui déchiraient le coeur, en particulier des enfants...
Elle s'éloigna, et reviendrait plus tard...

Aseandra a écrit:: Elle n'entendait plus personnes. Ou alors ils parlaient plus bas... Elle prit tout de même un risque, et passa la tête par la porte pour regarder les chemins possibles. Mais comble de malheur, la chance refusant d'être enfin de son coté, la sorcière la vit tout de suite ! Même pas la chance de faire un pas qu'elle venait déjà dans sa direction ! Elle recula immédiatement et regarda la harpie approcher... Par contre, c'était une harpie étrange... Celle-ci avait un corps de femme, on le devinait bien... mais une tête d'oiseau ! C'était un monstre !

Lorsque que la bête entra, Aseandra retourna vers le lit sans dire un mot. Qui sait, peut-être que ce genre de monstre mangeait les enfants ?

Elle ne devait pas prendre de chance pour l'instant... Elle n'avait qu'à laisser sortir l'oiseau mal fait, ou la dame mal faite, dur a dire... Enfin, elle n'avait qu'à attendre quelques minutes, et elle pourrait retenter une fuite...
Non mais, dans quel genre de village était elle tombée ?!

nuitcristaline a écrit:: Il répondit à ses questions qu'elle écouta attentivement et lui expliqua que la peste venait des puces. Et lorsque la puce, abandonnée par le rongeur infecté rencontre un autre rongeur ou rencontre l'homme, un organisme à sang chaud de façon générale, elle essaye de le piquer pour se nourrir et se faisant elle inocule le bacille.
Donc on a une chaîne qui se fait de transmission rongeur, puce, rongeur, puce et éventuellement rongeur homme.
Elle ne savait pas, si il avait bien compris son explication. Elle fût attiré par la voix de Jeïna qui ordonnait de retourner se coucher. Nuit s'excusa auprés du Messire, promettant de revenir pour examiner le fils de sa fille et partit vers la tente ou la petite venait d'être opérer.
Elle n'en revenait pas de la voir debout. Normalement, vu les incisions qu'elle venait de lui faire dans les plis de l'aine, la gamine ne devrait pas être en état de marcher, tellement celà devrait la tirailler.
Elle rentra sous le tente et vit la gamine se recoucher. Elle s'approcha d'elle, puis d'une voix très douce lui demanda.
Comment te sens tu ?
Tu vas voir, à toutes les deux, nous allons faire fuir cette vilaine maladie. Je te le promet.
Elle eut des sanglots dans la voix. Elle lui promettait. Fallait qu'elle la tienne. Jamais elle n'avait fait de promesse de ce genre. Mais de voir cette fillette, luttant contre la mort, Nuit ne pouvait la laisser partir avec la grande faucheuse. Elle était prête à retirer son masque pour l'embrasser, quand Jeïna compris son geste et l'arrêta de suite, en lui murmurant
Pense à ta famille! Surtout Manon et Nicolas.
Les larmes coulèrent de plus belles et Nuit partit dehors pour ne pas se montrer faible envers les malades. Cette nuit elle resterait à son chevet, de peur qu'elle ne bouge.....

Jeïna a écrit:: Jeïna était revenue, avait enfilé son masque et son uniforme, et était arrivée à temps pour empêcher Nuit de faire une bêtise...
Nuit avait besoin de repos... C'était dur, physiquement mais surtout mentalement...
Elle sortit un moment... Jeïna voudrait qu'elle aille se reposer, mais elle savait que Nuit ne laisserait pas les malades, qu'elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour les sauver... Elle est comme ça... Et Jeïna l'aiderait.
Jeïna resta seule avec la petite, qui semblait souffrir encore. Elle passa sa main gantée dans ses cheveux, en geste d'affection, mais la petite fille recula, terrorisée.
Jeïna ressortit de la pièce le coeur serré...

Guillaumew a écrit:: Guillaume attendait patienment les instruction du médecin. Il regarde le bucher au loingt en prit parole.
Que doit t' on faire. Quel sont les règles q ue l ont doit respecter.?

Guerlan a écrit:: Guerlan vint se présenter au poste de quarantaine. Il devanait accoutumé a ces fouilles et examen car ce n'etait pas la première ville qu'il visitait en Languedoc.
Timidement, il entra a attendit qu'on vienne l'inviter a se plier aux règles d'examen

Guillaumew a écrit:: Plus loin, il vit un nouvel arrivant, et ne voulant pas contaminé cet homme qui semblait être de haut rang.
Guillaume s enroula complètement dans une grande cape et prit la direction du bûcher à l extrémité du campement tout en songe à l idée que fort probablement son tour viendrait.
Un homme vêtu apparemment d'une soutane et portant un masque était là à genoux silencieux.
Pardonné moi mon père,
L homme sorti de sa prière et ces leva.

Gardez-vous distance mon père, je suis un pesteux. Je ne veux pas être la cause de souffrances.
J ai besoin de parler, je suis terrifié a l idée de mourir, de voir mourir ma fille et son fils, même cette jeune fille qui est accablée en plus par le deuil.

TockeLeFrogeron a écrit:

Tocke était encore a genoux a regardé le bûcher. La voix d' un homme le sorti de ses pensée.
Après s avoir relevé , l homme devant lui l avertis qu'il était un pesteux. L homme était en détresse visiblement.
Avant de parler, Tocke enleva son masque devant l homme stupéfait.

Ne vous tourmentez pas Dieu me protégera , je lui ai donné ma vie a lui de décidé de mon sort.
Approche veille homme. vien t asseoir en face de moi. Je me nomme Tockelefrogeron, je suis le curé de cette paroisse. Je suis heureux de faire ta connaissance.
Il regarda l homme avec un regard doux et amical. La question première que vous devez vous posé, est qu' elle vie vous avez mené. Avez vous suivit l enseignement d' Aristote et Christos. Avez vous menez une vie Aristotélicienne? Car dans ce cas ne craignez point le trépas , car le jugement de Dieu sera en votre faveur.
Sur ses mots , Tocke sortie le Livre des Vertus.
Je vais vous lire un passage qui je crois répondra en partie a vos tourments.

