Bibliothèque du Puy
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum d'archives de la ville du Puy du jeu Les Royaumes Renaissants
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Console Nintendo Switch Lite édition Hyrule : ...
Voir le deal

 

 Sauver Jess (extrait de la rue de travers)

Aller en bas 
AuteurMessage
Bentich
Visiteur
Bentich


Nombre de messages : 24
Date d'inscription : 20/05/2007

Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Empty
MessageSujet: Sauver Jess (extrait de la rue de travers)   Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Icon_minitimeJeu 26 Juin - 22:19

Jess

Citation :
*Revenant tout droit des bains de Lyia et Jeïna, la jeune femme avait marché vite dans les rues de la petite ville et était arrivée dans les quartiers moins bien famés.

Etrangement, comme mue par une force venant du fond des tripes, sa main s'était accrochée sur la garde de l'épée et le regard inquiet vagabondait partout.

Elle n'osait même pas crier après la blonde fouetteuse dans ces rues mal famées où les catins ne se cachaient même pas pour leurs ébats et où chacun semblait sorti tout droit d'un cauchemar.

Jess se croyait retournée dans son passé et certains lui rappelaient des brigands qu'elle avait croisé alors qu'elle était encore dans sa famille.

Son coeur battait à toute allure et elle avançait lentement dans ces rues peu sûres. *


~C'est quoi c't'endroit dans not' ville ? N'a rien à y faire !~


*Elle avançait vers ce qui semblait être une petite place ou quelques arbres donnant ombre et abris s'élevaient au-dessus d'un couple se donnant plaisir devant le regard de tout passant

Elle ne se sentait pas à son aise ni à sa place icelieu mais continuait d'avancer...*

Godfroy

Citation :
Dans la pénombre d'une porte cochère Godfroy attendait. Ca faisait déjà un bout de temps d'ailleurs qu'il épiait les allés et venues de chacun, toujours en quête de plaisirs que le centre de la ville ne pouvait leurs offrir...

Prit de lassitude depuis déjà une bonne heure, Godfroy s'armait toujours de patience, il n'avait toujours pas vendu une seule fiole de fée verte à qui que ce soit et son riche client ne se décidant toujours pas à venir, il lui faudrait se résoudre à trouver un autre vendeur, quoi qu'a sa connaissance lui seul en vendait...

Abandonnant l'idée de cet interminable attente, il sortit de cette demi-obscurité et commença à fouler de ses bottes les pavés mal entretenus de cette rue laissé depuis trop longtemps en proie aux caprices du ciel, et commençant de part et d'autre à laisser apparaitre des défoncement de voirie.

Godfroy l'aimait pourtant bien, ce petit coin...
Tranquilité relative propice aux affaires et faune en tous genre, des Ecus à foison pour qui savait en profiter. Catin et manants, Bourgeois en mal de sensations, personnalité extrèmes ou furtives... on trouvait de tout et surtout ce que l'on cherche...

Puis, du coin de l'oeil, il vit l'approche mal assurée d'une jeune femme semblant en quête de quelques plaisirs éphémères. N'ayant que peu de risques à proposer il se dirigea d'un pas lent et sonore que ses bottes sur le sol de pierres imbriquées amplifiait nettement. Faisant clairement montre d'aucune agressivité, il s'approcha et s'adressa à elle courtoisement de sa grosse voix:

"Bien l'bonjour brav'Dame, si j'puis m'permettre d'interrompre vot'trajectoire...

Vous savez l'coin n'est point sûr pour qui y passe sans savoir ce en quoi il a quête"

* il lui adressa un sourire chaleureux mais pleins de sous-entendus *

" Et justement, p't-etre j'puis palier à ce défaut... si v'z'ête en quête de Plaisirs Interdits..."

* Godfroy entre-baille son long mantel et lui dévoile tout un assortiment de petites fioles d'absinthe d'un vert opaque *

"J'ai p'tetre s'qu'il vous faut, savez..."

Toujours souriant il se doutait d'une probable déclinaison de son offre mais finalement... qu'avait-il à perdre?.....


Jess

Citation :
*Les bruits lui semblaient à la fois étangers et familiers, ravivants nombres de souvenirs de longue date en sa mémoire.

Elle continuait d'avancer doucement, regardant à la fois à ses pieds pour éviter de trébucher sur ls pavés mal ajustés, et les alentours, ne voulant être surprise par quelque voleur que ce soit ou autre personnage peu digne de confiance.

Il lui semblait que l'air se faisait lourd et que chaque pas était plus difficile que le précédent, comme si l'on rajoutait du plomb à chaque pas qu'elle faisait.

Elle entendit arriver de côté quelqu'ujn dont les lourdes bottes faisaient résonner le pavé d'un bruit sourd qi crispa la jeune femme dont le coeur battait à tout rompre.*


~Calme toi .. tu risques rien voyons ... Quoique, T'as vu Insa ?~


*Ses pensées ne faisant que la rassurer encore moins, elle ferma les yeux un instant avant de se retourner sur un homme au long mantel et au sourire presque carnassier d'envie.

La jeune femme rougit et tenta sans succès d'esquisser le moindre sourire à celui qui semblait devenir prédateur de sa personne.

Elle eut un sursaut en le voyant ouvrir son vêteùent, de peur d'apercevoir choses qu'elle ne voulait. Elle fut mi-rassurée en voyant une succession de petites fioles.

Relevant ses yeux vers l'homme, la main toujours serrée sur son arme, elle plongea son regard du vert profond des océans dans celui de l'homme et lui parla d'une voix douce.*


Qu'est-ce qui vous fait croire que je recherche plaisir et que j'ignore de qui ou quoi je suis en quête ?


*Un petit écureuil sortit de l'intérieur de la cape de la jeune femme et se percha sur son épaule, l'air menaçant et sifflant entre ses dents en regardant le vendeur de ce marché noir qui n'avait lieu d'être.*


~Un vendeur à la sauvette de produits de contrebande j'imagine... C'aurait pu être pire... mais méfiance... Il n'est peut-être pas seul !~


Godfroy

Citation :
Godfroy la regardait de son regard d'azur, et tout en continuant à rester quasiment impassible, il se rendant bien compte que la Dame serrait la garde de son arme proportionnellement à son angoisse se qui le fit sourire d'autant plus. Elle en fermait même les yeux se laissant à sa merci pour un court instant...

C'est chose courante que d'est stressé quand l'on a pas l'habitude des bas-fonds, surtout sans anticiper ses dangers et ses vices. Godfroy connaissait son ascendant sur la situation et comptait bien s'en servir à son profit, comme il en avait l'habitude. Mais elle lui adressa finalement la parole:

Qu'est-ce qui vous fait croire que je recherche plaisir et que j'ignore de qui ou quoi je suis en quête ?



Godfroy lâcha un rire sonore et caverneux et la regardant de nouveau il lui dit:

"Mais s't'une évidence ma p'tite Dame, vous ici, à s't'heure, dans l'pire endroit d'la ville pour si gracieuse libellule...

Vous sauriez ce que vous cherchiez, vous l'auriez déjà trouvé... Mais là, visiblement, vous n'y êtes pas encore...

Mais j'peux vous dégoter s'qui vous arrange, savez?"



Il était sûr que la Dame ne savait trop quoi chercher mais ce n'était pas ici qu'elle le trouverais, au mieux elle se ferais détrousser plus loin par un manant ou au pire on la retrouverait nue et éventrée sur un monticule d'ordure, le regard fixant le néant....

Tout en profitant de son regard des gracieuses courbes partiellement masquées par la cape laissant son imaginaire faire le reste, Godfroy jetait des regards amusés vers la bestiole lui crachant des insultes en "langage écureuil"... ce qui l'amusa d'autant plus...

Il rajouta enfin:

"Alors intéressée par un p'tite fiole ou pas?"


Mais au sein de son imaginaire filaient de folles pensées quand aux motivations de la belle, peut-être trouverait-elle ce qu'elle recherchait...


Jess

Citation :
*Ses yeux d'un ciel d'été qui la fixaient et la déshabillaient d'un profond regard ne la laissait pas de marbre mais elle restait bien droite en tentant de ne pas montrer cette hantise du passé qui remontait le long de son ventre.

Cet homme ressemblait à celui que son père avait voulu la faire épouser avec ses yeux profonds et ses manières de brute.

Elle avança d'un pas, mesurant sa petite taille face à l'homme. il riait d'une voix d'ours mal léché comme il semblait être et le jointures des doigts de la jeune maman blanchissaient sur la garde de l'épée à force de la serrer comme si sa vie allait en dépendre.*


Godfroy. a écrit:
"Mais s't'une évidence ma p'tite Dame, vous ici, à s't'heure, dans l'pire endroit d'la ville pour si gracieuse libellule...

Vous sauriez ce que vous cherchiez, vous l'auriez déjà trouvé... Mais là, visiblement, vous n'y êtes pas encore...

Mais j'peux vous dégoter s'qui vous arrange, savez?"



*Elle s'avança encore d'un pas en plantant ses bottes dans le pavé en regardant l'inconnu. *


Ptet ne sais-je seulement pas où mener ma quête ! J'me fiche de vos ptites fioles ! Allez donc droguer aut' manant ! J'suis sure qu'y'en a ici qui d'mand'rons pas mieux que vos ptits morceaux de soleil en fiole dans leur existence minable !

Mais s'vous voulez vraiment m'aider, dites moi donc si z'avez vu passer une jolie blonde dans l'coin ! Un d'vos compagnons de rues a frappé l'homme qui aime cette d'moiselle au poignard... mais j'imagine que vous ne sauriez me dire qui c'la peut être !


*D'un air de défi, la petite dame regardait bien campée sur ses jambes musclées le bonhomme au sourire enjoleur qui la regardait d'en haut.

Il ne lui rappelait que trop le jour qui avait changé son existence... ça faisait un an ...

Emportée à nouveau dans ses souvenirs, elle ne put s'empêcher de fermer à nouveau les yeux une fraction de seconde en revoyant la lance s'enfoncer dans l'abdomen de ce barbare qu'on voulait lui faire épouser. Elle revit le sac de patate et à nouveau le noir.

Elle rouvrit les yeux ...*
Revenir en haut Aller en bas
Bentich
Visiteur
Bentich


Nombre de messages : 24
Date d'inscription : 20/05/2007

Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Empty
MessageSujet: Re: Sauver Jess (extrait de la rue de travers)   Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Icon_minitimeJeu 26 Juin - 22:25

Godfroy

Citation :
Fermement campée face à lui, la jeune impertinente qui aurait pû etre sa fille le narguait du regard avec insistance, comme cherchant querelle, chose à éviter avec Godfroy s'il en était...

Et la voilà déjà d'un ton presque moralisateur lui lançant des propos des plus éloquents:

P'tet ne sais-je seulement pas où mener ma quête ! J'me fiche de vos ptites fioles ! Allez donc droguer aut' manant ! J'suis sure qu'y'en a ici qui d'mand'rons pas mieux que vos ptits morceaux de soleil en fiole dans leur existence minable !

Mais s'vous voulez vraiment m'aider, dites moi donc si z'avez vu passer une jolie blonde dans l'coin ! Un d'vos compagnons de rues a frappé l'homme qui aime cette d'moiselle au poignard... mais j'imagine que vous ne sauriez me dire qui c'la peut être !



Il lui répondit dans la foulée d'un ton des plus autoritaires:

"Oulala mais si ça part sur s'te voie ma pov'Dame ça risque d'mal se mettre... enfin surtout pour vous...
Moi j'ne fais qu'apporté un peu d'réconfort par l'artifice illusoire d'ce genre d'substance...
D'ot' pourrait tout aussi bien s'divertir autrement... vec'vous par exemple... et l'est fort à parier q'vous seriez d'plus amusante dans vot'genre... un p'tit casse-croute pour la route...

Et sachez q'des "jolies blondes" on en voit passer un d'ces paquet, et oui j'en ai vu une partir avec quelqu'un ya peu... j'la connait même très bien en effet... et ell'était aussi accompagné d'une ot'connaissance..."



Puis prise d'émotion un court instant, la jeune Dame ferma les yeux, suffisament pour que Godfroy, d'un vif pas en avant se retrouve à portée pour l'étreindre vivement par la taille d'un geste puissant, l'empêchant ainsi de dégainer sa lame... puis il replongea son regard au plus profond des yeux d'un vert appétissant le fixant avec une stupeur mêlée de crainte la bougresse se débattant telle une diablesse et il la décolla presque du sol pour mieux la maintenir, ses bottes frappant le sol par intermittance dans sa tentative d'évasion... il lui répliqua alors:

"Mentez pas voyons... s'n'est point en s'te rue q'l'on trouve quiconque d'sensé... par contre si la honte vous fait bouder vot'plaisir ce'rait fort dommage pour vous... j'peux vous trouver une femme si c'était cela q'vous recherchiez... quand aux hommes disponible... ya guère q'moi, j'pense..."



Puis écartant de son bras de libre le pan de son long mantel, Godfroy en extirpa un fiole qu'il débouchonna d'un rapide geste de son pouce et la vidant d'une traite, il la bu en deux petites gorgées l'extreme amertume lui fit plisser les yeux. Il regarda de nouveau la petite farouche tandis que l'alkaloïde s'inscinuai au sein de son âme...


Jess

Citation :
*Sa voix plaisait de moins en moins à la jeune femme, trop chevrotante par rapport à l'assurance qu'elle voulait dégager sans succès.
Elle se sentait trop petite par rapport à l'homme qui aurait pu, sans doute trop facilement, la soulever au-dessus de lui comme un vulgaire sac de farine.

Elle avait apparement énervé cet homme... mauvaise idée sans nul doute vu le ton autoritaire auquel elle faisait face à présent, arborant un air aussi indifférent que possible mais tremblant de l'intérieur.*


~T'fai pas l'poids cont' ce gros machin ma cocotte ... Pourquoi faut toujours qu'tu t'attires des emmerdes ?~


*Elle continuait de serrer toujours plus son arme, comme si elle était devenue un prolongement de son bras.*


Comment osez-vous m'parler ainsi ? Z'avez pas l'droit d'traiter les gens comme vous faites ! J'vous ai dit que j'me fichais d'vos substances ! Allez donc les vendre à vos pecnauds plutot qu'de m'tenir l'crachoir ainsi ! C'est qu'j'ai pas qu'ça à faire !
Et j'me baladerais pas dans vot' coin paumé si j'en avais pas b'soin !


*Elle se mit d'un coup à frémir en s'entendant traiter de casse-croute, commençant à s'inquiéter pour son sort quand l'homme la prit par la taille en plongeant son regard dans le sien. Elle tentait de se débattre, mais que faire face à cet homme de deux têtes de plus qu'elle qui faisait au bas mot deux à trois fois sa largeur.

Elle perdit tout d'un coup le reste de sa belle assurance ...

Elle le bourrait de coup de poings de rage, regrettant de n'avoir sorti plus tot son amie Pointue, en tentant de s'enfuir de l'étreinte.*


Lachez moiiiii ! Espèce de pervers pathétique ! Lachez moi donc ! Je cherche pas une d'vos catins et encore moins un revendeur à la noix ! Je veux juste trouver ma LYIIIiiiiaaaaaaa.

Lyyyyyyiiiiaaaahahahahaaaa


*Des larmes de rage s'écoulaient maintenant des yeux de la petite dame qui était bien heureuse tout d'un coup d'avoir laissé sa fille au moulin. Elle au moins serait protégée.

La peur s'insinuait dans son âme par chaque pore de sa peau et on pouvait la lire dans ses yeux comme en un livre ouvert.

Ses coups sur le mastodonte mûr se faisaient moins forts, moins précis alors qu'elle le voyait avaler une de ses petites fioles, toujours maintenue au-dessus du sol.

Sa voix était loin et son esprit déjà était sorti et revoyait le passé. Décidémment, cet homme lui faisait trop penser au brigand et elle revit l'enflure lui étreindre la taille et arracher ses vêtements alors qu'elle se débattait dans la grotte...

La jeune femme ferma de nouveau les yeux un instant, ni résignée, ni battante ... juste comme absente du monde un instant.*

Godfroy

Citation :
Malgrès sa jeunesse, sa fraicheur et sa petite carrure, elle lui semblait des plus farouches cette petite, et ne se rendait pas vraiment compte que sans la force, la discrétion était de mise dans cette endroit pareil et cette "donzelle" toujours aussi bruyante croyait dans cette endroit reculé et évité des passants, pouvoir attirer quiconque par ses simples hurlements. Ceci fit se dessiner un large sourire sur le faciès de Godfroy qui se faisait rosser d'une petite volée de coups dispensés avec ardeur par les frêles poings de cette jouvencelle le faisant s'esclaffer d'autant plus face à l'inertie de sa propre masse résistante à bien pire traitements. Cette petite hurlait tant qu'elle pouvait un prénom que l'homme n'écouta même pas. Déjà au sein de son esprit fusaient mille idées qui toutes se montraient aussi satisfaisante les unes que les autres...

Quelques gouttes de pluies commencèrent à former de petits cercles humides sur le pavé et déjà au loin un grondement de tonnerre fendait le ciel et parcourait la campagne, se perdant au loin.

Godfroy se dirigea vers le mur tout à coté et colla durement contre la froide surface de pierre de taille le corps de son otage provisoire, se servant de son propre poids afin de l'y maintenir. Abusant de sa force, il glissa sa main sur celle de tenant toujours fermement la garde de l'épée et l'ôta fermement pour enfin à son tour plaquer son bras contre le mur, l'y maintenant avec force. De sa main libre il retirera la lame de son fourreau et la jetant au loin elle rebondit au sol dans un sonore bruit d'acier Godfroy s'empara de ce petit corps par la taille et la portant sur son épaule tout en la maintenant fermement, il sentait toujours des coups rageurs lui marteler le dos tandis que lui, longeant le mur, l'emportant tel un vulgaire sa de viande, il retourna dans le profond renfoncement de la porte cochère depuis longtemps condamné et jeta négligemment à terre le petite impertinente qui aura vite fait d'apprendre ne serait-ce que les bases même du bon sens...

Au dehors la pluie commençait à tomber de plus en plus en faisant luire les rues ruisselante, peu à peu. Godfroy regarda le feune femme assise au sol, les bras la retenant de plus s'incliner en arrière et cette lueur de détresse dans le regard emplit de larmes rageuses ne le faisait que se sentir plus puissant...

"Et bin ma toute belle... t'veux toujours autant faire ta maline?
J'étais poli... fallait décliner calmement et passer son chemin...
Et v'la... un mot d'trop et c'est l'drame... j'ai bien une tite idée de comment te pourrais t'faire pardonner...
Mais j'crois bin qu'ça risque de t'sembler peu engageant..."

Il éclata spontanément d'un rire tonitruant et tout autant caverneux que confiant, car il voyait mal comment ce petit bout de femme allait bien pouvoir se défaire de le situation... il rajouta alors d'un timbre de voix sinistre:

"Mais j'crois qu'avant toutes choses j'vais devoir t'présenter à un ami..."

Retournant juste à la sortie du petit couloir de l'encadrure cochère, mais veillant tout de même à en bloquer le passage il jeta un regard moqueur par dessus son épaule à la Donzelle. Epiant a travers l'épais rideau de pluie de droite at à gauche l'éventuelle présence de quelqu'un, Godfroy une fois rassuré poussa un puissant cri afin d'appeler son ami:

"Wölf !!!
Wöölff !!!
Wöööfff !!! "

Se demandant où est-ce qu'il avait bien pû fourrer son nez avec un temps pareil, Godfroy tapa rageusement de sa botte au sol, tandis que la pluie battait son plein, dispersant ses ardeurs sur la ville en proie à ses caprices, le tonnerre faisait rage et des flashs lumineux illuminant les murs de la ville, dessinant un sinistre contre-jour de la silhouette de Godfroy ...


Jess

Citation :
*Voilà que même le temps semblait se liguer avec cet homme moqueur à la carrure impressionnante, déversant torrents de colère et cordes de méchanceté sur la jeune femme qui venait d'être rudement plaquée au mur par cette brute épaisse dont la panse à cervoise la maintenait contre les pierres dont le froid glacé mordait déjà la peau de Jess au travers de la cape et du chemisier trop fin.

Le mélange de haine et de peur dans les yeux de la petite femme aurait pu faire pitié à n'importe quel homme de bon sens mais il était évident que son assaillant n'en était pas un.

Il lui prit la main et la plaqua elle aussi contre le mur, laissant la jeune femme sans défense et sans mouvements telle un vulgaire pantin inanimé dont le quadragénaire tirait les ficelles au gré de son envie.

Un sourire vicieux était apparu sur la face de pou hideuse de cet homme dont elle ignorait tout et la jeune folle se demandait bien à quelle sauce elle allait pouvoir être mangée. *


~Si seulement je pouvais sortir...~


*Elle n'eût même pas le temps de se perdre dans ses pensées que l'homme avait arraché son amie de son fourreau et l'avait lancée dans les rues pavées.

Un cri de désespoir sortit de la bouche de la jeune femme en voyant ainsi disparaitre son amie d'acier emplie de souvenirs.*


NOOOOONNNNNNN ! Pointue ...


*Comme si elle ne pesait pas plus lourd qu'une plume, il la prit sur son épaule comme un vulgaire paquet et l'entraina dans un coin sombre sous une porte cochère dont les débris et les détritus laissaient supposer qu'elle n'avait été usitée depuis maintenant fort longtemps.

Jess se rendit alors compte qu'elle pouvait très bien mourir dans cette ruelle maudite et commença à paniquer alors que le balourd la jetait sur le sol dans un bruit assourdissant, la faisant tomber lourdement sur l'épaule gauche.

Douloureusement et se tenant l'épaule elle se rassit et recula un maximum heurtant des débris et déchirant ses bras sur des échardes et des vieux clous rouillés dépassant de morceaux de bois en piteux état.*


Pourquoi ? Pourquoi vous m'faites ça ? Je vous voulais rien moi !
J'vous parlais pas, j'cherchais juste ma belle Fouetteuse !


*La jeune femme tentait encore de reculer alors que l'homme voulait qu'elle se fasse pardonner d'on ne sait quel vice qu'elle avait fait envers lui.
Il se mit soudain à crier un nom.

Jess regardait partout autour d'elle un moyen de s'échapper mais la seule voie était celle par où elle était entrée.

Se relevant courageusement, elle fonça sur l'homme en tentant de le renverser grâce à son élan sans parvenir à le faire bouger.

Elle tomba à genoux à ses pieds en sanglotant, regrettant son épée et se disant que Lokli était parti quand elle avait le plus besoin de lui.*


Qu'est-ce que j'vous ai fait ? J'ai cherché personne pourtant


*La pluie commençait à chasser, trempant l'homme massif de ses fines cordes et donnant au visage de la jeune femme un air encore plus désespéré et miteux. Ses cheveux foncés tombaient lamentablement le long de son visage et ses vêtements pendaient mollement le long de son corps.*
Revenir en haut Aller en bas
Bentich
Visiteur
Bentich


Nombre de messages : 24
Date d'inscription : 20/05/2007

Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Empty
MessageSujet: Re: Sauver Jess (extrait de la rue de travers)   Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Icon_minitimeJeu 26 Juin - 22:33

Bentich

Citation :
Sur la place du village

En cette après d'avril, Ben avait décidé de se promener sur la place du marché, pour discuter avec tous les marchands, et leurs poser les questions qui le tracassaient au sujet des prix du pain et du blé. Il en avait profite pour emmener Max, son rottweiller. Le temps était propice aux négociations, il se dirigea vers les étals des boulangers et après de bonne discussions Ben était parvenu a conclure des accords intéressants, non seulement pour les boulangers mais également pour les ponots.

Il se rendit ensuite dans les différentes échoppes et discuta de tout et de rien avec les artisans.

L'ambiance festive sur le marché était magnifique, Max complètement remis de ses blessures lors des attaques des brigands. On voyait sa magnifique musculature bouger sur son poitrail a chaque pas. L'œil toujours vif et toujours attentif aux moindres gestes de son maitre.

Ben s'assit a une terrasse et discuta avec l'un des clients

Alors l'ami comment cela va t il aujourd'hui

Ho pas trop mal msieur le maire, dur dur de trouver du pain en ce moment!!

Et oui je sais, mais la j'ai conclu quelques accords avec des boulangers et notre CAC également donc d'ici demain a mon avis cela va allez beaucoup mieux.

Il offrit un verre au ponot, trinqua avec lui et après avoir bu sa choppe le salua, et reparti pour sa promenade, Max toujours derrière lui.

Tout à coup, son regard fut attirer vers le bout de la place, d'où il se trouvait il reconnu la silhouette rousse de Lokli, qui filait droit dans la direction du moulin de Jess.

Tiens bizarre ça, en général il est toujours sur les épaules de Jess, et vu comment il se déplace, il a plutôt l'air effrayé.

Il vérifia en bon soldat de l'Ost qu'il était, qu'il avait bien tout son armement, épée, dague, et bouclier dans le dos, il regarda Max, qui de suite compris, et se dirigea dans la direction opposée à celle de l'écureuil, Max à ses cotés

Shan

Citation :
Shan était dans une rue adjacente, occuper à marchander un prix avec un alchimiste sur une potion qui selon ces dires exterminerais sainement les charanssons qui lui posait des problèmes dans ses champs de blé.
La discution durait depuis bientôt une demi-heure. Mais quelque chose vint interrompre ce marchandage.
Un cri étouffé par la facade des maisons... Cela venait de la rue adjacente.
L'alchimiste ambulant dit avec un sourire sadique :

" M'est avis qu't'en a un qui passe un mauvais quart d'heure!"

Shan regarda d'un œil noir le marchand qui effaça immédiatement son sourire. Ce n'était pas vraiment le cri qui l'avais perturbé, car après tout ce genre de situation était monnaie courante au chemin de traverse, mais plutôt la personne qui l'avait poussé. Il avait cru reconnaitre une voix.
Il eut un bref moment d'hésitation... Car il savait que cette rue n'était pas sur même lorsqu'on était armé.
Mais le doute le rongeait, il fallait qu'il en soit sure...
Le problème, c'était qu'il n'y avait que deux passage pour cette rue et il devrait revenir jusqu'à la place pour y parvenir.
Il courut aussi vite qu'il le pouvait, pris à droite, à gauche la place était en vue... Il savait que sur la droite il y avait une petite ruelle qui lui ferait gagner quelques bonnes dizaines de mètres.
Il s'y engouffra.
Encore quelques mètres et il serait devant l'entrée du chemin de traverse.
Mais alors qu'il sortait de la ruelle, il heurta de plein fouet quelqu'un.
Il s'agissait de Ben accompagner de Max.
Shan se releva, sa tempe était prête à exploser.

"Je...hhhh... j'ai... crier...hhhh... cru que... Jess... courut... hhhh.. problème!..."

Wolf

Citation :
[ Proche de la rue de la Traverse ]

La pluie battante, drue et bruyante, parsemées de lumières effrayantes qui font tant de bruit. Wölf, les oreilles couchées, attend à l'abri plaqué contre un mut, l'inclinaison de la pluie ne le touchant pas, et il attend, sans but.

Une grosse voix se fit entendre au loin faisant se dresser les oreilles du loup, son maitre prononçant son nom sans ménagement, l'appelant à lui. Encore ce gros "deux-pattes" qui va l'invectiver s'il ne le rejoint pas au plus vite. Peut-être même qu'il aura quelque chose de bon à manger, avec un peu de chance...

Prenant son courage à plein croc, Wölf se lêve et d'une vive lancée il s'engouffre dans cette pluie épaisse, au petit troc, ses coussinets émettant de petits claquements humides sur les pavés. Arrivant rue de la traverse et dégoulinant de pluie, il se mit à longer le mur tandis qu'au loin se dessinait à travers le rideau de pluie la silhouette de son maitre.

[ A l'approche d'une profonde porte cochère ]

Baissant les oreilles à son approche, il remu tout de même un peu de la queue histoire de mimer la satisfaction de voir de gros "deux pattes" qui satisfait tout autant ses intérêt que l'inverse.

Mais quelque chose intrigue Wölf à l'approche de la porte cochère... l'odeur d'une jeune femelle "deux pattes", mais ce qui titillait surtout sa truffe était cette odeur de peur environnante et ce bruit ténu d'une respiration rapide émise pas la "deux pattes" qui semble en difficultés...

Wölf tout à coté du vieux "deux pattes" baisse la tête pour quémander caresse.

Godfroy

Citation :
[Dans l'encadrure de la porte cochère, avec Jess]

En attendant son "ami", Godfroy commençait à ressentir les effets néfastes quoi qu'agréable de l'absinthe parcourir son esprit, saisissant sa raison toujours traversée par les pires idées auxquelles songeait l'homme quand au devenir de le petite sotte acculée dans son coin.

Des bruits de galopade canine se firent entendre dans le crépitement de la pluie et la forme d'un loup se devinait à travers l'orage, illuminé par les éclairs claquant par intermitence. S'approchant de lui, le loup se mis de lui même en soumission, tant par la crainte de la carrure de Godfroy que le souvenir de la volée à coups de fouet que Wölf avait subit lors de son "dressage"...

Lorsque se dernier arriva à portée de main, Godfroy s'accroupi et flatta l'encolure d'une caresse aussi ferme qu'attentive et il lui dit d'un ton paternel:

"Ba alors, garçon?
T'étais passé où?

P'tain! si Kristen t'voit trempé comme un rat, elle va m'mettre une d'ces chasse de t'avoir laisser vadrouiller.....

Tiens, bonhomme, regarde là... t'a une nouvelle copine..."



Le vieux brisquart termina sa phrase en faisant un large signe de menton envers l'impertinente blautit dans son coin. Elle n'avait peut-être pas encore bien saisi ce que Godfroy appelait un "Casse-croute" ni d'ailleurs le vice qu'ont les hommes de certains spectacles...

Il éclata d'un rire largement moqueur et se relevant, il se dirigea vers la donzelle. Le saisissant par le col en se penchant vers elle, il se mit presque nez à nez et plongea son regard dans celui de la belle dont la terreur grandissante et le désarroi pouvait se lire aisément:

"Ba tu vois, j'suis un vilain, alors...
C'est vrai q'j'ai même pas de réelle raison de t'faire du mal...
Juste ça va m'amuser...

Quoi q'si t'a une idée amusante, tu peux toujours la proposer pour sauver ta couenne..."



Godfroy ne voulait pas obtenir par la force, moyen trop facile de "cueillir" cette fleur... non... il était beaucoup plus pervers que ça... il voulait qu'elle lui offre de son "gré" quelque chose, qu'importe quoi du moment que l'homme désoeuvré avait une souris qu'il tenait par la queue et qu'il regardait se débattre dans une lutte dont l'issue ne lui serait pas en sa faveur... Il aimait ce sentiment de puissance...

Se reculant quelque peu, il lui administra pour le plaisir une gifle cinglante, lui projetant la tête sur la coté, presque à en toucher le mur. Il laissait le loup faire les "présentations", 60 livres de viande, poils hérissés malgrès qu'ils soient trempés et des babines retroussées montrant des crocs bien visibles, approchant à pas feutrés, et comprenant d'instinct que ce "petit chaperon" serait une bonne encas...

"Tu veux jouer avec ton nouveau copain ou... a-tu une bonne idée?"



Godfroy plongea son regard de glace sur sa proie offerte au loup et un large sourire sadique se dessina sur ses lèvres...

Jess

Citation :
[Dans l'encadrure de la porte cochère, avec la Brute et son loup]


*Chaque minute qui s'écoulait lui semblait plus longue, la rapprochant d'une issue trop incertaine à son goût.
La Brute la regardait avec des yeux de plus en plus pervers, ne lui répondant même pas pour mieux la lorgner d'en haut avec son air sadique.

Elle semblait plus petite encore à terre ainsi, trempée de pluie et de la sueur froide de sa peur.

Elle recula et se blottit dans un coin en voyant arriver le fameux copain qu'avait appelé le mastodonte.

Elle cherchait du regard, tentait de réfléchir à un plan de sortie mais ne voyait que ce loup et cet homme dont la perversion avait atteint un degré tellement élevé.
La tête de la jeune femme n'arrivait plus à fonctionner à la vue de l'effrayant couple.

Elle comprit soudain ...

C'était soit la Brute... soit l'estomac du quadrupède affamé.

L'homme la souleva de terre en la mettant quasi nez à nez avec lui, ses yeux plongés dans les yeux de sa proie. *


Godfroy a écrit:
"Ba tu vois, j'suis un vilain, alors...
C'est vrai q'j'ai même pas de réelle raison de t'faire du mal...
Juste ça va m'amuser...

Quoi q'si t'a une idée amusante, tu peux toujours la proposer pour sauver ta couenne..."



*Ca y est ... ils en étaient au fait et la jeune maman se trouvait au pied du mur ... L'homme ou le loup ... la vie ou la mort ...

Le gaillard semblait prendre un plaisir inouï à la voir ainsi à sa merci et effrayée.

Elle se reprit courageusement, ne voulant pas lui donner le plaisir de la voir tremblante et ne reçu en retour qu'une baffe imméritée et douloureuse.

Elle sentit un liquide chaud s'écouler doucement de sa lèvre. Voilà qui n'allait pas calmer le loup à n'en point douter.*


Godfroy a écrit:
"Tu veux jouer avec ton nouveau copain ou... a-tu une bonne idée?"



*Et le revoilà à lui reproposer la vie dans un regard glacé.
Elle plonge son regard émeraude dans le sien et s'accroche à ses bras qui la maintiennent toujours au dessus du sol*


Il n'y a pas assez de femmes ici ... C'est moi que vous voulez depuis le début n'est-ce pas ?


*Obligée d'abandonner sa fierté et de se laisser faire par ce goujat ...
Les mains tremblantes elle déboutonne les deux premiers bouton du chemisier sous lequel apparait un corset lacé et la naissance des seins laiteux de la jeune maman.

Elle le regarde dans les yeux, tremblante comme une feuille et n'osant plus dire un mot, poupée inanimée dans les mains d'une brute qui ne veut qu'abimer ...

Ses yeux se ferment une seconde à nouveau ... image du passé... Lui sur elle à tenter de déchirer ses vêtements ...

Ce n'est pas tellement différent aujourd'hui ... La violence est la même même si elle se cache !*


Bentich

Citation :
La pluie ne cessait plus de tombé, et Ben accompagné de Max, parcourrait les rue du puy, a la recherche de Jess, le fait que Lokli avait fuit vers le moulin ne présageait rien de bon.

La main sur l’épée prête à la sortir, Ben avançait d’un pas rapide, il suivait la direction opposée de l’écureuil, mais ou allez exactement, les ruelles du Puy était nombreuses et le nombre de croisements dépassaient l’entendement.

Tout à coup, Shan arriva sur Ben presqu’en le renversant, ses paroles étaient hachées
Ben compris juste Jess, le reste il le devina, elle avait des ennuis.

Bon Shan calme toi reprends ta respiration et explique moi ce que tu sais

Après quelques minutes, Shan explique a Ben qu’il avait entendu, crier Jess dans la rue de travers, et qu’il en avait conclu qu’elle avait des ennuis.

Ok on va y aller, tu m’accompagnes, on ne sera pas trop de deux et avec Max, on a une sécurité en plus.

Ben tendit sa dague a Shan, et ils prirent la direction de la rue la plus mal famée du Puy.

Après quelques minutes, ils arrivèrent a l’entrée de la rue, et malgré la pluie qui tombait drue, Ben aperçut des filles de mœurs assez légère, et des hommes, qui à en juger par leur façon d’être, ne pouvaient avoir la confiance de Ben. Il calma Max, qui déjà, remontait les babines et laissait apparaitre une dentition parfaite.

Tout doux mon beau, garde tes forces pour la suite, car à mon avis, on est encore embarqué dans une histoire qui va laisser des séquelles.

Il fit signe a Shan, et les deux hommes et le chien pénétrèrent dans la rue. Ben avait son regard noir, et vu sa stature et sa détermination, personne ne sembla essayé de se mettre en travers de sa route, la présence de Max aidait surement. Quelques filles tentèrent de faire valoir leurs charmes, mais le maire les repoussa sans fioriture.

Dès qu’ils furent bien avancé dans la rue, Ben aperçut un objet au sol, et sans hésiter il reconnu l’épée de son amie.

J’arrive Jess t’inquiète ma belle, il ne sera pas dit que tant que je serai vivant, Angeline n’aura plus sa mère.

Il ramassa, l’épée, et la tendit a Shan

Voila au moins elle servira a quelque chose dans tes mains

Le soldat et le CAC du village reprirent leur avancée dans la rue, Ben avait dégaine son épée et était prêt à s’en servir si le besoin s’en faisait ressentir.

Tout à coup, le regard de Ben fut attiré par un drôle de manège, un homme de forte stature se tenait sous un porche, et parlait à un loup. Ben s’avança et au fur et à mesure, il se rendit !t compte qu’une personne assez frêle se trouvait coincé par l’imposant quidam. C’était Jess, il en était sur

Max grogna assez méchamment, les muscles bandés à l’extrême prés à bondir sur le loup pour un combat homérique. Ben quand à lui interpella l’homme, l’épée tenue fermement en direction de la brute. Après avoir demandé a Shan de surveiller leurs arrières

Dis donc espèce de brute épaisse, au lieu de t’attaquer a une jeune fille, peut être qu’un soldat de l’Ost ferait mieux l’affaire, et te permettrait au moins de prouver que tu n’es pas un lâche. Je te préviens de suite aux moindres gestes de ton loup, le gentil toutou que tu vois à mes cotés se fera un plaisir de lui faire goutter de sa mâchoire.

Ben regarda dans la direction de Jess, qui était, on peut le dire, en état de panique avancée

Jess c’est moi Ben, calme toi et rejoins moi si tu sais encore bouger.

Quand à toi espèce de grosse brute, tu la laisses passer avec gentillesse et sans faire de vague, sinon je serai aux regrets de te montrer que le maire de la ville sait se battre

Max aux moindres mouvements de ton lointain cousin tu va t’amuser avec lui.

Ben attendit calmement que Jess le rejoigne, mais espérait que cet homme qu’il ne connaissait pas, essaye d’empêcher la jeune fille de passer, son regard noir plongea dans celui du quidam, ce regard qui voulait tout dire, sur les intentions et les réactions de Ben envers l’homme qui s’en était pris à la mère de sa filleule
Revenir en haut Aller en bas
Bentich
Visiteur
Bentich


Nombre de messages : 24
Date d'inscription : 20/05/2007

Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Empty
MessageSujet: Re: Sauver Jess (extrait de la rue de travers)   Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Icon_minitimeJeu 26 Juin - 22:37

Max le chien

Citation :
Comme à, son habitude, Max se promenait avec son maître, dans les rues de la ville, le temps ne se prêtait pas à de longues ballades, mais son rôle était avant tout la protection de Ben.

Il fouinait, partout, ressentait des odeurs alléchantes, mais avait quand même toujours l’œil aux aguets.

Après quelques minutes passées entre les échoppes, il remarqua que son maître fixa son regard vers la bout de la place, et à sa réaction il comprit qu'il se passait quelque chose de pas normal.

Il suivit son maitre dans les ruelles de la ville. Un homme que Max avait déjà aperçut se heurta presque qu’à eux, et semblait faire des gestes assez imprécis et des sons incomprehensible pour le chien sortaient de sa bouche

Mais les ordres furent clair, et le rottweiler suivit les deux humains, dès qu’ils furent devant un chemin rempli de monde, l’animal montra les dents, mais son maitre le calma et prêt a se lancer sur qui oserait s’approcher d’eux, les deux humains et le chien avancèrent dans la rue. Le maître de Max, ramassa un objet assez long et brillant puis le donna à l’autre homme. Ils continuèrent leurs avancées, à la recherche de quelques chose mais l’animal ne savait pas quoi.

Puis tout se précipita, le chien se mit à grogner et retroussa ses babines d’une manière assez agressive et menaçante, en effet devant eux se trouvait un troisième homme qui menaçait une personne plus petite que Max connaissait très bien, mais ce qui attira l’attention du chien ce fut l’autre animal, un loup. Le chien entendit les paroles de son maitre envers les humains, puis un ordre lui fut donné

Bouge …………. Attaque , avait dit son maître en désignant le loup

Max se campa sur ses quatre pattes, l’œil vif, les oreilles couchées, une crête de poil se dressant sur son échine, les babines retroussées, montrant une dentition parfaite, d’un animal de six ans en pleine possession de ses moyens et aguerrit aux combats contre des ours, de loups, des lynx et autres animaux sauvages. Il était prêt, ses muscles tendus à l’extrême, prêts à se détendre comme des ressort. Le combat entre les deux animaux était inévitable et commencerait aux moindres mouvements du loup.


Shan

Citation :
Shan était arrivé à coté de Ben... Il avait brandit son arme.
Ce contact le renvoya dans un lointain souvenir.
[Son père était un épéiste de renom dans le duché de Bretagne et il lui avait appris les diverses techniques du maniement des lames...
Durant c'est premières années, il avait acquit une bonne dextérité en épée... Mais cela remontait déjà à quelques années et depuis ce temps il n'avait jamais repratiqué cet art]
Il sentait le sang bouillonner dans ses veines, il ne tenait plus...
Tout ce qu'il souhaitait, c'était trancher la tête de l'homme qui maintenait Jess captive.
Mais il se retenait...
Il n'attendait qu'un ordre de Ben pour asséner une estoc meurtrière à l'agresseur.
Il ne tint pu, les mots sortirent sans qu'il s'en rende compte de sa bouche :


"Je te tuerais, maudit! Quoi qu'il advienne je te tuerais!"


Ses yeux était rouge de colère, ses veines tapaient d'un rythme frénétique le long de son bras... Il faisait tournoyer son épée avec une bonne dextérité.
Il n'attendait qu'un geste de l'homme pour l'attaquer mais il avait peur pour Jess... Il attendait, bouillonnant.

Godfroy

Citation :
L'esprit imbibé du doux poison que l'absinthe propageai, dans son sentiment de toute puissance il jubilait de voire sa contrainte prendre la forme sous ses yeux...
Il plongeait son regard dans les yeux de sa petite chose nouvellement acquise, emplit de terreur et ruisselantes de larmes, et qui lentement s'éxecutait pour le bon plaisir de Godfroy. Voyant se dévoiler progressivement le haut de la poitrine de sa chose, il lui passa une main ferme sur les coté, la main glissant sur le tissu devinait le corset à travers et remontant son geste vers un sein ce qui le fit sourire plus largement encore et "l'émoi" s'exprimant d'autant plus au sein de ses braies rien qu'à l'idée de la soumettre toujours plus à sa volonté...

Mais une voie au loin s'éleva, venant fâcheusement compromettre le petit jeu auquel Godfroy voulait se livrer et qui lança énergiquement:

"Dis donc espèce de brute épaisse, au lieu de t’attaquer a une jeune fille, peut être qu’un soldat de l’Ost ferait mieux l’affaire, et te permettrait au moins de prouver que tu n’es pas un lâche. Je te préviens de suite aux moindres gestes de ton loup, le gentil toutou que tu vois à mes cotés se fera un plaisir de lui faire goutter de sa mâchoire."



Tournant vivement la tête sur le coté, surpris de l'outrecuidance du ton de la voix qui l'interpelait. Il vit a travers la pluie deux silhouettes d'homme et celle d'un chien massif, et les deux hommes, épées en mains, se tenaient fermement non loin de là. Dans le flash d'un éclair, Godfroy reconnu le Maire Bentich, le pointant de sa lame tenue avec conviction, la pluie ne semblait aucunement l'incommoder et ruisselait sur lui telle sur une statue de marbre d'un guerrier grec. Il était accompagné d'un plus jeune homme faisant tournoyer son épée, se préparant lui aussi à ce qui allait inmanquablement advenir. Le Maire rajouta:

"Jess c’est moi Ben, calme toi et rejoins moi si tu sais encore bouger.

Quand à toi espèce de grosse brute, tu la laisses passer avec gentillesse et sans faire de vague, sinon je serai aux regrets de te montrer que le maire de la ville sait se battre."



Se redressant avec assurance d'au dessus de sa chose, il ne prêta même pas garde à l'ordre que le Maire donnait à son chien, Godfroy écarta d'un geste lent de sa main droit le long pan de son mantel et attrapa sa masse d'arme pendante au bout de sa lannière de cuir, à sa ceinture et pendant ce temps le jouvenceau l'invectiva d'une phrase qui n'allait certainement pas se réaliser:

"Je te tuerais, maudit! Quoi qu'il advienne je te tuerais!"



Godfroy éclata de rire face à tant d'impétuosité, lui l'ancien servant de trébuchet ayant subit des bris de sièges et maintes charges de cavalerie à son encontre ne voyait pas trop comment cela adviendrait, et pour montrer à l'avance le sérieux de ses propos qui allait suivre, il se pencha vivement vers sa chose et d'un revers de main il lui souffla le visage du dos de sa main tenant la masse ce qui projeta vivement la tête de la petite sur le mur, l'assommant sur le coup:

"Et bien Messires... va p'tete bin falloir se montrer plus persuasifs...
Parce que là... même pas peur...
Et la mam'zelle elle bouge pas de là..."



Le loup commençait des démonstrations d'agressivité préventive envers son congénaire d'espèce et semblait sombrer lui aussi dans une transe de combat, tout poils hérissés. Godfroy nargua les deux hommes d'un sourire narquois. La pluie ne diminuait pas d'intensité, coulant abondamment sur les corps des trois guerriers tendu et prêt à l'affrontement qui promettait de se montrer dantesque, le ciel toujours fendu d'éclairs par intermittence rendait la scène d'autant plus sinistre. Godfroy ne prononça alors que deux mot...

"Wöööllfff !!!
Attaque !!!"



Et tout en regardant le loup le dépasser et se jeter sur le chien d'attaque, Godfroy se rua sur le maire tout en brandissant sa masse d'arme dans un cri guerrier...


Wolf

Citation :
Wölf était hors de lui, comme traversé d'une énergie haineuse sans limite, les crocs largement dévoilés et des longs grognements s'échappaient de sa gueule suitante de salive. Il était trempé jusqu'au os mais ce climat d'animosité l'éxaltait de plus en plus et il ne ressentait même plus la froideur de la pluie sur son pelage, amplifiant de façon croissante son aversion envers son congénaire qui lui aussi, campé fermement sur ses pattes, grognant et était toute gueule dehors...


Ses yeux profond ne quittent pas le "quatre pattes", il aurait du lui sauter à la gorge bien plus tot mais cherchait à le contraindre à la fuite de par son attitude. Wölf était le dominant, il le savait, du moins le croyait, il grogne, gronde, montre les crocs et se demande ce que fait ce gros congénaire qui ne réagit toujours pas à ses menaces et ne pliait toujours pas, exsudant toujours plus de rage lui aussi tandis que les "deux pattes" continuaient à ce grogner aussi les uns envers les autres. Sans lacher son opposant du regard, Wölf se lance dans un jeu de va et vient afin de mieux l'intimider mais rien ne semble y faire, l'affrontement est inévitable désormais...

Puis l'ordre vint:

"Wöööllfff !!!
Attaque !!!"

D’un mouvement rapide, le loup s'élança avec vivacité en avant, doublant dans sa course son "Maitre" qui lui aussi attaquait, ils leurs fallait donc défendre leur territoire, d'un bond en avant, sa gueule s’ouvrit entièrement, dévoilant la totalité de sa dentition, grognante avec méchanceté, alors qu’il se jetait sur "cousin quatre pattes" et avec violence elle se referma dans un claquement ferme sur la droite de l'encolure adverse. Une coulée de sang se répendit dans sa gueule, mais le gros congénaire encaissa le choc et tournant aussi la tête il se saisi à son tour de sa propre gorge. Deux têtes tournant avec vivacité sur elles même, tentant de déchirer au plus profond, s'entrechoquant sans relâche. Un combat tournoyant de viande, crocs et de poils gorgé de haine se déroulat dans des cris canins audibles malgrés les mâchoires serrées...

Shan

Citation :
L'attaque était lancée. Shan vit l'impressionnante massue de l'agresseur assommer Jess et donner son ordre d'attaque à son loup.
Il savait que le combat ne se jouerais pas sur la force car le colosse
mesurait une bonne tête de plus que lui et dépassait de loin sa largeur. Le combat ressemblait à celui de David et Goliath.

Il avait l'avantage du nombre mais deux personnes étaient-elles suffisantes pour terrasser c'est masse qui faisait tournoyer une large massue au-dessus de sa tête.
Oui, l'épreuve ne se jouerait pas sur la force mais sur la dextérité et la vitesse.
Et pour ce jeu, il était très bon.

L'homme avança sur lui et Ben, brandissant sa massue. Il fallait réagir vite.
Le poignard que Ben lui avait donné!
D'un rapide mouvement de poignet, il le lança droit sur l'homme et atteignit l'homme. La lame se planta à un endroit précis deux centimètres au-dessus de la rotule...
Maintenant tout allait se jouer. Ce qu'il fallait c'est que l'homme retire la dague car en faisant cela l'homme sectionnerais le tendon qui maintient le genou en place et se retrouverais handicapé d'une jambe.
Il n'y avait plus qu'a prier...

Il fallait réagir vite sur la position défensive à prendre.
Il pensa lever son épée bien haut au dessus de sa tête et prendre de ferme position sur le sol mais il se souvint...

[Père : "Lorsque tu te retrouve en face d'un adversaire de la même stature que toi, tu te met dans cette position, l'épée bien au-dessus de la tête, légèrement inclinée vers l'arrière... C'est la position de la garde haute d'Oberhut... Mais ne l'utilise jamais lors d'un combat inégale et que tu as le désavantage de la puissance"]

Il se ressaisit rapidement.
"Rapidité et dextérité" pensa-t'il
Il se remémora ses souvenirs d'escrime.
"Pour obtenir une plus grande précision, il ne faut pas tenir son épée comme un simple marteau, mais passer l'index au delà de la garde et le replier."
Il comprit en un éclair se qu'il convenait de faire.
Il plaça sous index au-delà de la garde et le replia. Puis descendit légèrement sur sa position et se mis en garde arrière, la fameuse garde su serpent... Il était prêt à frapper.
Les paroles de son père lui revinrent, les mots sortirent de sa bouche avec un voix totalement différente de la sienne.
Une voix assuré, puissante et expérimenté, sans peur :

"Nul combat ne peut être gagné si l'on a pitié de l'adversaire! Non, je ne te crains pas, car la couardise est l'excuse des âmes sans volonté!!!

Il était prêt...

Jess

Citation :
*Elle avait senti la main du balourd se poser sur le tissu du chemisier et grimper vers le sein.
Elle se mordit la lèvre déjà ensanglantée pour ne pas donner à la brute le plaisir de la voir pleurer d'avantage.
Elle savait qu'elle allait y passer et son esprit était devenu vide de toute pensée... sauf une !
Elle repensait au brigand quelle devait épouser et qui avait voulu la violer...

Son esprit n'était déjà plus vraiment là quand elle entendit une voix familière.

Pouvait-ce vraiment être lui ?

Oui !

Elle ne savait comment il avait pu la trouver mais s'en fichait bien. Le grand frère qu'elle aurait voulu avoir était là ainsi qu'un ami cher et ce brave Max qu'elle entendit grogner.

Mais ce n'était pas gagné pour autant.
Elle était toujours sans arme et le pervers sortit une impressionnante masse d'arme avant d'éclater de rire et de lui balancer une giffle, poing fermé sur la masse.

Elle sentit sa tête cogner le mur, du sang s'écouler le long de sa lèvre et dans sa nuque avant de...

NOIR

Sensation de bien-être ...
Quel est ce pays ?*
Revenir en haut Aller en bas
Bentich
Visiteur
Bentich


Nombre de messages : 24
Date d'inscription : 20/05/2007

Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Empty
MessageSujet: Re: Sauver Jess (extrait de la rue de travers)   Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Icon_minitimeJeu 26 Juin - 22:46

Bentich

Citation :
Tout se précipita, la pluie comme pour honorer les combattants redoubla d'intensité. Shan tout d'abord, avait hurler envers le porc, toute sa haine de jeune homme fou mais quand même aguerit au maniement des armes.

Le buttor, assoma Jess d'un geste precis de la main, et montra une masse d'arme assez imposante, mais Ben en avait vu d'autre, n'avait il pas combhattu une In Tenebris pour Ana et Liam, il avait mene avec ses compagnons, les actuels lieutenant et sergent de la garnison, Arthos et Hugo, ainsi qu'avec la regrettée Niwel le clan de la maion noir pour proteger le village En fin stratege Ben compris, qu'il fallait utiliser la propre force de son adversaire contre lui même, et toujours avec un calme olympien, il se prepara à combattre.

Les deux animaux quand à eux avaient commence un combat titanesque, un louip de belle taille dans la force de l'âge et un Rottweiller de pres de 65 kilo de muscles entrainné aux combats, on pouvait entendre les machoires claqués, parfois dans le vide, mais des cris d'animaux en rage se faisait entendre, qui prouvaient que les dents des deux adversaires accrochaient les chairs

Shan la colère est ici une très mauvaise alliée, alors calme toi et concentre toi contre ce mossieur qui joue les durs contre de frêles demoiselles, mais qui à mon avis, n'est pas le dernier venu non plus, il doit savoir se servir de son arme.

Ben parla maintenant à l'homme devant lui,

Ecoute bonhomme, tu viens de commettre la plus grosse erreur de ta vie, t'attaquer a Jess, la mere de ma filleule, et ça c'est une erreur qui va se payer au prix le plus fort, et tu as beau faire tournoyer ta masse, tu ne m'impressionnes pas.

Ben avait dit cela avec quand meme une crainte, que cette lourde arme qui tournoyait ne vienne le toucher lui ou Shan. Ses yeux restaient fixe sur l'homme et sa monstrueuse tueuse de métal. Ce qui lui fit remarquier que l'homme fit une grimace de douleur, et Ben compris que la dague qu'il avait donné a Shan etait maintenant plantée dans la jambe de leur ennemi
En un eclair Ben en profita pour porter l'assaut l'épée en avant fermement tenue, le trajectoire de son arme prenait innevitablement la direction du front de l'homme mais qui on ne sait trop comment, mit sa masse d'arme en guise de bouclier, malgrès la douleur de la dague dans son genoux

Max le chien

Citation :
Cette fois Max avait affaire à un adversaire de taille, le loup devant lui devait etre un adulte,

Un ordre fut donne mais par l'homme qui menaçait son maitre, et en moins de temps qu'il faut pour le dire, le loup avait deja referme sa machoire sur la droite de l'encolure, mais avec la vivacite d'une sauterelle malgré sa staute, Max tourna la tete et referma sa machoire sur la gorge du loup.

Les grognements des deux animaux, sortaient du fond de leurs gorges, on pouvait voir dans leurs regards la haine et la determination.

Max poussa sur ses pattes de devant pour se soulever, et ainsi pouvoir tente de se degager des crocs du loup. le sang des deux animaux se melangeait avec la pluie qui redoublait d'intensit.

Max relacha la gorge de son adversaire et referma sa geuele avec le maximum de puissance sur la patte avant du loup, on entendit un craquement significatif, ce qui n'empecha pas le loup de continuer a combattre avec obstination. La loi de la nature, "à la vie à la mort"

Godfroy

Citation :
[ Combat face à Shan et Ben ]

L'esprit embrumé des vapeurs d'absinthe et la rage au plus profond de lui l'exaltant dans son élan meurtrier, Godfroy trop concentré envers celui qu'il considérait comme meilleur bretteur, le Maire, et il eut à peine le temps de comprendre que le large geste du jouvenceau était en fait le jet d'une dague qui vint se ficher dans sa jambe, lui arrachant une large grimace de douleur. le jeune guerrier lui lança avec véhémence:

"Nul combat ne peut être gagné si l'on a pitié de l'adversaire! Non, je ne te crains pas, car la couardise est l'excuse des âmes sans volonté!!!


Bentich dit à Shan: "Shan la colère est ici une très mauvaise alliée, alors calme toi et concentre toi contre ce mossieur qui joue les durs contre de frêles demoiselles, mais qui à mon avis, n'est pas le dernier venu non plus, il doit savoir se servir de son arme."


Puis tournant vivement un regard noir vers Godfroy, d'un ton emplit d'autorité il lui dit:

Ecoute bonhomme, tu viens de commettre la plus grosse erreur de ta vie, t'attaquer a Jess, la mere de ma filleule, et ça c'est une erreur qui va se payer au prix le plus fort, et tu as beau faire tournoyer ta masse, tu ne m'impressionnes pas.



La lame était planté dans l'os que l'acier avec pénétré. Aguerri par le front et les années de guerre, Godroy savait que la lame ainsi planté bouchait le trou, limitant paradoxalement le saignement, et que l'enlever ne ferait qu'aggraver la blessure sans pour autant diminuer le mal, celui-ci étant déjà fait et Godfroy, coupé dans son élan se retrouvait en position moins dominante et vivement il se mit en parade, geste instinctif qui lui fut salvateur car déjà le maire contre-attaque, lui aussi aguerri par les nombreuses batailles. La masse d'arme intercepta le coup dans un bruit métallique. Le déluge tout autours d'eux ne décroissait pas et de violents éclairs continuaient toujours d'éclairer les murs de la ruelle projetant des ombres des combattants en mouvements. Le chien et le loup se livraient eux aussi à un duel acharné juste à coté mais les trois hommes en transe de combat semblaient ne même pas les entendre.

Les coups pleuvaient sur Godfroy sautillant comme il le pouvait et les parant dans des grimaces tant mêlées de douleur que de colère, et les cris de rages des trois combats emplissaient la rue ruisselante. Jeu d'attaque, de defense, d'estoc, d'esquive, se succédaient à un rythme frénétique les sons de métaux hurlant leurs vibrations et sous les impacts scintillaient d'infimes étincelles de l'acier hypereutectoïde de chaque coups parés. Puis entre deux attaques sur d'un puissant coup de droite à gauche visant le Maire aux cotes, Godfroy poussant un long cri, et manqua de peu son attaque, le maire ayant eu réflexe d'un rapide bond en arrière. La bataille semblait être moins prévisible que ce qu'escomptais Godfroy, et les taches administratives des deux hommes ne les avaient pas autant empatés que cela...

Godfroy eu entre deux tentatives d'assaut du jouvenceau, une attaque des plus véloces de la part de Bentich qu'il faillit lui fendre le crane d'un puissant coup, mais que la masse d'arme intercepta de justesse, les aciers entre croisés et les deux combattant poussant de toutes leurs force sur leurs armes a travers desquelles des regards noirs et déterminés se plongeait l'un dans l'autre dans un duel tant psychologique que physique. Shan étant sur le coté et ne pouvant risquer de blesser son ami dans une malheureuse passe d'arme, il se repositionnait mais d'un vif mouvement, Godfroy mis un vigoureux coup de tête en avant, passant au dessus des armes entrecroisées et terminant sa course dans celle du Maire dans un bruit sonore d'impact. C'était la seule option à Godfroy de débloquer la situation s'il ne voulait pas finir embroché par le jeune assaillant à ces cotés. Bentich semblait avoir la tête dur, ne reculant de que trois pas sans tomber mais qui laissa le temps au vieux brisquard boiteux de s'occuper de l'autre attaquant au plus vite, sautant en avant de sa jambe valide . Dans un large mouvement Godfroy abattit sa masse sur son adversaire...

Wolf

Citation :
Les touffes de poils ensanglantées volant de toutes part, claquement féroce des machoires, dans le vide ou dans la viande, encolures des deux têtes à vifs, lambeaux de fourrures pendants, mais toujours cette rage et cette détermination, puis cette lutte sans plus lacher prise, tentant de renverser son adversaire ou de l'égorger d'une puissante torsion de tête afin de le tuer...

Mais le loup perdait l'avantage, quoi que dit plus noble, il n'en était pas plus lourd ou plus endurant que cette massive bête contre laquelle il se battait et qui était sélectionné par l'homme pour seul but de servir, protéger, et tuer...

Wölf fut soulevé du sol et dû lâcher prise sous l'emprise de la puissante douleur et son sang gicla abondamment dans la gueule de son adversaire dont la folie meurtrière se déchainait contre lui. Dans l'esprit du loup commençait à poindre l'idée de se laisser dominer, de se coucher mais son instinct lui dictait de ne pas le faire, cette lutte dépassait de loin la lutte de territoire, c'était tuer ou se faire tuer...

Puis un geste vif, et le molosse s'empara de la patte du loup qui se rompit net sous la pression de plusieurs quintaux engendré par cette mâchoire adverse, ce qui fit piailler le loup d'une indicible douleur. Wölf n'eut d'autre alternative qui de plonger sa gueule dans l'angle laissé libre et de se défendre en saisissant son cousin d'espèce au rein mais sous l'emprise du supplice infligé par son adversaire il rata sa prise et ses crocs se plantant dans la peau ne firent que la masser au sein de sa gueule en un paquet de fourrure d'où coulait du sang mais il manqua sa prise de peu sur l'organe restant intact.

Le combat était alors très mal engagé pour lui mais il tentait toujours d'essayer de coucher se molosse...

Bentich

Citation :
Malgré sa lourde corpulence, le mécréant avait énormément d'agilité, et une résistance à la douleur importante.

Le choix de laisser la dague plantée dans la jambe, prouvait à Ben, que cet homme n'était pas un jeune loup assoiffé de sexe et de violence, mais bien un guerrier ayant roulé sa bosse un peu partout. Le combat entre le chien et le loups ne semblait pas le moins du monde tracasser Ben, il connaissait son chien, et savais malheureusement que des qu'il avait goutté au sang, ses instinct d'animal sauvage à la base revenaient, et le combat ne se finirait que par la mort d'un des deux ou la fuite du loup.

Le combat faisait rage, les trois hommes étaient trempés, la pluie tournait maintenant à averse, ce qui dans un sent arrangeait Ben, vu le temps, il avait dans peu de chance que quelqu'un n'intervienne.

Sans que personne ne s'y attend, le colosse contre lequel Ben et Shan se battait, donna un coup de tête en avant, qui vint rencontrer la tête de Ben. Celui ci recula de quelques pas, le nez assez douloureux, ressentant les battements de son coeur et sentant la chaleur du sang coule sur son visage, il prit quelques secondes pour récupérer, il vit l'attaque de Shan, mais la grosse masse d'arme se dirigeât dangereusement sur la tête de son ami.

Shan fait gaffe ça risque de faire mal

Ben passa sa langue sur le haut de sa lèvre et le goût du sang envahi sa bouche, ce qui redoubla la haine qu'il avait pour ce malade.

Son regard s'obscurcit et plus rien, d'autre n'était dans le champ de vison de Ben que cet homme. Shan, Max, le loup, Jesse, plus rien, seul cet homme était la devant lui, et c'était maintenant entre lui et Ben.

Malgré sa détermination Ben savait qu'il allait entamer un combat beaucoup plus sanguinaire et qui sait peut être meurtrier que ceux qu'il avait entrepris, effectivement, ses adversaires avaient lâchement fuit.
Quand serait il cette fois ci, nul ne le savait, la seule chose de sur, c'était que Ben récupérerait Jesse quelque soit le prix a payer.

Il regarda l'homme dans le fond des yeux, la pluie n'empêcha pas la brute de pouvoir interpréter la signification de ce regard. Ben se campa sur ses deux jambes, l'épée prête à frapper et à entamer les chairs de ce ramassis d'humanité qui se trouvait devant lui.

Tu ne me laisses pas le choix, tu vas mourir, mais pas ici pas directement, je vais te faire souffrir et tu t'éteindras à petit feu dans un coin du village ou de la foret comme un déchet vomitif que tu es

Max le chien

Citation :
Les deux animaux, redoublaient de violence dans leurs attaques. La morsure du chien sur la patte du loup avait diminué sa volonté de dominer. Mais pas assez pour qu'il n'attaque à nouveau Max, mais l'attaque ne fut pas assez précise pour blesser gravement le chien, juste quelques touffe de poils et un peu de chair.

Le goût du sang dans la gueule du chien, fit remonter à la surface les instincts d'animal sauvage de ces lointains ancêtres. Les yeux injectés de sang, le poil normalement luisant du chien était souillé d'un mélange de boue et de sang.

Max lança une si attaque foudroyante de rapidité que même un loup non fatigué par le combat ne pouvait évité, la mâchoire du puissant chien se referma avec une telle violence sur le flanc du loup que l'épaule de ce dernier se résista pas. On entendit un hurlement déchiré la rue, et couvrir le bruit de métal des armes.

Le chien relâcha immédiatement la prise, et d'un coup de gueule très rapide arracha une oreille du loup, mais celui, eu un sursaut de vigueur et déchira une partie de la chair de la cuisse du chien.

Les deux animaux se séparèrent quelques secondes pour reprendre leurs souffles, ce combat mythique les avait fatigués, le regard des deux animaux se croisa. Max était prêt a porter l'ultime attaque qui déciderait de la suite. Tuer le loup, le faire plier et fuir ou le blesser pour le mettre hors combats, rien d'autre ne comptait maintenant pour le chien, mener à bien ce pour quoi il était la, défendre son maître, au risque de perdre la vie, mais en l'état actuel des choses l'issu n'était pas la mort du chien bien au contraire
Revenir en haut Aller en bas
Bentich
Visiteur
Bentich


Nombre de messages : 24
Date d'inscription : 20/05/2007

Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Empty
MessageSujet: Re: Sauver Jess (extrait de la rue de travers)   Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Icon_minitimeJeu 26 Juin - 22:51

Shan

Citation :
Shan et Ben combattaient le maraud depuis quelques minutes.
Les coups étaient violent mais même à deux contre un le combat ne tournait pas à l'avantage des deux valeureux sauveurs.
Le combat était intense, frénétique...
Le géant parait tout les coups et en donnait autant malgré la dague plantée dans la jambe.
Shan ne comprit pas se qui se passait mais il vit Ben reculer de quelques pas dans un bruit sourd, à ce moment, il craignait le pire...
Non, il ne s'agissait que d'un coup, Ben semblait toujours en état de combattre.


"Shan fait gaffe ça risque de faire mal" lui dit Ben.


Moment d'inattention, erreur d'inexpérience.
Shan avait regardé Ben reculer en oubliant la masse et celui qui la tenait.
Du coin de l'oeil, il vit un éclair métallique sur sa gauche.
Il eut à peine le temps d'esquiver l'attaque.
Trop tard, même s'il avait réussit à éviter l'instrument de frapper le haut de son crane, il n'en était pas de même pour son épaule.
Un bruit sourd...
Le choc avait été violent, douloureux.
L'épée vola dans le airs et retomba hors du combat.
Le sol détremper, instable n'était pas un appui consistant lorsqu'on reçoit pareil coup.
Shan glissa à terre, il essaya de se rattraper à quelque chose...
Il glissait au pied du colosse. La chute lui paraissait durer une éternité.
Puis en tombant, sa main se referma sur quelque chose de dur, métallique et poisseux... Il comprit instinctivement ce qu'il convenait de faire.
Le géant avait déjà levé sa masse d'arme au-dessus de lui, il était prêt à assener à Shan un dernier coup... Un coup qui le mettrais hors du combat et de tout autres à l'avenir...
L'action se passa très vite. Shan extirpa de la jambe du guerrier la dague argenté rougeoyante de sang et se précipita à quatre patte hors de portée de l'arme.
La manœuvre était certes ridicule et cocasse mais au vu de la situation, c'était la seul et unique.
A présent, même si Ben et lui perdait le combat, l'homme ne vivrait pas non plus... Le sang commençait déjà à se répandre le long de sa jambe.
L'épaule de Shan le faisait souffrir, il rampait le long du mur, incapable de se relever...
Un curieuse sensation d'euphorie inappropriée dans un tel moment l'envahit... La douleur semblait prendre le dessus sur son esprit.
Il vit alors Ben foncer sur le géant, l'épée en avant.


Godfroy

Citation :
[ Combat à mort face à Shan et Ben ]

Le coup de masse d'arme fut lourdement porté mais cette arme n'est pas des plus véloces...

Shan fait gaffe ça risque de faire mal



Vaine prévention car l'arme retombant avec force, elle manqua de peu le crane du jeune opposant qui n'eût à peine le temps de l'esquiver et percutant durement son épaule et la rudesse fit basculer le jouvenceau au sol, son épée volant dans les airs, mais avant même que Godfroy ne puisse réassémer un autre coup décisif, son jeune opposant eût le temps de fuir tout en extirpant sa dague de la jambe endolorie, lui arrachant un cri rauque tandis que la masse s'abattai lourdement sur le pavé et libérant une minuscule gerbe d'étincelles incandescentes. Mais au moins celui-ci était hors combat, restait le plus aguérrit des deux: Bentich...

Le maire lui lança:

Tu ne me laisses pas le choix, tu vas mourir, mais pas ici pas directement, je vais te faire souffrir et tu t'éteindras à petit feu dans un coin du village ou de la foret comme un déchet vomitif que tu es



Il était clair dans l'esprit de Godfroy que ce combat ne se solderait que par la mort de ses deux adversaires ou de lui même, car il se devait de ne pas laisser de témoin et puis il aurait une large récompense de ses efforts en faisant payer le prix à "Jess, sa petite chose"... mais ce combat se montrait âpre et il était déjà fortement essoufflé par toutes ces passes d'armes enchainées si rapidement et le maire semblait quand à lui tenir le coup, au grand désarroi de Godfroy qui l'aurait cru empatté par les taches administratives et ses éventuelles beuveries de taverne, mais il n'en était rien... il gérait très bien la situation et savait ne pas trop s'exposer tout en se montrant des plus combatifs, préservant au maximum son ardeur au combat et la dispensant avec force précision ce que la masse d'arme de Godfroy ne lui permettait pas.

Narguant le maire, le vieux brisquard lui dit narquoisement:

"T'va morfler, et j'vais m'en faire un régal...
T'va regretter dev'nir dans s'te rue, not'rue....
T'es pas chez toi là...
Après s'sera Jess qui prendra l'reste de ma rage..."



Se repositionnant dans l'espace en face du maire, tout en clopinant et restant en semi-garde, Godfroy le rivait du regard tout en étudiant au mieux les faiblesses que son adversaire avait, mais il ne pourrait que l'affronter d'un façon frontale, sans détour, car Bentich n'exposait rien de sa personne inutilement et même ses appuis au sol étaient des mieux ancrés ce qui limitait les chances de déséquilibre. La jambe di vieux brisquard le mettait en souffrance tant les élancements de douleurs de faisaient à chaque pulsations de son coeur, lui rappelant qu'il commençait à perdre du sang maintenant que la dague était retirée, il lui fallait faire vite.

Bondissant tant qu'il le put en avant, Godfroy abattait sur Bentich sa masse sans que cette dernière ne trouve d'angles non-protégés, percuttant la lame à chaque coups, puis de sa jambe valide, le brisquart asséma au maire un violent coup de pied dans l'estomac, tentant de le faire tomber en arrière mais il encaissait toujours, et d'un large et puissant mouvement, Godfroy abattit sa masse le plus durement possible...

Wolf

Citation :
La fracture sanguinolente sur la patte du loup avait diminué sa volonté de domination. Il haletait, épuisé par cette lutte acharnée à chaque instant et fut prit de cours lorsqu'une fulgurante attaque du molosse broya l'épaule du loup et émit un craquement, de dernier empli la rue de piaillement d'atroce souffrance ressentit, déjà bien mal en point.

Et seconde attaque, rapide, lui arracha une de ses oreille, ce qui le fit d'autant plus réagir que la haine était à son paroxysme, d'un rapide coup de gueule il déchira une partie de la cuisse du chien.

Les deux canidés s'écartèrent quelques secondes et reprirent haleines, ce combat dantesque les avait épuisés, et ils continuèrent à se jauger, regard du loup plongé au sein de celui du chien. Leurs pelages trempé de sang et les morceaux de fourrures pendant démontrait cette volonté de vaincre habitant chacun d'eux, capable de subir le confins de la douleur pour dominer...

Dans un sursaut de haine se loup s'élança de nouveau à l'attaque et se saisi de l'encolure du molosse dans sa probablement dernière tentative de sauver sa vie et de le vaincre...

Bentich

Citation :
Le combat entre Godfroy, Shan et Ben, touchait à sa fin, du moins pour Shan, il etait hors course, la masse lui avait eclaté l épaule, et il s'etait refugié conte le mur à l'abris des coups.

Ben regarda son adversaire avec la rage de vaincre. Dans ses yeux on pouvait voir qu'il ne lacherais rien et que sa determination etait au sommet.

Ecoute dejection nauséabonde de moineau, ca ne sert à rien de faire ton interessant, tu as leve le doigt sur Jess, et bien tu va en payer les consequences.

Les coups pleuvaient, mais ne destabilisaient pas Ben. Plus l'ordure tapait plus Ben avait la rage et voulait en finir au plus vite.

Un coup d'oeil plus perçant vers son adversaire, et Ben apperçut la masse qui allait s'abattre lourdement sur lui, mais heureusement, la jambe blessée de l'homme, lui faisait parfois perdre l'equilibre et Ben dans un mouvement, rapide, echappa à la masse, qui lui toucha quand meme la bras gauche, un cri de douleur echappa de la bouche de Ben.


Il regarda maintenant fixement son adversaire dans les yeux,


Ceci fut ton dernier geste saloperie.


Ben s'avança, vers l'homme et enfonça sans menagement son épée dans son l'estomac, la retira puis l'enfonça une nouvelle fois, et une fois encore , en evitant à chaque fois d'aller au même endroit pour bien blesse mortelement le raclure.

Godfroy, grimaça, et s'agenouilla devant Ben, il ne restait plus qu'a porter l'estocade,

Je ne sais pas si tu merites que je t'acheve, j'ai tres envie de te laisser crever comme une défection que tu es !!!!

Max le chien

Citation :
La derniere passe arrivait, le loup s'elança avec un dernier sursaut d'energie sur le chien, et l'attrappa a l'encolure. Les yeux injecte de sang le rottweiller, se debattit avec puissance, pour faire lacher prise a son adversaire. Ce qui devait arriver arriva, le loup lacha prise mais avec quelques morceaux de chair .

Le chien ressentit une douleur intense, mais se relança et attrappa le loup par la gorge, la puissante machoire du molosse se referma pour ne plus s'ouvrir, les crocs de l'animal entamerent la chair tres fine à cette endroit.

Le chien sentit la respiration du loup passer dans sa gorge, ainsi que le sang qui s'ecoulait. Au fur et a mesure, le chien poussa sa tete pour faire plier le loup.

La seule chose qui pourrais faire lacher prise a Max serait que le loup se mette sur le dos en signe de soumission. Mais le temps comptait pour le loup, plus il attendrait plus il aurait de chance de mourir sous la morsure du chien

Jess

Citation :
*Etat second ...

Cette lumière rouge qui l'entoure tout d'un coup ... cotonneuse ... brillante ... désagréable ...

Elle a l'impression de marcher dans des sables mouvants qui l'entrainent ailleurs.

Plus de bruit, comme une scène sourde et muette qui se déroule.

Elle revoit son père... Hanz le Teigneux ... Saloperie d'homme !

Elle revoit la longue lance et ressent presque la douleur quand elle s'enfonce dans la chair de son dos.

Brulure de chair martyrisée

Et pendant ce temps, le sang continue de s'écouler le long de la nuque de Jess et glisse dans son dos doucement, suivant le chemin sinueux de la longue cicatrice qui parcourt son dos, trace infâme d'un passé détestable.*

Godfroy

Citation :
[ Dernières passes d'armes avec Bentich, Godfroy face à la mort ]

La pluie n'en arretait pas de choir et toujours autant d'éclair parcemaient le ciel. Godfroy perdait de plus en plus de sang et la tête venait à lui tourner, l'effet était affreusement amplifier par les effet de l'absinthe insinué au plus profond de son esprit. Une multitude de coup pleuvait des deux cotés des deux opposants restant mais aucun ne parvenait à passer la garde de l'autre mais il parvint par le biais d'un coup puissant à profiter d'une baisse de garde du Maire mais le coups de masse trop peu efficace suite au déséquilibre vint frapper le bras gauche du son adversaire lui arrachant un cri de douleur, lui déformant les traits de son visage en un rictus de carnassier que le vieux brisquart put voir dans le flash d'un éclair.

Godfroy recula aussi vivement qu'il put pour éviter la contre-attaque lorsque le maire le riva du regard et lui crachat une phrase emprunte de haine:

Ceci fut ton dernier geste saloperie.



Le vieux brisquard n'eût même pas le temps de parer le coup que déja il sentait la froideur de l'acier lui pénétrer les entrailles l'envahissant d'une indicible vague de souffrance, le coup fut encore répété deux fois libérant un flot de sang coulant abondamment sur son ventre et se melant à l'eau ruisselant sur le pavé. Godfroy comprit trop tard que déjà la fin était là et que bientôt la mort allait l'étreindre à jamais...

Il tomba bien malgrès lui à genoux et les yeux mi fermés par la souffrance il regarda son adversaire lui dire:

Je ne sais pas si tu mérites que je t'achève, j'ai très envie de te laisser crever comme une défection que tu es !!!!



Dans son ultime élan de fierté Godfroy, entre deux râles d'agonie lui rétorqua sans ménagement:

Et bien attend pas que je te le demande crevure jamais je n'ai supplié !!



Il savait l'issue qui l'attendait mais ne demanderais pas grâce car il n'était homme à demander pitié et ne s'abaisserait pas aussi bas...
Revenir en haut Aller en bas
Bentich
Visiteur
Bentich


Nombre de messages : 24
Date d'inscription : 20/05/2007

Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Empty
MessageSujet: Re: Sauver Jess (extrait de la rue de travers)   Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Icon_minitimeJeu 26 Juin - 22:58

Godfroy

Citation :
[ Dernières passes d'armes avec Bentich, Godfroy face à la mort ]

La pluie n'en arretait pas de choir et toujours autant d'éclair parcemaient le ciel. Godfroy perdait de plus en plus de sang et la tête venait à lui tourner, l'effet était affreusement amplifier par les effet de l'absinthe insinué au plus profond de son esprit. Une multitude de coup pleuvait des deux cotés des deux opposants restant mais aucun ne parvenait à passer la garde de l'autre mais il parvint par le biais d'un coup puissant à profiter d'une baisse de garde du Maire mais le coups de masse trop peu efficace suite au déséquilibre vint frapper le bras gauche du son adversaire lui arrachant un cri de douleur, lui déformant les traits de son visage en un rictus de carnassier que le vieux brisquart put voir dans le flash d'un éclair.

Godfroy recula aussi vivement qu'il put pour éviter la contre-attaque lorsque le maire le riva du regard et lui crachat une phrase emprunte de haine:

Ceci fut ton dernier geste saloperie.



Le vieux brisquard n'eût même pas le temps de parer le coup que déja il sentait la froideur de l'acier lui pénétrer les entrailles l'envahissant d'une indicible vague de souffrance, le coup fut encore répété deux fois libérant un flot de sang coulant abondamment sur son ventre et se melant à l'eau ruisselant sur le pavé. Godfroy comprit trop tard que déjà la fin était là et que bientôt la mort allait l'étreindre à jamais...

Il tomba bien malgrès lui à genoux et les yeux mi fermés par la souffrance il regarda son adversaire lui dire:

Je ne sais pas si tu mérites que je t'achève, j'ai très envie de te laisser crever comme une défection que tu es !!!!



Dans son ultime élan de fierté Godfroy, entre deux râles d'agonie lui rétorqua sans ménagement:

Et bien attend pas que je te le demande crevure jamais je n'ai supplié !!



Il savait l'issue qui l'attendait mais ne demanderais pas grâce car il n'était homme à demander pitié et ne s'abaisserait pas aussi bas...


Wolf

Citation :
[ En combat avec un Rottweiler de 60 kilos ]

Le loup se saisissant avec force vigueur de l'encoleur de son cousin "quattre pattes" et tenta de déchirrer l'artère mais ce dernier moins épuisé trouva un élan de vivacité qui le fit lacher prise, lui laissant un bout de chair sanglante dans la gueule.

Le chien semblait en souffrance mais point maté par l'attaque, bien au contraire, il se jeta à nouveau sur lui et le loup sentit instinctivement que son opposant savait qu'il gagnerait, l'expérience primant, et le loup fermement attrapé par cette immense gueule fut saisi au mieux ce qui lui fit perdre tout espoir d'échapper à cette prise.

La force monstrueuse du chien se mit en branle, poussant énergiquement le loup au sol, le molosse ne décroissait pas d'intensité ce qui poussa alors le loup qui dérapa sur le pavé ruisselant, en position de dominé du fait de se faire coucher.

Le loup émit de longs piaillements de douleurs et n'avait plus que l'espoir que le molosse comprenne qu'il abandonnait la lutte, que ce territoire lui était sien, et qu'il serait le seul vainqueur sur le loup...

Max le chien

Citation :
Le combat entre les deux animaux touchait à sa fin, la gueule du rottweiller se refermait doucement mais sûrement sur la gorge du loup qui pliait sous le poids du chien, de légers cris, plutôt des plaintes étaient émis par le loup, Max compris que le loup reconnaissait qu'il avait perdu le combat, et que Max était toujours le maitre de son territoire.

Doucement, Max relâcha la prise, toujours aux aguets prêt a relancer un assaut si le loup réagissait autrement que par la fuite. Les babines retroussées, les dents qui étaient blanches au départ avaient une couleur rouge sang, preuve que le combat entre les deux canidés avait été intense.

Le loup toujours couché, regarda le chien et rampa plus loin avant de partir vers la vie. Max vit le loup tenté de courir mais ses blessures importantes l'en empêchaient. Après s'être assuré que le loup ne faisait plus courir aucun danger a son maître, Max se retourna vers le combat des deux humains, il se rendit compte que son maître avait le dessus, doucement en boitant,t légèrement, il se mit devant le corps de la jeune fille inanimée pour la protéger en attendant la fin du combat entre son maître, tout en jetant un oeil vers le compagnon de son maître au cas ou

Bentich

Citation :
Le vieux brigand a genoux devant Ben, était dans un très mauvais état, mais dans son regard le soldat voyait que la haine était toujours présente, et d'ailleurs dans un élan de rage il lui avait hurle

Et bien attend pas que je te le demande crevure jamais je n'ai supplié !!

Ben le regarda et le trouva pitoyable.

Pauvre raclure, tu crois peut être que je vais attendre que tu supplies, tu as levé la main sur une ponote respectable, en plus elle m'est très proche, tu ne mérites donc pas de rester sur cette terre.

Ben leva son épée, et avec une rage qu'on ne lui connaissait pas, il l'abaissa et la lame entra a hauteur e la nuque, pour ressortir assez vite devant. La tête du vieux brigand roula sur le sol, le corps sans vie de l'homme s'effondra aux pieds du soldat.

Voila saloperie, qui sème le vent récolte la tempête


Ben réalisa d'un coup que tout était fini, enfin du cote physique, il fallait maintenant faire vite, Shan, Jess, Max et lui même devaient vite se faire soigner. Ben alla vers Shan et l'aida a se relever.

Allez l'ami on va allez doucement vers le cabinet médical, essaye de marcher, je ferme la marche avec Jess, Max passera devant.

Ben se dirigea vers le corps inanimé de son amie, caressa la tête de son chien pour le féliciter

Bien joue mon garçon, allez va maintenant ouvre la marche on va aller se faire soigner.

Ben rangea son épée qu'il avait toujours en main, ramassa son amie la cala convenablement dans ses bras et doucement suivit Shan qui lui même suivait Max, qui malgré ses blessures, avançait devant, son aspect déjà impressionnant en temps normal, faisait reculer tout le monde, sa gueule ensanglantée, n'inspirait pas a vouloir embeter la petite troupe qui se dirigeait vers la place du village


Wolf

Citation :
Le loup perdait quasiment connaissance et sombrait peu à peu vers une grand voile de ténèbres mais le chien compris qu'il était dominant et dans une mansuétude toute canine il le relâcha et, toujours sur ses gardes, il attendit de voir si le loup allait ou pas réattaquer...

Sans même un regard pour son ancien Maitre étrangement délesté de la partie qui lui criait souvent après, le loup s'éloigna en sautillant sur trois pattes, et n'avait qu'une envie, c'était d'échapper à la mort. Il mettrait probablement très longtemps à s'en remettre et ne retrouverais jamais la même dominance suite à ce traumatisme subit au combat.

Il partit clopin clopant vers la porte sud qu'il franchit non sans mal, trempé comme un rat sous cette pluie glaciale mais dont les éclairs c'était arretés, il passa sans même les regarder à coté des gardiens de la porte le regardant d'un air médusé, et peu après il s'enfonça dans la végétation de petits arbuste et d'herbes haute pour s'y soigner et qui sais, reprendre sa vie sauvage...


Shan

Citation :
Le combat était fini... Shan étais adossé au mur, son épaule douloureuse.
Ben s'approcha.

Allez l'ami on va allez doucement vers le cabinet médical, essaye de marcher, je ferme la marche avec Jess, Max passera devant.

Shan se redressa avec l'aide Ben et attendit contre le mur qu'il arrive avec Jess.
Max passa devant lui.
Il le suivit... Quelques mètres plus loin, l'épée de Jess brillait dans une flaque d'eau. Il se baissa tant bien que mal et la ramassa...
Au moins elle lui servirait d'appui.
Ils étaient tous en route pour le cabinet médical.
Shan jetait de petits coups d'œil en arrière pour s'assurer que Ben le suivait bien, Jess sur son épaule.
La cadavre dut colosse gisait sous la pluie au milieu de la rue.
Ce n'était plus qu'un lointain mauvais souvenir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Empty
MessageSujet: Re: Sauver Jess (extrait de la rue de travers)   Sauver Jess (extrait de la rue de travers) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Sauver Jess (extrait de la rue de travers)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» la premiere anime de Jess la dite "tueuse folle"

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bibliothèque du Puy :: Les rayons :: Le Rayon des Ponots :: Les RPs :: Autres RPs-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser