Bibliothèque du Puy
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum d'archives de la ville du Puy du jeu Les Royaumes Renaissants
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
Oceanic – Climatiseur monobloc réversible mobile 3530 W /12000 BTU
254.99 € 319.99 €
Voir le deal

 

 remise de la plaque de l'OC à Bouzimir

Aller en bas 
AuteurMessage
bouzimir
Admin
bouzimir


Féminin Nombre de messages : 113
Localisation : le Puy
Date d'inscription : 30/10/2006

remise de la plaque de l'OC à Bouzimir Empty
MessageSujet: remise de la plaque de l'OC à Bouzimir   remise de la plaque de l'OC à Bouzimir Icon_minitimeLun 8 Fév - 0:34

bah voila, je tenais tout de meme à archiver un p"tit truc pour moi...

la reconnaissance de l'OC de mes talents d infirmiere...

Kamharley a écrit:
Près de l’ancien monastère Saint-Benoît, dans le cloître, se trouve la cour d’honneur de la célèbre Faculté de Médecine de Montpellier, connue par delà les frontières et les langues. A la base née de la pratique et des enseignements hors de tout cadre formel, c’est le Seigneur Guilhem VIII qui accorde en 1180 le droit d’enseigner l’art médical. La renommée et la compétence de ce groupe informel des médecins croissant rapidement, le Cardinal Conrad d'Urach Légat du pape Honorius III dote « l’ Universitas medicorum » de ses premiers statuts officiels. C’est ensuite la consécration Le 26 octobre 1289 avec la bulle papale de Nicolas IV adressée depuis Rome à tous les docteurs et étudiants de la ville de Montpellier, créant ainsi officiellement l'Université de Montpellier. C’est la fameuse constitution apostolique « Quia Sapientia ».

Rayonnante à travers le monde, la Faculté de Médecine repose sur la mise en commun des savoirs issus de trois grandes cultures : les Aristotéliciens bien sûr, mais également les Averroïstes et les Spinozistes, chassé d’Aragon, de Castille et des autres royaumes hiberiques lors de la Reconquista. Cette ouverture d’esprit que seule la célèbre tolérance Languedocienne pouvait abriter a permis la réunion des connaissances médicales et des meilleurs praticiens de l’époque et ainsi une synergie particulièrement efficace et novatrice.

Ainsi, la renommée et l’esprit de la faculté a attiré des Grands Hommes de la médecine tels que Arnaud de Villeneuve au XIIIème siècle, brillant médecin qui eut trois papes et un roi comme patient, mais également connu pour sa sulfureuse réputation d’alchimiste astrologue qui lui valu une accusation d’hérésie et une condamnation au bûcher que seule sa grande compétence de médecin si apprécié des rois et pape lui permit d’éviter… De lui, on garde précieusement dans la bibliothèque de la Faculté des écrits tels que le « conservanda Juventule et de retardante Senecliite », traité pour conserver la jeunesse et retarder la vieillesse, accompagné des remèdes nécessaires, ou encore un traité de « Praxi medica ». On retiendra également la contribution immense de Guy de Chauliac au XIVème siècle, véritable père fondateur de la chirurgie médicale. En effet, autrefois réservée aux barbiers et mal considérée, elle acquière ses lettres de noblesse avec l’action de Chauliac. De lui, Montpellier conserve soigneusement un volume de «Chirurgica Magna » qui depuis a fait le tour de l’Europe et des autres facultés de médecine naissantes. On pourrait encore citer une foule de grands hommes de la médecine mais arrêtons nous là.

Aujourd’hui, la Faculté de Médecine continue à former de brillants médecins, apothicaires, herboristes et infirmiers qui se sont illustrés récemment lors de la grande Peste du printemps 1455 qui ravagea le Languedoc. Alors qu’on aurait pu craindre l’anéantissement de la puissance d’Oc et la contagion au reste du Royaume, le personnel médical a sû se mobiliser, réagir vite et prendre les bonnes mesures et surtout confier une partie du dispositif aux volontaires civils et à l’armée. Les quarantaines ont été dressées à l’entrée de chaque ville, les soins ont été donnés aux malades, les maisons ont été fumigées et les morts brûlés, les voisins ont été alertés, la thériaque a été commandée en quantité aux apothicaires du royaume etc… Et le fléau a été vaincu par le peuple du Languedoc, guidé par ses médecins eux même guidés par Aristote et peut être bien Averroès et Spinoza…