Citation :: La fin des temps IV: Le Jugement Divin
Je levai les yeux de la flaque d’eau où toutes ces images horribles venaient de s’offrir à mes yeux. Je tremblais de toute mon âme, les cris de souffrance des pauvres victimes de ces quatre calamités résonnant encore dans mon coeur. Je pleurais de chaudes larmes, tant était horrible le sort de ces pauvres malheureux.
Alors, Dieu, d’une voix douce et apaisante, me dit: “Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment.”, me dit le Très Haut. Je vis en effet les nuages s’en aller, les vents se calmer, les flammes mourir. Mais la terre trembla de plus belle.
Et les hommes et les femmes qui avaient vécu les atrocités que j’avais pu voir dans la flaque sortirent du monde en volant. Ils étaient innombrables, debout les uns près des autres, tels une mer d’humains. Malgré le temps indéfinissable qu’ils avaient attendu sous terre, ils avaient l’air de retrouver une nouvelle jeunesse. Ils s’envolèrent en un magnifique nuage d’êtres venant rejoindre leur Créateur.
Derrière eux, je vis le monde, gigantesque boule de matière. Tous les humains l’avaient quitté. Sa surface se mit à se craqueler, des flammes titanesques surgissant des crevasses ainsi formées. Puis, le monde tout entier s’embrasa. Il illuminait les autres astres d’une puissante lumière rouge. Enfin, dans une incommensurable explosion, il acheva la mission que Dieu lui avait confiée.
Les humains s’installèrent le long des étoiles, sur ce que l’on appelle la voie lactée. Ils s’organisèrent alors en une file qui semblait interminable. Certains avaient l’air heureux d’attendre le Jugement Divin, d’autres versaient de chaudes larmes, regrettant de n’avoir pas su écouter les paroles divines transmises par le prophète Aristote et Christos, le messie. Les anges attendaient patiemment les humains sur le soleil. Et sur la lune, les démons crachaient leur haine à la face des futurs jugés.
Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.”
“Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”
Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, ou viendra le jour où le monde disparaîtra et où nous seront tous jugés!

Comme vous le voyez si Dieu vous accueille a c'est côtés vous n avez rien a craindre de la mort.
Tocke regarde l homme dans les yeux en ce demandant qu elle était le fons de sa pensé.

nuitcristaline a écrit:: Nuit revint vers Guillaumew et répondit à ses questions.
Premièrement:
Je vais tous vous osculter. Ensuite si la petite est toujours vivante demain, je procéderai de la même manière. C'est à dire en incisant le bubon et l'extraire. C'est douloureux, mais c'est celà ou la mort.
Deuxièmement:
Je vais vous emmener sous une tente de libre , vous trouverez des feux de camp à votre disposition, des baquets d'eau bouillante pour vous laver vous et vos vêtements, l' hygiène est très importante, des repas seront délivrés chaque jour.
Si vous souhaitez avertir des gens de votre arrivée, écrire des messages, n'hésitez pas à vous adresser aux gardes, à mon infirmière, ainsi qu'à moi même. Je vais vous donner ainsi qu'a votre famille de la thériaque pour faire face.
Elle les accompagna dans une tente, le temps qu'ils puissent se reposer un peu, Demandant à la maman du petit de le déshabiller, car elle allait l'osculter et voulait savoir exactement ce qu'avait son fils.
Elle sortit de la tente et se dirigea vers Guerlan, qu'elle eut l'occasion de le voir en taverne.
Nuit apprécia qu'il vienne de suite vers le campement. si tous pouvaient faire de même !! ce serait merveilleux. Pensa t'elle.
Re bonjour Messire.je vous remercie d'être venu si vite. Veuillez me suivre s'il vous plait! je vais vous questionner et vous osculter si besoin est.
Elle le guida sous la tente qui lui sert de bureau et commença son interrogatoire.
D'ou venez vous ?
Aviez vous déjà entendu parler de cas de peste à l'extérieur du Languedoc ?
Souffrez vous d'une fièvre étrange ?
De convulsions ?
De ganglions noirs sous les aisselles ?
Au ventre ?
Au cou ?
Ou autres symptômes étranges.
Elle attendit, qu'il lui réponde

Guerlan a écrit:: Guerlan entra dans la temps sur les pas de Dame Nuitcristaline
Après l'avoir ecouté, il repondit a ses questions
Et bien, j'ai traversé le Languedoc en solitaire, ne m'arretant que rarement sur ma route. Je fus deja fouillé a Beziers sans qu'on ne remarque quelques choses de particuliers.
Je n'ai ni ganglions, ni convulsions et bien que j'ai un petit mal de tete, je pense qu'il vient des bières que j'ai bu en taverne. Je vous laisse juger, étant médécin, de mon état.

nuitcristaline a écrit:: Elle l'écouta attentivement.
Béziers dîtes vous ? Il y a combien de temps à peu prés ?
Elle sourit en l'entendant lui dire la cause de sa migraine.
Elle l'examina et ne vît rien d' anormal.
Pendant qu'il se rhabillait, elle lui expliqua qu'elle allait le mettre dans le camp, qu'il y resterait 4 jours, mais .... aurait tout ce qu'il désire, selon ses souhaits. Mais à cause de ses maux de têtes, elle préfererait le garder sous surveillance...

Guerlan a écrit:: Et bien cela doit faire environ une semaine et demi que j'ai quitté Beziers. Je n'ai plus vraiment la notion du temps pendant mes voyages. Les jours se suivent et se ressemblent.
Ecoutant les explications de Nuitcristaline, il appris qu'il allait devoir rester pendant quelques jours au camp. Cela l'attristait un peu mais les ordres sont les ordres.

nuitcristaline a écrit:: Elle accompagna Guerlan à sa tente, le salua, mais avant de partir lui dit :
Vous trouverez des feux de camp à votre disposition, des baquets d'eau bouillante pour vous laver vous et vos vêtements, l' hygiène est très importante, des repas vous seront délivrés chaque jour.
Si vous souhaitez avertir des gens de votre arrivée, écrire des messages, n'hésitez pas à vous adresser aux gardes, à mon infirmière ainsi qu'à moi même ou autres médecins circulant ici .
Elle laissa un pan de la tente ouverte et partit retrouver la famille de guillaumew.
Regardant la maman du petit, elle lui demanda:
Dites moi exactement quels sont les symptômes de votre fils ?

Jeïna a écrit:: Jeïna apprit qu'ils avaient un nouvel arrivant, peut-être pas infecté mais des mesures de précaution s'imposaient...
De nouveau vêtue du costume qui la protégeait, elle s'approcha de l'homme qui s'installait dans ses quartiers.
Bonjour, je m'appelle Jeïna, et je suis... (elle hésita un instant) je suis l'infirmière, enfin une aide-soignante... Et toi tu t'appelles ? Guerlan ? Enchantée, il me semble t'avoir croisé au bal !!! Eh bien, si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas !!!
Elle lui prépara un lit, elle voulait lui sourire mais son masque masquait son visage...
Elle reviendrait lui tenir compagnie de temps en temps, que ce ne soit pas trop difficile.
Bon eh bien voilà, je pense que ça devrait aller. Je repasserais bientôt, si vous avez un message à faire passer je le mettrais sur pigeon. A bientôt !
Jeïna ressortit de sa chambre avec un signe de la main et se promit de vite repasser.

Myriame2 a écrit:: Une femme avec de long cheveux d'un brun magnifique. Elle est vêtu d'une chemise toute défraîchie par le temps, et une paire de braie encore en assez bonne état, mais il était dans un de ces états... on aurais dit
qu'elle s'était roulé dans la boue. Afin de ce cacher un peu, pour dissimuler son visage qui avait été ravager par la peste, elle c'était couvert d'une cape. La tristesse et la peur pouvait ce lire sur son visage. Tout son corps tremblait de peur juste à l'idée qu'elle allait peu-être mourir et devoir laisser ceux qui l'aime et ceux qu'elle aime. Elle qui était si belle, que tout
les homme auraient aimé marier; elle se retrouvait à cacher le visage, enfin que personne ne la voie pour ne pas leur faire peur.
Quand Myriame entendit la jeune femme d'après la voie elle l'écouta. Celle si lui demandait de deshabiller son fils, ce qu'elle fit s'en perde un instant. Une fois terminer elle attendit que la jeune femme revienne, après quelque instants la jeune femme rentra dans la tante et lui demandait de décrire les symptôme.
Depuis déjà quelque jours, mon fils ainsi que moi, avons un douloureux mal de tête, une fièvre étrange et de bizarre ganglions noirs sur le ventre.
Mon fils fut le dernier a avoir les symptômes alors je crois que vous avez plus de chance de le sauver. Avec vous et l'aide d'Aristote mon fils ne peu que ce porter mieux. Qu'Aristote vous garde pour tout le travaille que vous accomplissez enfin de nous sauver.
Puis Myriame laissa la jeune femme faire son travaille.

Antoine1 a écrit:: Le jeune homme avait le teint blanchâtre et les cheveux d'un blond soleil.
Antoine était vêtu d'une chemise et braie, encore en assez bonne état malgré le temps qu'ils avaient du marcher .
Il avait l'air d'un jeune homme assez mature malgré son jeune âge, il semblait bien courageux et sur de lui. Atoine étais la personne parmi le groupe qui était le moins ravagé par la peste. Il était la dernière personne à avoir été contaminé. Il ne ressemblait en rien à un jeune homme comme tout les autre, il avait un je ne sais quoi qui faisait que les gens le prenaient parfois pour un homme, et non pour un jeune homme.
Antoine suivie la jeune femme et sa mère dans la tante, puis pris par la fatigue il laissa sa mère le déshabiller, ce que en temps normal aurais pas aimer. Mais avec c'est jours de marche interminable incapable de combattre le sommeille. Antoine s'endormit sur la table pendant que la jeune femme l'examinait.

nuitcristaline a écrit:: Nuit eut l'entretien avec la mère du jeune homme. Une fois celui ci dévêtu, elle l'examina.
Il avait deux bubons au niveau de l'aine.
Elle demanda à la maman de partir et appela Jeïna pour qu'elle vienne tenir avec un soldat Antoine. Elle passa ses instruments à la flamme, Elle regarda Jeïna lui fît signe qu'elle était prête à inciser les bubons une nouvelle fois.
Elle manipula ciseau, lancette et pincette pour inciser au fer rouge les bubons. Il se reveilla pendant l'incision. Il se mit à bouger et hurler. Le soldat le maintint fermement et Jeïna lui fit mordre un morceau de bois. Une fois les incisions terminées, elle aseptisa les plaies avec des onguents à base d’acétate de cuivre, puis le banda.
Elle regarda Jeïna et lui demanda de faire bruler ses vêtements, de lui en ramener des propres ainsi qu'à la gamine, qui tenait le coup. Elle lui prépara également une potion cordiale l’eau de mélisse, composé d'un subtil mélange de 14 plantes médicinales (mélisse, angélique, muguet, cresson, zeste de citron, marjolaine, coucou, sauge, romarin, lavande, armoise, sarriette, camomille, thym) et de 9 épices (coriandre, cannelle, girofle, muscade, anis vert, fenouil, racine de gentiane, racine d´angélique, bois de santal).
Lorsqu'il sera un peu reposé, tu lui en feras boire et tu lui amèneras une solide nourriture à base de viande.
Là, je vais chercher Tocke, pour qu'il vienne faire une prière pour lui.
Je te dis à tout à l'heure, car nous nous occuperons de la maman.
Elle quitta la tente, pour retrouver Tocke....

Jeïna a écrit:: Jeïna avait aidé Nuit en maintenant le jeune homme tandis qu'elle l'incisait... Antoine... Elle l'avait entendu hurler et avait dû, aidée par un soldat, le retenir... Comme elle plaignait ces personnes qui souffraient tant... surtout les enfants...
Puis ce fut terminé, les cris comme la douleur, et il était retombé dans l'inconscience. Tandis qu'elle brûlait tous les tissus, draps et vêtements, Nuit étant partie chercher Tocke, le soldat l'avait veillé. Elle était revenue avec les potions, mais il dormait... Elle les lui donnerait au réveil.
Elle alla lui chercher des vêtements propres qu'elle lui passerait au réveil.
Elle savait que maintenant viendrait le tour de sa mère... une femme sublime, enfin qui devait l'être avant d'être défigurée par la maladie... Quelle injustice...
Jeïna pria pour tous ces malades... Ce jeune garçon et cette femme, mais aussi la petite fille, et tous ceux qu'elle ne connaissait pas...
Puissent-ils être sauvés...
Elle préparait son repas, et fut interrompue dans ses pensées par le gémissement du jeune Antoine... Elle lui passa un peu d'eau sur le visage pour le rafraichir...
Il reprit conscience, elle lui donna les potions préparées par Nuit, l'habilla doucement pour ne pas lui faire mal et l'aida à manger...
Lorsqu'il eut fini, Jeïna le laissa sous la surveillance du soldat et se dirigea vers la tente de la petite fille... Celle-ci recula de peur quand elle entra, des vêtements sous les bras. Malgré la peur de la petite, elle l'habilla, en délicatesse pour ne pas la blesser... Puis elle ressortit pour revenir un plateau dans les mains.
Jeïna s'assit à ses côtés et lui dit d'une voix douce :
Tiens, ma chérie, il faut que tu manges... Je t'ai préparé un peu de viande pour reprendre des forces... D'accord ?
La petite ne fit pas la difficile et mangea en silence... Pauvre enfant... C'était vraiment injuste...
Jeïna lui caressa les cheveux en geste d'affection (moyen avec les gants) et ressortit, fermant la porte derrière elle.

sir_hugo a écrit:: Sir_hugo s'étais endormie. Il rêvait qu'il y avait la peste au Puy, qu'il y avait des restrictions, un camp de quarantaine... Quand tout d'un coup, il se réveilla en sursaut! La lumière du jours le surpris, mais il se releva très vite. Il se trouvait dans le camp de quarantine, il avait du s'endormir !! Quelle honte, un soldat qui dort a son poste de surveillance. A partir de maintenant, il restera éveillé le plus de temps possible pour aidé les infirmière dans la protection des villageois et des voyageurs.
Quand hugo fut remis de son someil, il alla voir Nuit, qui devait être dans sa pièce. Mais il rencontra Jeina qui sortait de la pièce. Il la salua et lui demanda ou était Nuit. elle lui dit qu'elle était dehors, pour retrouvé Tocke. Il se dirigea donc vers elle et lui dit :
-Salut Nuit, désolé mais je m'étais endormie au poste de garde, j'éspère que mon absence ne s'est pas faite resentir. Je te promet que maintenant j'essayerais de ne pas m'endormir. Si t uas besoin d'aide pour quoi que ce soit, je suis là, n'hésite pas.
Après avoir dit cela, il bailla en se cachant, et attendit la réponse du medecin.

SirBalian a écrit:: Balian arriva au camp comme le lui avait demandé dame nuitcristaline, ne sachant pas trop ou ni vers qui se diriger il chercha apres Nuit pour une visite de contrôle. Celà faisait 6 jours qu'il voyageait sur les routes depuis Narbonne et il etait arriver au Puy sans encombres ni brigands... mais la peste faisait rage, il valait mieux être prudent. Il resta là immobile regardant le va et viens en attendant que quelqu'un s'occupe de lui.

nuitcristaline a écrit:: Heureusement qu'elle avait Jeïna pour l'épauler. C'était une brave jeune fille, qui faisait tout ce que l'on pouvait lui demander. Elle méritait bien d'avoir le titre d' infirmière aussi ...
Elle fût sortie de ses pensées, lorsqu'Hugo apparut devant elle !
Celui ci justifiait sa faute d'avoir dormi un laps de temps au bureau. Nuit le comprenait très bien . Il n'était pas un sur homme non plus et ne lui en voulait pas du tout pour ça. Elle le rassura:
Hugo, tu devrais prendre congé et trouver un remplaçant.
Tu as besoin de repos comme tout le monde.
Allez file vite le trouver et va te coucher ...
Lui dit elle en lui souriant. Au loin, il lui sembla reconnaitre SirBalian. Elle alla à sa rencontre.
Bonjour SirBalian. Heureuse de voir que vous êtes de parole !
Venez ! Suivez moi , allons jusqu'à la tente ou j'ausculte mes patients.
Une fois arrivé, elle le fit asseoir et procéda aux éternelles questions.

D'ou venez vous ?
Aviez vous déjà entendu parler de cas de peste à l'extérieur du Languedoc ?
Souffrez vous d'une fièvre étrange ?
De convulsions ?
De ganglions noirs sous les aisselles ?
Au ventre ?
Au cou ?
Ou autres symptômes étranges.
Elle attendit, ses réponses ...

SirBalian a écrit:: Balian vit arriver Nuit et la suivit dans sa tente. Pour ensuite répondre à ses questions.
D'ou venez vous ?
Je viens de Narbonne
Aviez vous déjà entendu parler de cas de peste à l'extérieur du Languedoc ?
Oui, Lorsque j'étais à Narbonne la peste touchait Nimes puis Béziers pour finir chez nous, nous avons eu quelques cas mais çà a vite été fini.
Souffrez vous d'une fièvre étrange ?
Euh oui la folie, euh sérieusement non mais j'ai souvent chaud :wink:
De convulsions ?
Euh non plus...
De ganglions noirs sous les aisselles ?
Euh non
Au ventre ? Au cou ?
Non rien de tout çà
Ou autres symptômes étranges ?
tout dépend de ce que vous appellez symptomes étranges ^^

nuitcristaline a écrit:: Nuit écouta les réponses de SirBalian. Par moment un sourire se dessinait sur ses lèvres, car dans ses réponses, il y avait double sens, suite à ses délires en taverne.
Elle l'examina par précaution et ne vit rien d'anormal. Elle l'emmena dans une des tente voisine, en lui annonçant qu'une jeune et jolie infirmière , viendrait s'occuper de lui.
Puis elle le laissa, pour aller retrouver Tocke

sir_hugo a écrit:: Sir_hugo était toujours au camp et Nuit venait de lui répondre. Elle lui disait d'aller se reposer. Il lui répondit avant de partir.
-OK, je crois que tu as raison, je suis assez fatigué... Mais si tu as besoin d'aide, n'oublie pas, je suis là! Tu m'appel et je viens. Bonne chance a vous !!
Sir_hugo repartit, fatigué et endormie en direction de sa maison qui se trouvait a quelques pas du camp de quarantaine.

Jeïna a écrit:: Jeïna s'assura que tous les patients n'avaient besoin de rien.
Elle retourna voir messire Guerlan, mais celui-ci se reposait, aussi le laissa-t-elle tranquille.
Elle croisa Hugo qui partait, il devait se reposer, la vie au camp de quarantaine était loin d'être de tout repos... Mais elle n'avait pas le temps de prendre une pause quand des enfants étaient malades.
Elle retourna voir la petite fille qui restait paisiblement dans son lit, et le jeune Antoine qui se remettait. Elle lui donna une des potions concoctées par Nuit et censée calmer la douleur.
Elle ressortait de la pièce lorsqu'elle croisa Nuit accompagnée d'un homme. Nuit lui présenta SirBalian.
Enchantée, répondit Jeïna. Suivez-moi, je vais vous conduire dans une tente voisine.
Elle lui sourit et il la suivit.
Tenez, installez-vous confortablement, et si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas surtout !
Elle lui prépara son lit et vérifia que tout était en ordre.

orgerix a écrit:: Orgerix arriva au camp, accompagné de l'officier.
Bonjour, je suis Orgerix von Sigurdson, et ce cher officier m'a demandé de venir vous voir.

bentich a écrit:: En compagnie du chevalier Ben arriva au campement et se trourna verslui
Messire, notre medecin Nuitcristaline ou son infirmiere Jeina, vous recevrons dans quelques instants, je vous prie de vous assoir en les attendants, un de mes mon collegues est dans les environssi vous avez besoin , je vous salue et m'en vais rejoindre les lieux ou je vous ai rencontre
Et excusez moi encore pour cet acceuil un peu froid

nuitcristaline a écrit:: Bonjour Messire, je vous remercie d'être venu si vite. Veuillez me suivre s'il vous plait! je vais vous questionner et vous ausculter si besoin est.
Nuit vit Bentich arriver avec un homme qu'elle n'avait jamais vu.
Il se présenta, elle en fit de même.
Bonjour Messire Orgerix von Sigurdson !! je suis Nuitcristaline, medecin du Puy.
Pouvez vous me suivre , je vous prie ?

Elle le guida sous la tente qui lui sert de bureau et commença son interrogatoire.
D'ou venez vous ?
Aviez vous déjà entendu parler de cas de peste à l'extérieur du Languedoc ?
Souffrez vous d'une fièvre étrange ?
De convulsions ?
De ganglions noirs sous les aisselles ?
Au ventre ?
Au cou ?
Ou autres symptômes étranges.
Elle attendit, qu'il lui réponde

orgerix a écrit:: Orgerix suivit le médecin dans la tente et s'assit sur une chaise.
Bonjour, Je viens de Polignac, en Bourbonnais Auvergne, et c'est bien la première fois que j'entends parler de la peste, du moins à cette époque. Il me semble qu'il y a eu quelque cas lors de la guerre de l'Ouest, mais c'est du passé à présent. Je ne souffre pas de fievre ni de convulsion et je n'ai aucun ganglions noirs. De symptomes étranges, je n'en ai pas non plus, juste quelques douleurs dans mes anciennes blessures.

SirBalian a écrit:: Balian suivit Jeina dans une tente voisine, apres avoir quitté Nuit. Il s'installa confortablement sur le lit comme le lui avait proposé l'infirmière et se demandait ce qu'il allait devoir faire.
Merci demoiselle, euh je ne manque de rien enfin pour l'instant, vous etes gentille. Par contre, allez vous devoir faire quelquonque examen ? je ne me pense pas souffrant mais c'est vrai que la peste fait rage et qu'il faut être prudent...
Balian resta là assis, à regarder l'infirmière... il aurait bien eu envie de lui demander quelque chose pour rigoler mais ne connaissant pas la demoiselle, il se ravisa et lui sourit

nuitcristaline a écrit:: Nuit, écouta les réponses de Messire Orgerix.
Bien, ben , bien .... Donc Messire , vous allez attendre ici mon infirmière, qui viendra vous chercher pour vous amener dans une tente, ou vous sejournerez quelques jours c'est à dire quatre, par précaution ! Ce sont les règles à respecter.
Veuillez m'excuser, mais je dois m'abstenter. Mon infirmière, ne serait tarder.
A ces mots, elle sortit de la tente, fît le tour des malades, voir si tout allait bien. Nuit allait bientôt s'occuper de la maman du jeune homme ... Mais voulait à tout prix soit voir Tocke ou l'évèque, pour des prières auprés des malades...

Jeïna a écrit:: Jeïna rit en entendant Balian, un homme charmant et plein d'humour !
Non, vous me semblez en bonne santé ^^ même si c'est dommage que je ne sois pas habilitée à vous osculter... :wink:
Je vais devoir partir, d'autres patients m'attendent, mais je reviendrai vite voir si tout va bien. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à m'appeler !
Jeïna sourit et, sur un dernier signe de la main, sortit.
Elle se dirigea vers la tente qui servait de bureau à Nuit, elle avait cru comprendre au son des voix qu'il y avait un nouvel arrivant.
Elle arriva sous la tente où un homme, qui se présenta sous le nom d'Orgerix, l'attendait.
Bonjour, je m'appelle Jeïna, je suis l'infirmière. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous conduire à votre tente.
Elle s'en alla avec lui vres une autre tente. Elle lui prépara son lit et vérifia que tout était en ordre.
Voilà... Si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez pas à me le demander !
Jeïna sourit.

Aseandra a écrit:: La petite Aseandra était restée couché , le temps de reprendre des forces. Elle avait revu la dame à l'allure étrange, mais il y avait un changement... Alors qu'à leur première rencontre celle-ci lui avait fait affreusement mal, voila qu'elle adoptait maintenant un ton doux et plein de compassion. Aseandra ne savait que faire, tiraillé entre l'idée de faire payé à la dame les souffrances qu'elle avait subie à son arrivé dans ce village, et la tentation de se laisser soigner par cette même dame... Elle avait cru reconnaître un sanglot dans sa voix... La pauvre semblait vraiment atteinte par le sort réservé à la jeune fille...
Un soir, la bête revint avec des vêtements et de la nourriture. Bien qu'effrayer, Aseandra se laissa faire et mangea d'un bon appétit. Ensuite elle reprit place dans son lit et commença à penser à ce qu'elle ferait... Elle ne voulait pas rester dans ce village, son état semblait irrécupérable et les habitants semblaient avoir peur de leur maladie... Mais par contre, ici elle pourrait recevoir des soins... Mais si elle partait, dans quelles directions irait-elle ? Elle ne connaissait plus personnes, sa seule famille étant dans le chariot qui l'accompagnait à son arrivé.
C'est alors qu'elle pensa au chariot... Qu'avaient-ils fait de ses parents ?! Elle devait le savoir...
Elle attendit encore un temps, voulant être certaine qu'elle tiendrait sur ses deux jambes assez longtemps, puis se leva , décidée à découvrir le sort qui était réservé à sa défunte famille... Elle espérait au moins pouvoir leur dire au revoir une dernière fois... En se dirigeant tranquillement vers la sortie, elle tendit l'oreille pour voir si quelqu'un venait. Rassurée, elle sortit doucement, cherchant l'ombre pour ne pas se faire repérer, et commença à chercher quelque chose qui ressemblait à une charrette. Elle marcha un moment, ne trouvant malheureusement rien. Elle commença à croire que les méchants de ce villages s'étaient débarrassé des corps, Dieu seul sait de quelle façon... Elle s'assit derrière une tente, commençant a pleurer doucement. Elle avait perdu sa maison, sa santé, et maintenant ses parents... Cette vie était décidément bien injuste... Elle pleura un long moment avant de s'endormir, recroquevillée sur le sol, toujours derrière la tente...

fauste a écrit:: Fauste arriva de Mende d'où la peste ne séffisait pas encore....Quand elle aperçu la quarantaine, elle s'y rendit en se présentant
Bonjour, je m'appelle Fautse et je vient de Mende je ne désire pas m'attarder ici, suis-je obligée d'être en quarantaine ??

nuitcristaline a écrit:: Nuit faisait son tour dans le camp et repensa à la gamine qu'elle avait opéré trois jours auparavent.
La gamine était sauvée d'une mort certaine ... ! Elle décida d'aller lui rendre visite. Qui était cette petite, devenue orpheline du jour au lendemain !
Elle se dirigea vers sa tente, rentra et ... vit le lit vide. Elle se baissa sous le lit, personne.
Nuit fit le tour de la tente espèrant voir la gamine, mais en vain. Son coeur s'emballa. Nuit avait peur qu'il ne lui soit arrivée quelque chose. Elle se précipita vers Jeïna et lui demanda si la petite était morte ....
Redoutant sa réponse....Les larmes aux yeux , elle attendit

Jeïna a écrit:: Jeïna venait de donner une potion contre la douleur au jeune Antoine, elle sortait de la pièce quand elle vit Nuit accourir vers elle.
Quoi ? Elle n'est plus dans sa chambre ? Mais... non elle n'est pas morte !!! Je le saurais tout de même...
Jeïna sentit son coeur s'emballer... La petite avait disparu !!! Elle risquait de contaminer des personnes !!!
Il faut la retrouver !!!
Nuit et Jeïna partirent à le recherche de la petite fille.
Jeïna cherchait lorsqu'elle tomba sur Dame Fauste (j'aime beaucoup ton image perso mdr), affolée, elle n'avait pas le temps de s'attarder... une jeune fille malade se baladait dans le camp !!!
Excusez-moi, je vous prierai de vous asseoir et d'attendre Nuit, notre médecin, elle s'occupera de vous...
Jeïna la fit asseoir et reprit ses recherches, affolée...

sunburn71 a écrit:: Sun arriva au camp
Bonjour ,je viens d'arriver ce matin ou j'y ai appris qu'il y avait une mise en quarantaine .Quelle en est la durée?

nuitcristaline a écrit:: Recherchant toujours la gamine, Nuit tomba nez à nez, avec une jeune femme.

Bonjour Ma Dame !! je suis Nuitcristaline, médecin du Puy.

Pouvez vous me suivre , je vous prie ?
Pour que je puisse en savoir plus sur vous ?

Un peu avant de l'accompagner, elle prit à part Jeïna et lui demanda de continuer les recherches ...
Elle la guida sous la tente qui lui sert de bureau et commença à la questionner.

D'ou venez vous ?
Aviez vous déjà entendu parler de cas de peste à l'extérieur du Languedoc ?
Souffrez vous d'une fièvre étrange ?
De convulsions ?
De ganglions noirs sous les aisselles ?
Au ventre ?
Au cou ?
Ou autres symptômes étranges.

Elle attendit, ses réponses ...

sunburn71 a écrit:: Sun suivit Nuit sous la tente,écouta ses questions et commenca à y répondre

Bonjour Dame Nuit
Je viens de Polignac ,je suis partie de Bourbon en BA.Je n'ai pas entendue parler de cas de peste en dehors de votre duché.
Je ne souffre d'aucun symptomes cités ou d'autre chose ,je me sens en pleine forme .

nuitcristaline a écrit:: Elle l'écouta, par précaution, Nuit l'examina quand même, effectivement aucun symptôme. Une fois l'auscultation terminé, elle l'amena dans une tente de libre, pour les quelques jours obligatoires à passer ici.

Avant de partir elle ajouta:

vous trouverez des feux de camp à votre disposition, des baquets d'eau bouillante pour vous laver ainsi que vos vêtements.
L' hygiène est très importante.
Des repas vous seront délivrés chaque jour.

Si vous souhaitez avertir des gens de votre arrivée, écrire des messages, n'hésitez pas à vous adresser aux gardes, à mon infirmière, ainsi qu'à moi même. Je vais vous donner de la thériaque pour faire face à la peste. C'est un préventif.

Elle s'excusa , de ne pouvoir rester plus longtemps et repartit à la recherche de la pauvre gamine qu'elle venait d'opérer.
Elle espérait retrouver Jeïna avec la petite à ses côtés...

sunburn71 a écrit:: Merci beaucoup Dame Nuit de votre sollicitude .
Je vais écoutée vos conseils et les mettre à profit pour me reposer de mon voyage dit-elle en souriant.

Jeïna a écrit:: Jeïna avait vu une jeune femme arriver, mais elle devait d'abord retrouver la petite avant de pouvoir prendre le temps de faire les chambres.
Elle sortit d'une tente où elle avait cherché en vain et fouilla l'extérieur. Elle fit le tour de deux ou trois tentes en vain... Son coeur battait la chamade, elle s'inquiétait...
Elle sentait les larmes de désespoir lui monter aux yeux... Sa vue s'en brouillait... Elle remarqua une petite forme noire, cachée dans l'ombre d'une tente... Elle se prit à espérer et courut...
Mais non, ce n'était rien d'autre qu'un monceau de bois pour le feu entassé là. Elle regardait désespérément autour d'elle...
Son coeur battait si fort...
lors elle l'aperçut posée contre la tente d'à côté. Oui !!! C'était elle, la petite fille !!! Elle dormait...
Jeïna avait eu si peur, elle prit la petite dans ses bras, hésitant presque à retirer son masque pour l'embrasser... La petite se réveilla en sursaut, avec un petit mouvement de recul, mais Jeïna lui prit les mains et la rassura d'une voix douce :
Ne t'inquiète pas, tout a bien maintenant... Tu nous as fait si peur...
Elle la prit dans ses bras et se releva. La fille bâilla, Jeïna allait la ramener dans son lit, quand elle croisa Nuit.
C'est bon, nous l'avons retrouvé !
Jeïna sourit en caressant les cheveux de la petite fille...

nuitcristaline a écrit:: Sortant de la tente qui accueille les personnes misent en quarantaine, Nuit poursuivit ses recherches, pour retrouver Aseandra qui avait disparu de son lit, lorsqu'elle vit au loin, la silhouette de Jeïna avec la petite dans ses bras. Elle eut un moment d'arrêt. Son coeur se mit à tambouriner dans sa poitrine et à lui faire mal tant il se serrait à l'approche de la petite.

Jeïna ne me dit pas qu'elle est ......

Au même moment Jeïna la rassura avec un sourire.

Nuit s'effondra en larmes, ota son masque prit la petite des bras de Jeïna et l'embrassa.

Mon dieu ! tu m'as fait si peur .... Je ne veux pas que tu bouges de ton lit, bientôt je te ramènerai à la maison .
Tu es presque plus malade ma chérie.
On a réussi, le Cap est passé.
Tu es sauvée.

Lui dit elle tout en l'embrassant.

Maintenant, tu vas me promettre de ne plus bouger de ton lit

dit elle en la ramenant dans son lit.

Jeïna va me chercher des patisseries , des bonbons et un jus d'orange pour la petite.
Elle l'a bien mérité.

Puis elle s'approcha de Jeïna, la prit dans ses bras et l'embrassa, tellement elle était heureuse que la petite s'en sorte...

Jeïna a écrit:: Jeïna sourit en voyant Nuit... Elle devait être si soulagée elle aussi...
Mais elle s'inquiéta lorsque celle-ci retira son masque...
Que..?
Elle entendit Nuit dire qu'Aesandra était sauvée... Vraiment ? C'était un miracle... Mais après tout, ce ptit bout de chou méritait de vivre... Comme tous les malades présents d'ailleurs...
Jeïna sourit, les larmes aux yeux, et retira son masque elle aussi pour embrasser la fillette, tout à son soulagement...
Oui, j'y vais Nuit !!!
Jeïna sortit et revint un peu plus tard, un immense sourire aux lèvres, avec un goûter digne d'une miraculée !!!
Elle lui sourit et lui donna à manger...

Aseandra a écrit:: Elle dormait depuis quelques heures déjà, retrouvant pour un instant les joies d'une ancienne existence aujourd'hui perdue, s'évadant parmi les rêves fous que seule l'imagination d'une enfant peut concevoir... Elle se revoyait, heureuse, courant et s'amusant chez elle avec son père et sa mère pas loin... Et puis ce fut le réveil. Elle ouvrit les yeux et... brutal retour à la réalité, une créature à l'air étrange la regardait...

Elle recula mais "la chose" tendit les mains pour saisir les siennes. Aseandra leva sur de grands yeux terrifiés et fut surprise d'entendre une douce voix la rassurer...
Ne t'inquiète pas, tout a bien maintenant... Tu nous as fait si peur...
Elle leur avait fait peur ? Elle, tout petite et sans défense, malade et presque à l'agonie; elle, elle leur avait fait peur ? Oo Elle aurait pourtant cru le contraire plus normal... ^^ Elle ne comprenait pas trop comment elle pouvait faire peur à ces personnes là...

Ils retournèrent vers la même tente qu'à son arrivé. Elle ne voulait pas y retourner ! Mais avait-elle le choix... ? Elle se faisait porter dans cette direction lorsqu'elle put voir une autre des personnes étranges portant ce masque pas rassurant. Lorsqu'elle entendue la voix, Aseandra reconnut immédiatement celle qui lui avait fait mal lors de son arrivé...
Mais à sa grande surprise, celle-ci retira rapidement son masque, la prit dans ses bras en l'embrassant. Aseandra put voir que la dame était d'une grande beauté... mais son joli visage était baigné de larmes... Elle éprouva immédiatement de la compassion pour la dame même si elle ne comprenait pas tout à fait ce qui la mettait dans un tel état... Elle fit un gros câlin à la dame, espérant naïvement que ça lui rendrait le sourire...
La dame lui dit qu'elle n'était presque plus malade... Mais comment était-ce possible ? En tout cas, l'important était qu'elle irait probablement mieux dans un avenir proche...

Ils retournèrent toutes les trois en direction de la tente. Aseandra reprit place dans son lit et promit, comme demandé mais non sans rechigner un peu, de ne plus le quitter. Par contre ce qu'elle entendit ensuite fit apparaître un grand sourire sur son visage... Des pâtisseries ! C'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd !! En plus, elle avait un petit creux...
Ils attendirent quelques instant avant que la dame, que l'autre appelait "Jeina", revienne . Aseandra la regarda en souriant et la remercia poliment avant d'attaquer la nourriture devant elle...
Entre deux bouchées, elle trouva le temps de poser quelques questions...

"Merci hein ! j'avais une de ces faim...
Moi je suis Aseandra. Je sais que la dame là, se nomme probablement Jeina; mais vous, quel est votre nom ? Et pourquoi vous portez ces masque épeurant toutes les deux ? Ça n'aide sûrement pas à rassurer les malades hein, croyez moi...
Euh... dites, ça veut dire quoi "je te ramènerai à la maison" ? je croyais que nous ne pouvions plus y retourner... C'est ce que maman m'a dit en tout cas. Au fait euh... il arrive quoi avec euh... mes parents... Je fais comment pour retourner à la maison moi ? Et c'est bien vrai ? je vais peut-être m'en sortir ? "

nuitcristaline a écrit:: Le jour " J " tant attendu était arrivé. Aseandra était définitivement sauvée. Nuit se souvint de l'avant veille, lorsque la gamine, voyant Nuit pleurer, mit ses petits bras autour du son cou et essaya de la consoler par un calin. Sentant l'étreinte de la petite, elle la serra à son tour et lui fît plein de petits bisous dans son petit cou si doux.

Au fur et à mesure qu'elle avançait vers la tente d' Aseandra, les questions de la petite résonnaient encore dans sa tête.

Moi je suis Aseandra. Je sais que la dame là, se nomme probablement Jeina; mais vous, quel est votre nom ?

Je suis Nuit ! Lui avait elle dit.

Et pourquoi vous portez ces masque épeurant toutes les deux ? Ça n'aide sûrement pas à rassurer les malades hein, croyez moi...

Pour ne pas avoir la vilaine maladie que tu avais. Expliqua Nuit

Euh... dites, ça veut dire quoi "je te ramènerai à la maison" ? je croyais que nous ne pouvions plus y retourner... C'est ce que maman m'a dit en tout cas. Au fait euh... il arrive quoi avec euh... mes parents... Je fais comment pour retourner à la maison moi ?

ça veut dire que je vais te sortir de là et te ramener chez moi. Kamharley, mon compagnon, à fait une pièce, l'année passée spécialement pour des enfants comme toi se retrouvant seul.

Essaya t'elle de lui faire comprendre.

Et c'est bien vrai ? je vais peut-être m'en sortir ? "

Mais oui ma puce tu es sauvée. Fini cette maladie. Ce n'est qu'un mauvais souvenir.

Elle sortit de ses pensées . Enfin elle arrivait à la tente. Nuit inspira un grand coup et rentra dans la tente de la petite puce.

Bonjour Aseandra.
Je viens t'examiner une dernière fois, pour voir si tu es vraiment soignée et si c'est le cas, tu vois, regarde ce que j'ai sur mon bras ! Une magnifique petite robe pour toi, que tu mettras pour sortir d'ici et venir chez moi.

Elle ausculta la gamine et effectivement, plus de traces de ces affreux bubons qu'elle avait sur son petit corps.
Nuit sourit la releva, la prit dans ses bras, l'embrassa et lui dit :

Hop ma puce habille toi !!! Nous partons de suite...

Lui dit elle les larmes aux yeux.

Guillaumew a écrit:: Cela faisait déjà plusieurs jours que guillaume errait dans le campement à part des autres dans la zone de quarantaine total, ils savaient bien qu'il allait finir au bûché. Mais Guillaume était en paix avec lui-même après cette longue discutions avec le curé de cette ville, il y a déjà longtemps. La plus belle nouvelle était que la jeune fille allait avoir la grâce du tout puissant.

Lui par contre allait de plus en plus mal. Chaque pas était devenu difficile les convulsions plus fréquentes. La Tache noire était maintenant partout.
Sa respiration était de feu en permanence, et ses articulations étaient Tres douloureuse.

S appuyant sur son bâton, il prit la direction de sa tente. Mais au bout de quelque instant, il sentit une faiblesse soudaine arrivé. Un voile noir vint masquer sa vue et l'homme s écroula tellement vite que personne n eut le temps de réagir. Le visage écrasé contre la terre battue, un mince filet de sang coulait de sa bouche. Avec une respiration Tres saccadée et douloureuse, il essaya de crier à l aide, mais en vint...

Jeïna a écrit:: Jeïna était si contente que la petite Aesandra soit sauvée !!!
Elle est si mignonne, et méritait désormais une longue vie heureuse...
Mais pour d'autres, le combat contre la maladie n'était pas terminé...
Elle continuait à prodiguer les soins aux autres, priant pour d'autres miracles tandis qu'elle essayait de leur apporter un peu de confort...

Elle se dirigea vers la tente de messire guillaume, de plus en plus mal ces derniers temps... Elle savait, et lui aussi probablement, qu'il ne lui restait que très peu de temps...
La tache s'était répandue sur tout son corps, il sifflait en respirant, il bougeait difficilement...
Jeïna lui apportait encore un peu de potion pour lutter contre la douleur... lorsqu'elle le découvrit à terre !
Elle se jeta à genoux à ses côtés... Il était inconscient...
Elle pria, prit son pouls...
Il était trop tard... La Peste avait eu raison de lui...
Elle pria pour le salut de son âme, se releva, ordonna à 2 soldats en faction de le transporter près du bûcher... Il fallait brûler le corps...
Pendant qu'ils le transportaient, elle alla chercher Nuit pour lui annoncer la tragique nouvelle...

nuitcristaline a écrit:: Nuit arrivait au camp, pour faire son petit tour habituel et surtout voir comment allait le jeune adolescent, vu qu'il avait été opéré deux jours aprés la puce, qui elle était définitivement sauvée. Elle espérait le sauver à son tour, donc elle se dirigeait vers sa tente, lorsqu'arriva Jeïna et lui expliqua le décès du grand père.

Nuit s'en doutait et fût même étonné qu'il ait tenu aussi longtemps. Elle se demandait comment allait la fille du défunt. Fallait qu'elle aille la voir, pour juger de son état et voir si elle était apte à l'opérer....

Elle demanda à Jeïna de demander aux soldats de tout retirer de la tente du pépé et tout bruler, ainsi que de faire un feu devant la tente avec du genièvre, des branches de pin, de genêts, de frêne, pour que les fumées dégagées par la combustion de divers produits, produisent une grande efficacité contre les "miasmes".

Puis partit avec Jeïna voir la mère de l'adolescent ...

Jeïna a écrit:: Jeïna prévint Nuit de la mort du vieil homme...
Lorsqu'elle eut reçu les consignes, elle alla les transmettre aux gardes qui s'empressèrent de les éxecuter...
Malgré ses réticences, Jeïna assista à la crémation du vieil homme, de toutes ses affaires, et de tout ce qui avait été en contact avec lui...
Puis elle apporta les herbes à ajouter au feu et censées purifier les lieux.
Lorsque le feu fut fait et haut déjà, elle s'éloigna en direction des autres tentes, où elle devait s'efforcer d'apporter un peu de confort à ceux qui vivaient encore...

ayrinna a écrit:: Ayrinna se présenta aux infirmières pour leur expliquer qu'elle venait d'arriver au Puy et que Kamharley lui avait demandé de respester trois jours de quarantaine. Elle posa son bagage et attendit qu'on lui indiqua où s'installer tout en observant l'activité de ce lieu de soins.

Jeïna a écrit:: Jeïna vit une nouvelle arrivante, elle s'avança à sa rencontre :

Bonjour, je m'appelle Jeïna et je suis l'infimière de ce camp. Veuillez me suivre s'il vous plait.

Elle lui sourit et la guida dans la tente médicale de Nuit, mais celle-ci ne s'y trouvait pas. Habituellement, Jeïna aurait demandé à la jeune femme de l'attendre, mais maintenant qu'elle était infirmière...
Elle décida de prendre les choses en main.

Jeïna se tourna vers la jeune et la fit asseoir avant de lui poser les questions habituelles de Nuit...

D'ou venez vous ?
Aviez vous déjà entendu parler de cas de peste à l'extérieur du Languedoc ?
Souffrez vous d'une fièvre étrange ?
De convulsions ?
De ganglions noirs sous les aisselles ?
Au ventre ?
Au cou ?
Ou autres symptômes étranges.

Elle attendit la réponse d'Ayrinna...

ayrinna a écrit:: Ayrinna salua la jeune infirmière qui vint l'accueillir. Elle s'assit sur le banc et écouta les questions qu'elle lui posait.

Je vais très bien. Je n'ai aucun de ces signes et je n'ai pas entendu parler de peste.
Je vais m'installer ici et je cherche une petite maison et un champ.
Que se passe t-il?

nuitcristaline a écrit:

Citation :: A tous présents et advenir,

Salut !

La peste est vaincue ! Aristote soit loué !

Vos souffrances et sacrifices n'ont pas été vains!

Grâce aux soldats, aux maires, aux médecins et aux volontaires, vous avez triomphé de la peste!

Après des débuts difficiles, vous avez su vous unir et réagir. Les mesures ont été draconniennes, mais la mobilisation de tous a permis de repousser le fléau aux confins du comté.

Après avoir fait un barroud d"honneur au Puy, la peste a quitté nos terres!

Le dernier cas recensé du comté a été déclaré guéri par le médecin chef de l'ost Eris en ce Vendredi 6 juillet de l'an 1455.

Ainsi, passé un délai raisonnable sans nouveau cas, nous décidons l'abrogation du décret du 2 avril 1455.

En consequence de quoi les quarantaines doivent être fermées, et les autres contraintes santitaires sont levées.

Nous encourageons cependant chacn de rester vigilant et de garder en mémoire les symptômes qui permettrait de repérer un eventuel retour du fléau!

Occitania per Totjorn !

Kamharley d'Avidson, Médecin en chef civil du languedoc a écrit,

LeGueux, Coms de Lengadoc a ratifié

(Sceau)

Fa en Montpelhier, lo 10 julhet de l'an de Pascuas 1455

nuitcristaline a écrit:

Citation :: Qu’il soit appris à tous présents et advenir,

Qu’en Languedoc la peste est vaincue ! Qu’Aristote en soit loué !

Que vos souffrances et sacrifices n'ont pas été vains!

Que grâce aux soldats, aux maires, aux médecins et aux volontaires, vous avez triomphé de la peste!

Qu’après des débuts difficiles, vous avez su vous unir et réagir. Les mesures ont été draconiennes, mais la mobilisation de tous a permis de repousser le fléau aux confins du comté.

Qu’après avoir fait un baroud d"honneur au Puy, la peste a quitté nos terres!

Que le dernier cas recensé du Comté a été déclaré guéri par le médecin chef de l'ost Eris en ce Vendredi 6 juillet de l'an 1455.

Et qu’ainsi, passé un délai, raisonnable selon les médecins, et sans nouveau cas, Nous, LeGueux, Coms de Lengadòc décidons l'abrogation du décret du 2 avril 1455.

En conséquence de quoi les quarantaines doivent être fermées, et les autres contraintes sanitaires sont levées.

Nous encourageons cependant chacun de rester vigilant et de garder en mémoire les symptômes qui permettrait de repérer un éventuel retour du fléau!

Que ce bilan sera définitif le 10 Julhet de l'an de Pascas 1455.

Qu'aucun ne puisse enfreindre la page de notre concession, ou aller à son encontre par une audace téméraire.

Et afin que ceci soit ferme chose et stable pour la durée de ce conseil, nous avons fait mettre le sceau à ce présent bilan.

Occitania per Totjorn !

LeGueux, Coms de Lengadòc a ratifié

Kamharley d'Avidson, Médecin en chef civil du languedoc a proposé écriture,

Polstephie, Pòrtaparaula de Lengadòc, a apporté corrections nécessaires, écrit, annoncé et affiché.

Fa en Montpelhier, lo 10 julhet de l'an de Pascuas 1455

Ainsi que le bilan de votre ville que vous pourrez trouver ici