Aujourd’hui, la Faculté de Médecine dépend et constitue la Médecine Comtale, mais n’est qu’une partie de celle-ci. En effet, la Médecine comtale, plus générale, a d’autres missions telles que le recrutement, l’approvisionnement des stocks en herbes médicinales, thériaques et autres remèdes, la collaboration étroite avec le conseil comtal ainsi qu’avec la médecine militaire et les médecines des comtés voisins, la surveillance sanitaire du comté et notament des maisons closes, l’envoi d’aide médicales aux duchés victimes d’un fléau telle qu’une guerre ou une épidémie…

Derrière les hautes murailles dont la taille n’a d’égale que le savoir et la compétence de la Faculté, les médecins, apothicaires, herboristes et infirmiers continuent à se transmettre leur savoir, à s’entre-enseigner les pratiques où ils excellent, à s’informer des dernières innovations ramenées de leurs voyages, à accueillir les nouveaux envoyés par la Médecine Comtale, basée au château comtal de Montpellier etc… Derrière ces murs se cachent un savoir immense et des secrets objets de convoitises et de spéculations. On dit que dans les amphis centenaires, à l’abri des regards, des morts ont été disséqués. On dit aussi des fables plus folles comme quoi entre autres, des reliques aurait été apportées dans le secret par Rome afin de mener des expériences étranges… Tant de volumes anciens et précieux ont été rassemblés dans la bibliothèque… Tant d’illustres personnages parfois controversés ont laissé leur empreinte en ces lieux… Tant de religions rassemblées… Il n’est pas étonnant que les rumeurs aillent bon court, car l’inconnu effraie, mais le mystère fascine…

bouzimir a écrit:
la vieille etait aux anges...son réve etait enfin réalité...
Elle etait reconnue membre de la famille de 'la médecine d'OC"

on venait de la nommer responsable médicale du Puy et infirmière d'Oc...

décidement, les bonnes nouvelles arrivaient le meme jour...

Elle garda donc sa plus belle robe et se présenta devant le médecin en chef de la medecine d'Oc, lui fit une belle reverence....ce qui ma foi, lui faisait bizarre de faire ainsi courbette devant Kam...Mais elle garda un visage sérieux et de sa plus belle voix préta serment...


"Je jure par Aristote, par Apollon médecin, Esculape, Hygie et Panacée,
par tous les dieux et toutes les déesses, et je les prends à témoin que,
dans la mesure de mes forces et de mes connaissances, je respecterai le serment et l'engagement écrit suivant :

Mon Maître en médecine, je le mettrai au même rang que mes parents.

•Je partagerai mon avoir avec lui, et s'il le faut je pourvoirai à ses besoins.


•Je considérerai ses enfants comme mes frères et s'ils veulent étudier la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement.


•Je transmettrai les préceptes, les explications et les autre parties de l'enseignement à mes enfants, à ceux de mon Maître, aux élèves inscrits et ayant prêtés serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.


•Je mettrai mon art au service de la vie et de la santé de mes patients, qu'ils soient hommes, femmes ou enfants, sans restriction et à l'exclusion de tout autre but.


•Dans toute la mesure de mes forces et de mes connaissances, je conseillerai aux malades le régime de vie capable de les soulager et j'écarterai d'eux tout ce qui peut leur être contraire ou nuisible.


•Jamais je ne remettrai du poison dans le but de donner la mort, même si on me le demande, et je ne conseillerai pas d'y recourir.


•Je n'encouragerai pas une femme voulant mettre fin à sa grossesse avant son terme.


•Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans la pureté et le respect des lois.


•Je ne taillerai pas les calculeux, mais laisserai cette opération aux praticiens qui s'en occupent.


•Dans toute maison où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des malades.


•Je m'interdirai d'être volontairement une cause de tort ou de corruption, ainsi que tout entreprise voluptueuse à l'égard des femmes ou des hommes, libres ou esclaves.


•Jamais je n'agirai contre mon art en disposant du corps d'une personne vivante.


•Tout ce que je verrai ou entendrai autour de moi, dans l'exercice de mon art ou hors de mon ministère, et qui ne devra pas être divulgué, je le tairai et le considérerai comme un secret.
Si je respecte mon serment sans jamais l'enfreindre, puissè-je jouir de la vie et de ma profession, et être honoré à jamais parmi les hommes.

Mais si je viole et deviens parjure, qu'un sort contraire m'arrive! "


apres avoir dit d une traite son serment, la vieille reprit son inspiration et conclua enfin...

je suis heureuse et fiere d etre reconnue en tant qu infirmiere, et il va de soit que si vous aviez besoin de ma personne, je repondrais présente...

d ailleurs, tu sais comment me trouver mon ami...


elle salua Kamharley et lui sourit...


Roukina a écrit:
Parce que c'était le moment de s'occuper de choses plus intéressantes, plus passionnantes que d'écouter le disque rayé du messie et compagnie, après tout, chez elle le messie était quelqu'un d"autre qui sa venue signifiait la fin du monde mais bon, des messies beaucoup se sont considérés comme messies et beaucoup ne l'étaient pas.

A Montpellier, agacée comme à son habitude par les mouettes et le bruit exaspérant que produisaient ces zozios de malheurs, elle décida de faire un petit à l'université de Montpellier, à la prestigieuse faculté de médecine, médecin oui, elle ne l'était pas néanmoins elle avait passé trop de temps à Constantinople pour apprendre par cœur, kanoun tib d'Avicenne, les principes de dissection d'ibnou naffis et quelques astuces d'abulcassis bien que son livre demeure introuvable, son maitre lui avait fait part de quelques remèdes qui pouvaient aider

Faisant claquer ses bottes tout en parcourant des yeux les deux côté du long couloir, cherchant un coin pour sortir son miroir et se refaire une petite beauté, elle trouva le chemin qui donnait sur le département médecine occitane.
La voix d'une femme raisonnait le long du hall, la brune s'arrêta un moment puis se dit

Euh...une année chez moi et me voici complètement dépaysée ...ici quoi que ici c'est pas mon pays hein!

Toquant à la porte, elle s'exclama après avoir franchi la porte

JE PEUX...Euh...vous avez pas fini ma dame, je pensais que...Faites comme si je suis une chaise ou une table! enfin bref je me tait !

bouzimir a écrit:
la vieille attendait sa plaque mais Kam semblant subjugué par ses dires garda le silence...

une jolie brunette arriva dans la piece...se demandant si la Bouzi avait finit...

bah moi , j ai l impression d avoir tout dit mais le directeur en reste muet !!!

sinon, je suis Bouzimir, enchantée dame !!

Roukina a écrit:
C'est vrai que Kam paraissait comme dans une autre dimensions, même ses paupières ne clignaient même pas. Se retournant à la dame qui venait de s'adresser à lui elle sourit et répondit

Faut dire que vous avez dit ces phrases avec une telle émotion, une telle énergie qu'il a eu le bec cloué!

Enchantée, je m'appelle Roukina mais appelez moi Rouki Smile


Kamharley a écrit:
Le médecin chef avait fait venir son amie et fidèle infirmière Bouzi à Montpellier, dans la bonne vieille faculté, afin de procéder à l'ultime étape, le serment.

Bouzi avait fait ça avec verve et conviction, ce qui avait ramené le médecin dans coins reculés de sa mémoire. Lui aussi avait jadis prêté serment. Oh bien sûr, pas le même, ni au même endroit. Auprès de son mentor, le vieux Von Luther Strauss, en Saint Empire. Que devenait-il aujourd'hui ce vieux bougre?

Et puis l'arrivée de Roukina le rappela sur terre. Depusi combien de temps Bouzi l'attendait? Quel idiot!


Ah heuu excuse moi Bouzimir. Tu y as mis tellement de coeur que ça me rappelait le mien jadis.

Bon et bien terminons!


Il se tait le temps d'attraper une belle plaque noire et or puis reprend.

Roukina, je suis heureux de te revoir, et que tu puisse assister à ce moment. Bouzimir est une amie de très longue date. Pour l'heure, terminons cette cérémonie. Tu me raconteras ensuite tes aventures!

Il fixe alors bouzimir dans les yeux et prend un ton solennel.

Mon amie, tu m'as toujours assisté fidèlement dans mon officine au Puy, et aujourd'hui tu t'en occupe seule depuis des mois. Tu as bravé la Peste Noire du printemps 1455 à mes côtés, au péril de ta vie. Bref, tu as été une excellente infirmière, et je suis honoré d'officialiser ton statut aujourd'hui.

Puisse cette plaque symboliser ce jour et te rappeler ce serment que tu as fait devant moi avec tant de verve!


Il tend alors la plaque avec un grand sourire.

remise de la plaque de l'OC à Bouzimir Plaquebouzimir

bouzimir a écrit:
bouzi prit la plaque que lui tendait Kam...et rougit un peu...

hooo ne donnes pas de faites et de dates ainsi !! tu va me faire rougir et reveler mon age...


non d'un p'tit bonhomme...mais c est bien lourd ca !!!

je m en vais la mettre sur notre cabinet ponot !!! ca va faire classe!!!

pour ce qui est de me rapeller de ce moment...t inquiete pas ca, je vais pas oublier

la vieille laissa la place à Rouki en lui souriant...
Revenir en haut Aller en bas
 
remise de la plaque de l'OC à Bouzimir
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» remise de medailles du merite

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bibliothèque du Puy :: Les rayons :: Le Rayon des Ponots :: Les RPs :: Autres RPs-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser